info pratiques voyage

 

Voici des informations pratiques sur les différents pays que nous traversons. 

 

Cliquez sur le pays qui vous intéresse pour faire apparaître la "fiche pratique" …

 

 

TURQUIEIRANSULTANAT D'OMAN – EMIRATS ARABES UNIS – INDEPAKISTAN

 

CHINEKYRGYZSTANKAZAKSTHANRUSSIE

 

 

 

 

 

TURQUIE – Septembre 2015

 

Visa 

Frontière Bulgarie-Turquie (Edirne).

Pas besoin de visa. Formalités rapides.

 

 

Monnaie :

1 euro = 3,33 livres turques (1er septembre 2015)

Cartes visa acceptées partout. Beaucoup de distributeurs.

 

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil pas cher est de très mauvaise qualité (algues…). Mieux vaut prendre du gazoil à 4,2 LT, au moins, il est un peu meilleur ! (En Iran, nous avons dû faire « purger » notre réservoir, car ça devenait un vrai milieu marin…)

 

Il y a des routes à péage, mais on ne les a pas prises.

 

Notre assurance auto est valable en Turquie.

 

 

Bivouacs :

Pas de soucis pour les bivouacs. On a eu un peu des difficultés parfois à trouver des bivouacs le long de la côte de la mer Egée (zones militaires ou plages privées). On est allé dans 3 campings différents (soit parce que toute la côte était « privatisée », vers Ephèse, soit pour faire des lessives…). Trois bivouacs un peu « délicats » (le 1er sur une plage de passeurs, avec le départ d'une cinquantaine de réfugiés vers minuit pour Samos… le 2ème avec des gens un peu intrusifs, mais réceptifs à une tasse de thé… le 3ème sur un site archéologique pas répertorié…)

 

 

Eau et gaz :

On peut faire de l'eau dans presque toutes les stations services, gratuitement. L'eau se dit « su » (à prononcer « sou »). Elle n'est pas toujours potable.

 

Pour le gaz, les embouts français sont compatibles. On faisait remplir notre réservoir de gaz à la pompe (GPL).

 

 

Courses :

Il y a des « Migros » partout. L'avantage, c'est que c'est la Migros (les prix sont marqués, on trouve de tout, mais la carte « cumulus » ne marche pas…). L'inconvénient, c'est que c'est la Migros (il faut fouiller pour trouver des produits pas chers turcs, on a tendance à vouloir acheter des produits qu'on connaît, mais qui sont très chers…)

 

Sinon, il y a des petites épiceries un peu partout. Les prix ne sont pas indiqués (mais si on est allé à la Migros avant, on a une petite idée), et il faut parfois faire toute la rue des épiceries pour trouver ce que l'on cherche. Ce qui nous a surpris, c'est que l'huile d'olive est très chère.

 

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM locale, avec de la 3 G.

Facile à se procurer (il faut juste son passeport).

Coût : 49 LT (14,7 euros)

Sinon, le wi-fi est très facile à trouver et il est peu protégé, il est souvent en accès libre.

 

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

De 3,5 à 4,2 LT

1,05 à 1,26

pain

1 LT

0,3

Bouteille d'eau 1,5 L

1 LT

0,3

Restaurant 

– pizza

– durum kebbab

– kebbab sur assiette

 

– de 5 à 8 LT

– de 7 à 8 LT

– de 10 à 15 LT

 

– 1,5 à 2,4

– 2,1 à 2,4

– 3 à 4,5

Bière

8 à 10 LT

2,4 à 3

Coca-Fanta 1,5 L

2 LT

0,6

Huile d'olive (1 litre)

25 à 30 LT

7,5 à 9

coiffeur

15 à 20 LT

4,5 à 6

Camping (pour 1 nuit à  5, avec camion)

10 à 50 LT

3 à 15

Machine à laver (1 lessive)

10 LT

3

Visites touristiques (Ephèse ou Troie)

20 à 30 LT par adulte

6 à 9

SIM + 3 G

50 LT

15

 

 

 

 

 

 

IRAN – Novembre 2015

 

Visa:

Frontière Turquie – Iran (Bazargan)

Besoin d'un visa. Procédure pour obtenir un visa iranien depuis la Turquie :

  • Prendre contact avec une agence iranienne pour avoir un « numéro de référence », indispensable pour demander un visa (agence Touranzim, rapide et efficace, 56 dollars canadiens par personne. Le formulaire est assez fastidieux à remplir, mieux vaut avoir une bonne connexion. Le paiement se fait par virement bancaire. Nous avons obtenu notre « numéro de référence » en 5 jours). Pas besoin d'un billet d'avion, on peut faire une demande de visa sur une frontière terrestre. Comme point d'entrée et point de sortie, nous avons mis « Bazargan ». Comme itinéraire, nous avons mis Tabriz, Teheran, Qom, Isfahan, Shiraz avec un certain nombre de jours par ville et le nom d'hôtels trouvés dans le « Lonely Planet ».
  • Attendre 5 jours ouvrés pour que l'ambassade d'Iran à Erzurum reçoive notre « numéro de référence » et constitue notre dossier (c'est compliqué avec les jours ouvrés, car, en Turquie, c'est fermé le samedi et le dimanche, et, en Iran, c'est fermé le jeudi et le vendredi… En gros, du lundi au mercredi, on peut être sûr d'être efficace)
  • Aller à l'ambassade d'Iran à Erzurum (située vers la poste centrale et l'office du tourisme) le matin avec son « numéro de référence » . Se présenter voilée pour les femmes. Remplir des formulaires. 2 photos d'identité (voilée pour les femmes). Aller payer 50 euros par personne à une banque indiquée par l'ambassade. Revenir avec le reçu bancaire. Laisser son passeport.
  • Le lendemain, récupérer son passeport l'après-midi.
  • On a alors un mois pour entrer en Iran. Le visa est valable 30 jours.

Procédure pour prolonger le visa une fois en Iran :

  • Se présenter à la police des étrangers (à Ispahan, Roodaki street) à 7h
  • Payer des frais administratifs (photocopies, etc..) de 70'000 rials (1,80 euros)
  • Remplir des formulaires, passer dans différents bureaux, attendre…
  • Aller payer 345'000 rials (9 euros) par personne à la banque Melliat. Revenir avec le reçu. On a pris un taxi pour aller à la banque, le chauffeur a fait les démarches pour nous (coût de la course : 100'000 rials (2,5 euros).
  • Vers 12h, tout est fini, et le visa est prolongé d'un mois à partir de la date de la fin du 1er visa. 

 

Pour résumer, voici le calendrier : 

  • Lundi 28 septembre, le formulaire en ligne pour l'agence « Touranzim » est rempli, validé par l'agence (échange de mails très rapide)
  • Lundi 12 octobre, on se présente à l'ambassade d'Iran à Erzurum
  • Mardi 13 octobre, on a nos visas.
  • Samedi 17 octobre, passage de frontière, entrée en Iran
  • Jeudi 5 novembre, prolongation de notre visa à Ispahan (qui a été prolongé jusqu'au 17 décembre)

 

Monnaie

1 euro =     32'000 rials au poste frontière

        35'000 rials à Bazargan

        39'000 rials à Tabriz

        38'500 rials à Ispahan

        39'000 rials à Yazd

        37'500 rials à Bandar Abbas

 

La carte visa n'est pas acceptée. Il n'y a pas de distributeur. Les banques ne délivrent pas d'argent local, à moins d'avoir un compte en banque iranien.

Il faut donc venir avec du cash. Les dollars sont mieux acceptés que les euros dans les bureaux de change.

Pour changer ses euros en rials, il y a les « bureaux de change ». Nous l'avons fait une fois à Bandar Abbas, après avoir galéré pour trouver le bureau (les hôtels ne voulaient pas faire de change), les heures d'ouverture étaient folkloriques et le taux de change pas terrible. Sinon, cela s'est passé de particulier à particulier… A la douance, ce sont des escrocs avec des liasses de billets qui nous proposent des taux de change merdiques… A Tabriz, c'est un homme qui nous avait invités à manger chez lui qui nous a amené chez ses copains routiers qui nous ont changé 300 euros. A Ispahan, c'est un marchand de tapis, croisé dans la rue, qui nous a changé 300 euros après nous avoir offert le thé et installé dans son immense boutique. A yazd, c'est une touriste iranienne vivant aux USA qui nous a changé 100 euros, rencontrée dans une cour d'hôtel.

 

 

Gazoil, routes et assurances auto :

Pour faire du gazoil, c'est compliqué… Seuls les chauffeurs routiers ont droit à une carte pour aller à la pompe. Ils ont droit à 180 litres par jour et, grâce à leur carte, ils paient 3000 rials (0,07 centimes d'euro!) le litre de gazoil. Les particuliers n'ont pas droit à cette carte, car aucune voiture ne roule au diesel. 

 

Du coup, pour faire le plein, il y a deux solutions : 

         – Le patron du garage a une carte pour chauffeur routier en rab, et il nous fait le plein. Du coup, le prix varie… (maximum 6000 rials (0,15 centimes d'euro) le litre. Parfois, on est descendu à 5000 ou à 4000, mais rarement).

         

         – Le patron du garage est absent, ou il n'a pas de carte. Du coup, on attend qu'un chauffeur routier ne mette pas ses 180 litres et nous fasse bénéficier de quelques litres… Vers Bandar Abbas, on a mis ainsi bien 1h30 pour obtenir 150 litres à coup de 20 litres, 15 litres, discussions, négociations, tapes dans le dos et gros sourires….)

 

Les routes, dans l'ensemble, ne sont pas terribles. Nous n'avons pas pris les autoroutes, de peur d'avoir à payer un péage, elles doivent sans doute être excellentes ! Sinon, les routes nationales sont parfois très roulantes, puis, à l'arrivée d'une ville, il y a 50'000 ralentisseurs de la même couleur que le goudron et qu'on remarque au moment où la voiture devant nous fait un bond et un bruit d'amortisseurs effrayant… Parfois, une section bien goudronnée se transforme en piste sur quelques mètres ou kilomètres. Bref, le rythme n'est pas très régulier. La traversée des ronds points se fait au klaxon..

Dans Isfahan, le souci, c'est qu'ils ont planté de beaux arbres le long des avenues et, du coup, on est obligé de rouler sur la piste de gauche car les branches sont basses (les avenues sont à double voie, heureusement) et on a parfois de la peine à tourner à gauche… C'est pas grave, Isfahan est très joli du nord au sud !

 

Notre assurance auto est valable en Iran.

 

 

Bivouac :

Pas de soucis pour les bivouacs. Le seul problème est la gentillesse des gens, qui ont toujours envie de nous inviter à dormir chez eux ou qui nous proposent des endroits de bivouacs plus « sûrs », par exemple dans le parking de la mosquée… Du coup, on passe des soirées plus animées que prévues !

On n'a pas testé de camping (on ne sait pas, en fait, si le concept existe… Par contre, il y a de nombreux endroits avec des petites paillotes disponibles pour pique-niquer ou planter sa tente). Dans Isfahan, on a dormi dans la cour d'un hôtel 5 étoiles, en plein centre ville (comme ça, le parking était gardé et on avait le wi-fi, pour 300'000 rials par nuit, environ 7,70 euros). 

 

 

Eau et gaz :

On peut faire de l'eau dans les stations services. C'est gratuit. Elle n'est pas toujours potable. L'eau se dit « aab ».

 

Beaucoup de voitures roulent au GPL (qui se dit CNG). Il y a donc beaucoup d'endroits pour faire le plein de gaz mais, comme des imbéciles, on ne l'a pas fait (et maintenant, on est à Oman et faut bricoler tout un système car ils ne connaissent pas du tout le GPL, le diesel est trop bon marché) !

 

 

Courses :

On n'a jamais trouvé de « supermarché » avec les prix indiqués et des rayons de produits à perte de vue… Du coup, cela prend un peu de temps de faire les courses… Pour les fruits et légumes, il faut aller chez le marchand de fruits et légumes (logique). Ils ont toujours une balance, avec le prix affiché en chiffre arabe (enfin, ceux qu'on arrive à lire..), donc on voit le prix des produits. Pour le pain, il faut repérer des gens avec des galettes ou humer l'air et on découvre ainsi où est la « boulangerie » (en général, c'est une grande pièce avec le four au fond, de la farine en sac par terre, des galettes sur le comptoir qui donne sur la rue). On trouve aussi du pain sous forme d'énormes paquets de galettes extra-plates d'environ 70 cm sur 40 cm, très pratique à ranger… mais qui se conserve très longtemps. On les trempe dans l'eau pour les humidifier et les ramollir avant de les manger.

Et sinon, on fait le tour des épiceries, à la recherche de différents produits, avec, parfois, des prix indiqués sur la caisse enregistreuse en arabe (les chiffres qu'on n'arrive pas à lire). Le miel est très cher. Pour le papier toilette, une légende dit qu'on n'arrive pas à en trouver. Ce n'est pas vrai, mais c'est un papier toilette de qualité supérieure très épais qui bouche les toilettes et il se trouve à raison de 2 rouleaux par 2 rouleaux dans certaines épiceries… Pour tout ce qui est hygiène intime pour les femmes, ce n'est pas terrible et surtout pas très discret, car tout est rangé à 5 mètres au-dessus de la tête du vendeur, qui prend une grosse pince pour faire tomber des « protège-slips » pour éléphants… Mieux vaut faire le plein avant, en Turquie ou ailleurs.

 

 

Téléphone et internet :

On n'a pas essayé d'acheter une carte SIM, car les sites internet sont pas mal verrouillés en Iran, et on ne voulait pas se prendre la tête avec un système « VPN » pour surfer autrement… Du coup, on s'est branché sur le wi-fi local quand il y en avait (en particulier, à Ispahan, on s'est garé dans la cour d'un grand hôtel, dont on a obtenu le code wi-fi, ou sinon, on a pu utiliser le wi-fi chez les gens chez qui on était). Il semblerait que cela soit assez compliqué de se procurer une carte SIM pour les étrangers. Il faut la caution d'un Iranien.

        

 

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil

De 3'000 à 6'000 rials

De 0,07 à 0,15 

Pain (1 galette)

10'000 rials

0,25

Bouteille d'eau 1,5 L.

8'500 rials

0,21

Restaurant 

– kebbab e koubideh (brochette viande hâchée d'agneau)

– cuisse de poulet avec riz et salade

 

100'000 rials

 

150'000 rials

 

2,56

 

3,84

Bière

Oublie…

 

Coca-Fanta 1,5 L

(boisson locale = zamzam Coca)

15'000 rials

0,38

Huile d'olive (1 litre)

250'000 rials

6,41

coiffeur

Pas essayé..

 

camping

Pas essayé…

 

Machine à laver (service fait dans un hôtel pour tous nos draps, housses de couette…)

180'000 rials

4,61

Boîte de thon

50'000 rials

1,28

Tomates (le kilo)

10'000 rials

0,25

chips

15'000 rials

0,38

Visites touristiques (Ispahan)

150'000 rials par adulte

3,84

SIM et 3G

Pas essayé…

 

 

 

 

SULTANAT D'OMAN – Janvier 2016

Visa :

Poste frontière à Al Ain (Emirats Arabes Unis) et à Al Wasit (Oman).

Ce qui est particulier, c'est que le poste frontière d'Oman est à environ 40 kilomètres de celui des Emirats… On a donc dormi à Oman, sans avoir enocre eu le visa d'entrée…

Le visa se fait à la frontière. 

On peut prendre 1 mois (20 OMR = 48 euros par personne) ou 10 jours (5 OMR = 12 euros par personne). Le paiement ne se fait pas en cash, uniquement par carte visa.

Par contre, si on a pris un mois, on peut renouveler d'un mois (et pas de 10 jours) et, si on a pris 10 jours, on peut renouveler de 10 jours (mais pas de 1 mois). Du coup, le séjour en Oman, pour 6 semaines, coûte relativement cher.

Pour le camion, il faut payer une « taxe d'entrée » de 1 OMR (= 2,4 euros), payable uniquement par carte visa… Les douaniers ne connaissent pas bien le carnet de passage en douane. Bien leur montrer où faire les tampons, sinon ils risquent d'arracher la fausse page !

Pour renouveler le visa, aller à l'aéroport de Moscate. Petit guichet entre le hall d'arrivée et le hall de départ. Pas de cash, on doit payer uniquement avec une carte visa.

 

Monnaie :

1 euro = 0,413 OMR (environ.. au 1er janvier 2016)

Cartes visa acceptées partout (distributeur se dit ATM)

Beaucoup de distributeurs, mais ils ne fonctionnent pas toujours très bien (ils indiquent un solde insuffisant ou n'acceptent que des retraits de petits montants, pas de stress, le prochain distributeur fonctionne, et ils sont toujours dans un petit local climatisé)

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil est encore relativement bon marché. Le prix est presque toujours le même, sauf à la frontière et dans les endroits très perdus. Il y a beaucoup de stations services.

Il n'y a pas de péages. Le réseau routier, dans l'ensemble, est vraiment très bon et en pleine expansion (le revers de la médaille, c'est que certaines « pistes » au fond de wadi sont devenues de grosses routes!)

Nous avons pris une assurance-auto au poste frontière d'Al Wasit. Pour 30 jours au tiers, cela coûte 25 OMR (= 60 euros). Par contre, quand nous avons voulu prolonger notre assurance pour 30 jours supplémentaires, aucune agence à Moscate n'a pu le faire… nous avons roulé sans assurance pendant quelques jours.

 

Bivouacs :

Pas de soucis pour les bivouacs. 

 

Eau et gaz :

On peut faire de l'eau dans presque toutes les petites mosquées sur le bord de route. L'eau n'est pas toujours potable, elle sert pour les ablutions. Les hommes qui se rendaient à la mosquée au moment où nous faisions le plein nous ont toujours bien accueillis.

Par contre, vers Moscate et le bord de mer, c'était plus difficile. L'eau est stockée dans de gros bidons de 300 litres en forme de petits châteaux blancs, et on n'osait pas vider celui de la mosquée.

Pratiquement impossible de faire de l'eau dans les stations services.

Pour le gaz, il n'y a pas de station service avec du gaz. Aucun véhicule ne roule au GPL.

Par contre, on peut faire remplir sa bouteille de gaz portative dans une usine à gaz, si le gars à l'entrée est bien disposé et si son chef n'est pas dans les parages (cela se fait gratuitement et en toute discrétion).

 

Courses :

On n'a rien compris… On savait que le salaire moyen d'un ouvrier était de 200 OMR par mois (environ 470 euros), et pourtant, on a trouvé les supermarchés très chers… Peut-être qu'on n'a pas su trouver comment les gens s'approvisionnent.

On a privilégié les achats dans de gros supermarchés réputés pas chers (Lulu Hypermarket). Ces supermarchés sont très bien équipés, on trouve vraiment de tout, les prix sont indiqués, c'est comme en France. 

Les petites épiceries sont chères et beaucoup de produits ne sont pas étiquetés.

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM locale, avec de la 3 G.

Facile à se procurer (il faut juste son passeport).

Coût : Carte 3G (10 rials) + sim (2 rials) + tél (5 rials) = 40 euros

On peut racheter presque partout des cartes téléphoniques pour faire de la recharge (1G = environ 4 rials = 9,5 euros)

Sinon, on n'a jamais trouvé de wi-fi en libre accès…

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

0,146 OMR

0,35

Pain (5 petites galettes)

0,100 OMR

0,24

Bouteille d'eau 1,5 L

0,100 OMR

0,24

Restaurant 

– pizza (taille XL!)

– durum kebbab (très petit…)

– poulet + riz

 

– 2 OMR

– 0, 200 OMR

– 1 OMR

 

– 4,8

– 0,48

– 2,4

Bière

Oublie !

 

Coca-Fanta 1,5 L

0,400 OMR

0,96

chips

0,650 OMR

1,56

Lait (1 litre)

0,400 OMR

0,96

1 kg de cornflakes locales

1,640 OMR

3,93

375 Kellogs au miel

1,550 OMR

3,72

1 kg de nutella local (Finetti)

1,870 OMR

4,48

500 g beurre

1,4 OMR

3,36

200g café

1,750 OMR

4,2

1 boîte de thon à l'huile

0,450 OMR

1,08

Huile d'olive (1 litre)

4,2 OMR

10,08

coiffeur

1 OMR

2,4

Camping (pour 1 nuit à  5, avec camion)

Pas essayé…

 

Machine à laver 

Pas essayé…

 

Visites touristiques (fort de Nizwa)

0,500 OMR

1,2

SIM + 3 G

17 OMR

40,8

 

 

EMIRATS ARABES UNIS – Décembre 2015 puis fin Janvier 2016

Visa et entrée aux Emirats Arabes Unis depuis l'Iran :

Pas besoin de visas à l'avance. Il est délivré à l'arrivée aux Emirats Arabes Unis et est gratuit (incroyable!)

Nous sommes venus aux Emirats depuis l'Iran, en bateau. Voici les démarches :

-Ne pas aller à Bandar e Lengh, même si, sur le site internet de la compagnie de ferry « Valfajr », c'est indiqué que ce port est desservi…

-au port de Bandar Abbas (à l'ouest de la ville) se présenter tôt le matin le samedi ou le mardi.

-les douaniers à l'entrée du port vérifient le numéro de châssis de nombreuses fois, ils tamponnent le carnet de passage en douane à l'entrée.

-aller aux bureaux de la Valfajr compagnie, 100 mètres tout droit puis 100 mètres à gauche et négocier la traversée..

 

A Bandar Abbas (Iran), voici ce qu'il faut payer :

-prix par personne : 2'700'000 rials (par adulte dès 12 ans = 71 euros), 1'350'000 (par enfant jusqu'à 11 ans = 35,50 euros). Non négociable.

-prix pour le camion : 800 dollars (après de longues négociations… c'était parti pour 1000 dollars)

-bill of lading 2'289'000 rials (60,20 euros). Non négociable.

 

A Sharjah (Emirats Arabes Unis), après une nuit de traversée (Olive, Seb et Alex ont dormi dans le « salon » du bateau, sur des fauteuils d'avion. Coralie et moi avons dormi dans le camion, à côté des remorques frigorifiques… chaud et bruyant!), la sortie du bateau et du port est complètement folklorique… La sortie du bateau se fait de façon assez aléatoire… nous étions tout devant, mais il fallait laisser passer des camions garés derrière nous. Après de nombreuses manoeuvres, nous nous sommes retrouvés sur le quai.

Il y a une petite cahute juste devant le bateau avec un gentil Indien à l'accent indien qui nous prend ensuite en charge pour toutes les démarches :

-aller à la douane pour l'immigration. S'asseoir dans le bon groupe (les hommes en blanc, les femmes en noir, les autres). Après une heure, les douaniers arrivent et s'occupent des gens par groupe. Ils commencent par les hommes en blanc, puis les femmes en noir, puis les autres… donc, beaucoup d'attente. Le visa d'entrée aux Emirats est gratuit et valable 30 jours.

Ensuite, il faut s'occuper des démarches pour le camion, et là, ça devient très long !

 

-aller chercher des sous au distributeur (qui se dit ATM) dans le grand bâtiment administratif central.

-revenir vers l'Indien à la sortie du bateau, qui nous donne une petite feuille avec le nom des 5 bureaux où il faut aller.

-le « customs building » pour l'inspection stamp (stevedoring + delivery order charges) = 550 AED (141 euros)

-le « security gate » pour le « customs inspection » (Sharjah Customs Departement = 80 AED = 20,50 euros) + Sharjah Customs Inspection = 20 AED = 5 euros)

-le « customs building », mais à un autre bureau, pour « bill of entry » et « traffic departement » (Al Hili Marine Services LLC = 67 AED (16,75 euros) + 410 AED = 102,5 euros (delivery of charge) + 10 AED (miscellaneous, car le bateau est arrivé en retard.. donc, pénalité!) = 2,5 euros => total = 487, 50 AED = 121,875 euros

-le « yard X6 » pour le scanning du véhicule (gratuit, mais il faut s'imposer au milieu de tous les autres camionneurs qui veulent aussi faire « scanner » leur camion, c'est chaud! Des bakchichs circulent… mais notre copain Greg a été le plus fort, sans payer!)

 

=> Pour résumer, c'est long, très long (14 heures de négociations, discussions et attentes à Bandar Abbas,  10 heures de traversée, 9 heures de tracasseries administratives à Sharjah)

 

Sortie des Emirats Arabes Unis :

Chose très surprenante, il faut payer une « taxe de sortie » de 35 AED (8,75 euros) par personne (mais, quand on est 5, ça fait un total de 150 AED = 37,50 euros, payable uniquement par carte visa), pour aller à Oman.

Monnaie :

1 euro = 3,99 AED (environ.. au 1er décembre 2015)

Cartes visa acceptées partout (distributeur se dit ATM).

Beaucoup de distributeurs, et ils fonctionnent très bien.

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil est encore relativement bon marché. Le prix est toujours le même, mais il varie d'un mois à l'autre (baisse de 5 centimes en 2 mois). Il y a beaucoup de stations services.

En camion, c'est très compliqué de respecter la réglementation… Il y a des panneaux « interdits au camion » presque à chaque endroit où nous voulons aller… Il faut, normalement, emprunter les « trucks road », mais elles ne sont pas nombreuses et desservent des endroits très industriels. On s'est fait arrêter une fois par la police sur une autoroute interdite aux camions (mais certains camions sont tout de même autorisés, alors il y a des panneaux de limitation de vitesse pour les camions sur les autoroutes… du coup, on croyait qu'on était tout de même autorisés à rouler sur cette portion de route), ils étaient fan de la Juventus et notre camion étant originaire de Turin, ils se sont pris en photo devant le camion avant de nous laisser repartir pour la « truck road » officielle, sans amende…

Et l'autre truc compliqué, à Dubaï et à Sharjah, c'est que toutes les routes principales sont équipées de portiques qui flashent toutes les plaques minéralogiques. Il faut avoir un badge (appelé « salik ») pour être débité d'une petite somme sur son forfait « salik ». Si on n'a pas le « salik », on est facturé d'office de 100 AED (25 euros) à chaque portique… Au moment de sortir du pays, la police peut vérifier si notre plaque minéralogique n'apparaît pas sur certaines photos…

Pour se procurer un « salik », il faut avoir une carte de téléphone locale, car tout est géré par SMS… Ensuite, on « charge » le salik du montant qu'on souhaite. Cela met 24 heures pour que le « salik » soit activé.

Comme on n'avait pas envie de se prendre la tête avec le « salik », on a essayé d'éviter toutes les portions de routes principales, mais c'était un vrai casse-tête !

Nous n'avons pas pris d'assurance auto la première fois que nous sommes restés au Emirats Arabes Unis, mais on n'était vraiment pas à l'aise (on n'avait plus le courage, à la sortie du port de Sharjah, de chercher une assurance auto pour un mois). Par contre, quand on est revenu aux Emirats par Oman, le bureau d'assurance auto était devant la douane. On a pris une assurance au tiers pour un mois de 300 AED (= 75 euros).

 

Bivouacs :

Pas de soucis pour les bivouacs, tant qu'on est dans la nature. En ville, c'est bien sûr plus compliqué…

A Sharjah, Ahmad nous a gentiment laissé sa plage à disposition. Excellent accueil, mais il était en train d'installer un portique et la plage allait devenir payante…

A Dubaï, il y a quelques plages de libres vers la Jumeirah Palm, mais tout se construit très vite…

A Abu Dhabi, toute l'île de Saadiyat est interdite de stationnement pour les camping-cars (à moins d'aller à l'hôtel…). Il reste des plages de libre le long de l'autoroute qui relie Yas à Saadiyat.

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, les petites mosquées restent une bonne solution… On a toujours reçu un bon accueil. Sinon, les amis chez qui on a dormi nous ont fourni de l'eau.

Pratiquement impossible de faire de l'eau dans les stations services (sauf à la frontière, vers Al Ain).

Pour le gaz, certains taxis roulent au GPL, il y a donc du gaz dans certaines stations service, mais les embouts ne correspondent pas à toute notre panoplie d'embouts. On n'a donc pas fait de gaz aux Emirats

 

Courses :

C'est impressionnant, c'est comme en France (il y a des Carrefours partout, et même des Géant). Par contre, forcément, les produits qu'on a l'habitude d'acheter en France sont très chers… Cela prend donc pas mal de temps, dans le supermarché, pour dénicher les produits locaux à des prix normaux… Par contre, la tentation est bien sûr grande de se faire de petits plaisirs, ou d'acheter ce fameux produit qu'on ne retrouvera plus jamais au cours de notre voyage, et, au final, on se retrouve avec une grosse facture.

Nous n'avons pas essayé les petits vendeurs de légumes sur le bord de route ou les petites épiceries sans prix affichés, car, du fait qu'on ressemble à des expatriés, les tarifs étaient aussitôt multipliés par deux (on l'a constaté dans les garages et chez les artisans, quand on allait faire des devis sans un ami emirati avec nous)

 

Téléphone et internet :

Une personne rencontrée à la plage nous a offert une carte SIM.

On achète ensuite du crédit, et on choisit ce qu'on veut faire avec ce crédit (téléphone ou internet ou les deux). 

Les tarifs sont très élevés (1 G pour une semaine = 50 AED = 12,5 euros)

On peut acheter presque partout des cartes téléphoniques pour faire de la recharge.

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

1,81 AED (déc)

1,61 AED (fev)

0,45

0,40

Pain (5 petites galettes)

1,50 AED

0,38

Bouteille d'eau 1,5 L

1,15 AED

0,29

Restaurant 

– 1 kebbab à emporter (quartier des garages)

 

10 AED

 

2,50

Bière

Pas trouvé…

 

Coca-Fanta 1,5 L

2 AED

0,50

chips

6,5 AED

1,63

Lait (1 litre)

4 AED

1

500 g Kellogs coco pops

21,50 AED

5,38

500 g beurre

14 AED

3,75

1 boîte de thon à l'huile

3,50 AED

0,88

Huile d'olive (1 litre)

20 AED

5

coiffeur

Pas fait….

 

Camping (pour 1 nuit à  5, avec camion)

Pas fait…

 

Machine à laver 

Chez les amis

 

Visites touristiques

Pas fait…

 

SIM + 3 G

Carte SIM offerte

1G pour 7 jours = 50 AED

5 G pour 30 jours = 200 AED

 

 12,50

 50

 

INDE – Février à Avril 2016

Visa et entrée en Inde depuis Oman (visa) et Emirats Arabes Unis (shipping et avion)

Pour le visa, nous n'avons jamais su si nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir le faire à Oman ou si c'était interdit… (visa délivré uniquement aux citoyens d'Oman et des Emirats). Voici comment nous avons fait :

 

  – remplir les formulaires en ligne de l'ambassade d'Inde (https://indianvisaonline.gov.in/visa/indianVisaReg.jsp ). Pour ne pas se tromper, on peut suivre les conseils fournis sur http://www.vsi-visa.com/sites/default/files/notice-utilisationformulaire_indien.pdf

Nous avons demandé un visa à entrée multiple (à l'époque, nous pensions encore avoir le temps de faire un petit saut au Népal), d'une durée de 3 mois. Franchement, c'était stupide de demander seulement 3 mois. On a droit à 6 mois, autant demander les 6, ça laisse plus de marge de manoeuvre. Comme lieu d'entrée et lieu de sortie, nous avons mis Mumbai. Comme endroits à visiter, nous avons mis Mumbai, Dehli, Agra, Varanasi. Pour le détail de deux références, nous avons mis le nom d'un hôtel à Mumbai et le nom d'un hôtel à Oman.

Il faut « attacher » à ce formulaire une photo, de format 5×5, en JPG, de moins de 500 ko.

  – nous avons fourni un billet d'avion de Dubaï à Mumbai, puis de Mumbai à Dubaï, départ le 20 janvier, retour le 15 avril. Nous avons imprimé la réservation en ligne, avant le paiement.

  – pour l'entrée au Népal, nous avons joint à notre dossier le formulaire : 

2-MONTH RULE EXEMPTION REQUEST ON ACCOUNT

OF NEIGHBOURING TOURISM

FORMULAIRE DE DEMANDE DE DEROGATION A LA REGLE DES 2 MOIS DANS LE CADRE D’UN PARCOURS

TOURISTIQUE REGIONAL.

  – nous avons également fourni un billet d'avion de Mumbai à Katmandou et retour à Mumbai du 20 mars au 10 avril (réservation en ligne, avant le paiement)

  – une photocopie de la 1ère page de chaque passeport.

  – une photocopie du livret de famille

-2 photos d'identité par personne au format 5X5.

 

Une fois que le dossier est prêt, c'est là que ça devient rigolo…

Il ne faut pas aller à l'ambassade d'Inde, mais à un service habilité pour délivrer les visas, dont voici l'adresse : 

BLS International Services LLC

AL TAMIMAH BUILDING (Polyglot Institute)

'C' Block, 4th Floor,

Wattaya, Muscat.

Office Timing – Saturday to Thursday – 8.00 AM to 12.30 PM and 1.30 PM to 7.00 PM.

Submission Token : 8.00AM – 12.30PM and 1.30 PM to 5.30 PM only.

Emergency Visa Services has to be applied between 8am and 9 am Sunday – Thursday

DELIVERY TIME :: 5.30 PM – 7.00 PM

Break time – 12.30 PM to 1:30 PM.

Helpline: +968 – 24568970, 24568971 (9.00 AM – 5.00 PM)

 

Ensuite, BLS a pris notre numéro de téléphone d'Oman, puis nous a dit que, normalement, dans 5 jours ouvrés, nous allions recevoir un SMS pour venir récupérer nos passeports. Nous pourrions aussi être contactés par le consul d'Inde à Moscate, s'il souhaitait avoir des précisions sur notre dossier… Et ça n'a pas manqué. Nous avons reçu une convocation chez le consul, à l'adresse suivante : 

 

        Ambassade de l'Inde à Muscat, Oman:

      

         Jami‘at Al-Dowal Al-Arabiya Street Al Khuwair, Diplomatic         Area, P. O. Box 1727, Postal Code 112, Ruwi

        Muscat Oman

        TÉLÉPHONE (+968) 2468 4500

        FAX (+968) 2469 8291

        EMAIL indiamct@omantel.net.om

        SITE WEB www.indemb-oman.org

 

Nous avons été reçus par le 1er secrétaire du consul. Un homme charmant qui voulait juste savoir pourquoi on allait en Inde. Il nous a dit que, normalement, le consul d'Inde à Oman ne délivre pas de visas aux non-ressortissants d'Oman mais que, pour nous, il allait faire une exception, grâce à la lettre que nous avions fournie dans notre dossier de la part de l'ambassadeur de France qui appuyait notre démarche… Magie du destin, quand des courriers fantômes apparaissent opportunément dans un dossier… Et, du coup, le soir même, après 5 jours ouvrés, nous avons eu nos visas pour l'Inde (coût total = 219,47 euros pour les 5, pour les frais de BLS et les frais de visa).

Par contre, la date d'entrée en Inde était celle indiquée exactement sur notre demande de visa, et non une date à définir dans les 6 mois à venir. Ce qui fait qu'on a « perdu » un mois de visa, puisqu'il a démarré le 17 janvier et que nous ne sommes entrés en Inde que le 18 février…

 

Pour le shipping du camion, ça a été une très longue histoire…

SHIPPING

Nous ne pouvions pas louer un container, car notre camion est trop grand. Nous ne pouvions pas partager une « plateforme », car nous n'avions pas d'amis… Nous avons donc opté pour la solution « RoRo », en laissant les clés du véhicule dans les mains du destin… Au final, après avoir tout barricadé et dépouillé nous-même notre cabine, rien n'a été cassé ou volé sur le camion.

 

Nous avons contacté 3 compagnies de shipping aux Emirats Arabes Unis et en Inde : 

Afriwest Cargo (Gerda Ahiadormey Afriwest Cargo LLC

P.O Box 27753 Dubai – United Arab Emirates

Tel: +971-4-2247533 Fax: +971-4-2247317 Mob: +971-50-2309538

Email: gerda.ahiadormey@afriwestcargo.com ) Très gentille, très réactive à nos SMS, avec de très bons tarifs, mais elle n'a pas réussi à trouver un bateau en février…)

 

Sadikally Esoofally & Co. (Mr. Yusuf Raverwala et Mr Mustafa Merchant

Address : 32, Dock View Bldg, 2nd Floor, No. 1 Walchand Hirachand Marg, Next to Jahaz Bhavan, Above Chefs & Bakers, Ballard Estate, Mumbai – 400001 Tel : +91-22-22621107/22614677  Telefax : +91-22-22690281 Email : info@secoshipping.com / Website : www.secoshipping.com ) Egalement très gentils et très réactifs. Avec des tarifs un peu élevés lors du 1er devis, mais qui ont vite baissé lors d'une 2ème proposition, mais ils n'ont pas réussi à trouver un bateau en février…

 

Perform International Air & Sea Freight LLC (Office no : 709 – Blue Bay Tower – Business Bay – P.O. Box. 28588 – Dubaï – U.A.E.

Tel : +971 4 361 8458 |  Fax: +971 4 360 9475 | Mobile Dubai: +971 55 562 09 29 | Mobile France: +33 6 88 70 12 13 | Email : jj.gouelle@performair.fr  | Web : www.performair.fr )

 

Au final, nous avons gardé « Perform International Air » pour shipper de Dubaï à Mumbai (car ce sont eux qui nous ont trouvé le plus tôt un bateau) et «  Sadikally Esoofally & Co » pour la sortie du port.

 

Tarif de  « Perform International Air »: 

-Mise à FOB Jebel Ali : AED 2600,00 (650 euros)

-Fret maritime Jebel Ali / Mumbai : USD 46,00 / cbm. 

 

Ce qui nous a fait, pour notre camion de 740 x 220 x 383 cm une facture de 12804,50 AED (3200 euros) + 578 $ (on avait donné les mesures de la carte grise, mais, au final, il y avait 3 centimètres de plus en hauteur à cause d'une grille qu'on a rajouté sur le lanterneau et 40 centimètres de plus à l'arrière à cause des roues de secours) 

=> pour aller de Dubaï à Mumbai = 3'717 euros.

 

Nous avons été très déçus du travail de «Perform International Air ». C'est uniquement parce qu'ils nous ont trouvé un bateau avant début mars que nous avons fait appel à leurs services. De décembre à janvier, ils avaient augmenté leur tarif de 15% (et ils savaient qu'on allait payer, vu qu'on était pressé… Les autres compagnies n'avaient pas augmenté leur tarif…). Le passage en douane à Dubaï a été ultra-rapide (en 2 heures, tout avait été fait), avec les soucis suivants pour nous : les dimensions n'avaient pas été vérifiées et, ce n'est que 9 jours plus tard qu'ils nous ont dit qu'il fallait payer 578 $ de plus et que, tant qu'on n'avait pas payé, ils n'envoyaient pas l'original de la Bill of Lading (LE papier important pour récupérer le papier en Inde) à notre intermédiaire en Inde (heureusement, notre copain Richard à Dubaï est allé les payer en direct à leur bureau, on n'a ainsi pas perdu 4 jours à faire le transfert d'argent de banque à banque)… et surtout, ils ont rempli les documents trop rapidement, en se basant sur notre mail où nous avions donné des infos générales. Du coup, sur la Bill of Lading, le poids net était de 9 tonnes pour un poids à vide donné par le carnet de passage en douane de 9983 tonnes… Pour que les douaniers en Inde ne « voient » pas cette erreur, il a encore fallu rajouter pas mal d'argent et beaucoup de soucis. 

 

Le bateau, qui devait partir le 21 février, n'est parti que le 23. Nous avons dû amener notre camion au port déjà le 18 février, car le 19 et le 20 étaient un vendredi et un samedi, jours fériés. Au lieu d'être en ligne directe (ce que Perform International Air nous avait annoncé), il n'est arrivé à Mumbai que le 7 mars…

 

Pour gérer le temps sans le camion, nous avons fait ainsi :

-jeudi 18 février, nous avons été hébergé par notre copain Richard à Dubaï, (rencontré avec sa femme Katya sur un site d'escalade)

-vendredi 19 février, nous avons réservé un vol pour Kochi (Kerala), au sud de l'Inde et 4 jours à l'hôtel Dewland (4 étoiles avec piscine) à Kodanad (2000 INR la chambre pour 2 par nuit (26 euros = 52 euros pour la famille)). Ensuite, nous avons logé à Fort Cochin (Michael's Inn, chez John, homestay, 1100 INR la chambre pour 2 par nuit (14,50 euros = 29 euros pour la famille) puis chez Elim, la pension d'à côté, 1250 INR la chambre pour 2 par nuit (16,40 euros = 32,80 euros pour la famille)), à Kumilly (Thekkady Woods, très mauvaise adresse, chambres peu propres avec une odeur de friture dans tout l'hôtel, 2500 INR la chambre pour 2 par nuit (32,75 euros = 65,50 euros pour la famille), à Varkala (Akhils Beach Resort, 3 étoiles avec piscine, 2000 INR la chambre pour 2 par nuit (26 euros = 52 euros pour la famille)), à Mumbai (Sea Green Hotel, sur Marine drive, suite familiale avec 2 chambres, 7000 INR pour toute la famille par nuit (91,70 euros… Mumbai est très cher ! Cet hôtel était un peu vieillot et, le 1er jour de notre arrivée, la chambre était vraiment sale et poussiéreuse) et Bentley's Hotel, à Colaba, dans une « chambre familiale » où on était tous entassés dans la même pièce avec 2 lits avec matelas en paille super durs et 3 matelas posés par terre pour les enfants, 3380 INR pour toute la famille par nuit (44,30 euros))

 

Et ensuite, il a fallu payer pour sortir notre camion du bateau et du port… 

 

Tarifs de «  Sadikally Esoofally & Co » :

950 dollars pour tous les frais de douane et leurs services. Et 4'000 roupies (55 euros) cachées pour ne pas que l'erreur de poids empêche la sortie du port de notre camion.

 

Nous avons été très contents du travail fourni par cette agence. Ils ont respecté les délais (5 jours ouvrés pour sortir le bateau du port). Ils étaient très réactifs à nos SMS (whats app) et ont bien su gérer le problème causé par l'erreur de poids sur la Bill of Lading.

 

 

=> Au final :

  – nous avons attendu 3 semaines et demi un bateau (on nous avait annoncé un bateau pour le 25 janvier, mais ce n'est que le 18 février que nous avons enfin laissé notre camion au port. Nous avons donc « pétouillé » aux Emirats Arabes Unis pendant 3 semaines, en cherchant des bivouacs pas loin de Dubaï, avec de la connexion pour vérifier nos mails tous les jours…)

  – le shipping a duré 3 semaines (du 18 février au 11 mars)

  – le shipping a coûté 3'717 euros + 850 euros + 55 euros = 4622 euros

 

Monnaie :

1 euro = 75,61 roupies indiennes (environ.. au 1er avril 2016)

Cartes visa acceptées partout (distributeur se dit ATM).

Beaucoup de distributeurs, et ils fonctionnent très bien. 

Par contre, pour les faire fonctionner, il ne faut pas laisser la carte dedans. Il faut l'introduire et la ressortir tout de suite. Le montant maximum à retirer est de 10'000 roupies (environ 130 euros), mais on peut faire plusieurs retraits à la suite.

 Attention : parfois, certains distributeurs nous ont délivré 10'000 roupies, mais, au final, on a été facturé comme si 10'200 roupies avaient été retirées, et les frais de notre banque étaient plus élevés quand on retirait du cash à un distributeur que si on payait nos dépenses par carte visa.

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil coûte environ 50 roupies le litre (69 centimes d'euro). Le prix est toujours le même, mais il varie d'un mois à l'autre (baisse de 2 centimes en 2 mois). Il y a beaucoup de stations services.

Dans certaines régions, il y a des péages pour les autoroutes et les routes nationales (et les routes départementales sont tellement pourries qu'il faut vraiment avoir le temps pour les emprunter… elles ne sont parfois pas goudronnées, ou goudronnées en « patchwork » avec des plaques partout, on fait du 20 km/h sur les routes départementales). 

Pour les péages, bien préciser son poids pour payer le bon prix. Les voitures vont jusqu'à 5 tonnes, les LCV (light commercial vehicle) jusqu'à 11 tonnes, les camions vont de 12 tonnes à 40 tonnes. Pour nous, évidemment, on voulait à chaque fois nous faire payer le prix « camion » (qui est toujours le double de celui du LCV, lui-même le double de celui de la voiture). Mais, on ne bougeait pas en attendant que l'employé ait contacté tous ses chefs et reconnaisse que nous ne faisions pas 12 tonnes. Ça prenait parfois du temps (pour des sommes dérisoires… le péage pour LCV est souvent de 100 ou 150 roupies, 1,38€ ou 2,07€, mais on n'avait pas envie de payer l'équivalent d'un bon resto juste pour une histoire d'apparence!).

Et pour la conduite, c'est facile, tout est inversé. 

On conduit à gauche. 

Les véhicules qui arrivent depuis une petite piste, une ruelle sur une route importante sont prioritaires (bien souvent, on a vu des motos nous surgir sous les roues et regarder ensuite s'il y avait quelqu'un sur la route…)

Dans un rond point, c'est ceux qui tournent qui s'arrêtent et ceux qui entrent sur le rond-point qui sont prioritaires.

Pour dépasser, c'est celui qui dépasse qui est prioritaire. Ce sont aux autres à s'arrêter, à se mettre dans le fossé, à faciliter le dépassement de l'autre fou qui klaxonne pour impressionner encore plus ! 

Bien sûr, les 3 dernières informations sont fausses au niveau du code de la route indien, mais c'est ce qui se passe dans la réalité.

 

Et, dans la hiérarchie des véhicules, les bus sont les plus tarés ! Quand on entend leur klaxon fou, il faut se planquer tout de suite ! Ensuite, viennent les camions qui n'ont pas de très bons freins et qui, du coup, gardent une vitesse constante même s'ils traversent un carrefour avec des voitures à l'arrêt. Ensuite, les voitures en forme de jeep blanches, conduites par des pseudo-riches qui se la pètent et veulent se prendre en photo tout en nous dépassant sont relativement imprévisibles.. Et les motos sont les spécialistes pour se faufiler sur notre gauche ou notre droite au moment où on s'y attend le moins. Finalement, les plus tranquilles sont les conducteurs de chars tirés par des boeufs ou des dromadaires…

 

Pour les routes, notre camion avait parfois un gabarit un peu trop grand pour pouvoir aller sur des petites routes (problème de hauteur avec les fils, et de largeur avec tout ce qui traîne sur la route…). Nous avons ainsi renoncé d'aller voir les sources du Gange, car la route pour y aller était trop étroite.

 

Nous n'avons pas pris d'assurance auto en Inde. On nous avait dit que, de toute façon, on ne pouvait pas se faire assurer pour moins d'un an et que ça ne servait à rien car, quoi qu'on ait fait, s'il y a un accident, il vaut mieux partir sans laisser d'adresse… On a testé la méthode à Mumbai où un gars est venu accrocher méchamment l'aile arrière gauche de sa voiture sur notre pare-choc. On lui a fait signe que c'était de sa faute et on est parti… (on n'était pas très fiers quand même…)

 

Bivouacs

Pas facile de trouver la tranquillité… Même dans les bivouacs les plus improbables au milieu de la forêt on a été démasqués par des bergers, des oisifs, des curieux, qui venaient dès 6h30 du matin nous demander de nous réveiller pour partager le café au lait avec eux ou faire des selfies… 

Et si on est vraiment au milieu de rien, il y a soit des moustiques, soit des trains, soit une chaleur atroce, soit tout à la fois.

Bref, on a eu beaucoup de peine à avoir au moins une nuit complète de bon sommeil en 6 semaines en camion en Inde…

Par contre, c'est facile de trouver un petit chemin ou une petite route qui mène à rien.

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, on en a toujours trouvé dans les stations services. L'eau se dit « pani » en Hindi. Par contre, même si on traite l'eau avec des pastilles et même de l'eau de javel (avec la chaleur, des petites algues commençaient à se former dans notre réservoir d'eau), on n'a jamais utilisé l'eau du réservoir pour faire la cuisine. On s'en est servi seulement pour la douche et la vaisselle.

Pour le gaz, certains taxis roulent au GPL, il y a donc du gaz dans certaines stations service. Les embouts correspondent à nos embouts européens. Par contre, ce n'est que vers les grandes villes que nous avons trouvé du GPL.

 

Courses :

Cela prend beaucoup de temps et beaucoup de patience. Il n'y a qu'à Mumbai qu'on a trouvé un « supermarché » local bien achalandé. Sinon, il faut faire les courses dans plein de petites échoppes différentes. Les fruits à un endroit, les légumes à un autre, le riz quelque part et le produit vaisselle ailleurs. C'est relativement fatiguant. Les prix, en général, sont imprimés sur les produits, à côté de la date de péremption (c'est là qu'on se rend compte qu'il ne faut pas être trop regardant sur les dates), mais, les vendeurs font souvent semblant d'avoir des prix hors taxes ou dépassés pour nous facturer plus. Ça aussi, c'est relativement fatiguant…

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM lors de notre arrivée à l'aéroport à Kochi (Kerala), avec un abonnement 3 G et téléphone local illimité pour 30 jours pour 900 roupies, mais on s'est bien fait arnarquer… Le vendeur ne nous a jamais crédité pour 30 jours et, après 15 jours, on est allé dans une vraie boutique « airtel » et on a rechargé avec le vrai abonnement de 30 jours à 3 G pour 827 roupies.

Il y a du wi-fi dans presque tous les hôtels et restaurants, mais ce n'est parfois pas très rapide. 

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

50 INR

0,69

Pain (5 petites galettes)

50 INR

0,69

Bouteille d'eau 1 L

20 INR

0,27

Restaurant 

– plat en sauce avec poulet

– riz

– petites galettes à emporter

 

120 à 290 INR

50 à 150 INR

20 INR les 100g.

 

1,65 à 4

0,69 à 2,07

0,27

Bière (au restaurant)

180 INR

2,48

Coca-Fanta 1,5 L

70 INR

0,96

chips

40 INR

0,55

Lait (1 litre)

58 INR

0,80

300 g Kellogs coco pops

122 INR

1,68

500 g beurre

400 INR

5,52

1 kg fromage

400 INR

5,52

Huile d'olive (1 litre)

450 INR

6,21

coiffeur

120 INR homme

200 INR fille

400 INR femme

1,65

2,76

5,52

Camping (pour 1 nuit à  5, avec camion)

Pas fait…

 

Machine à laver (arnaque… à la pièce)

400 INR

5,52

Visites touristiques

250 INR

3,45

SIM + 3 G

Arnaque à l'aéroport

abo 3G pour 28 jours de 5 Giga

 

900 INR

827 INR

 

12,42

11,41

 

PAKISTAN – 15 Avril au 11 Mai 2016

Visa et entrée au Pakistan

Pour le visa, on ne peut  obtenir un visa pour le Pakistan QUE dans son PAYS d'ORIGINE. Si on est en voyage, il faut donc envoyer son passeport en France et utiliser les services d'une agence qui s'occupe de faire le visa.

Nous sommes passés par l'agence « VSI international », qui a été très compétente.

Visa Sourire International VSI

2 Place des Hauts Tilliers

92230 GENNEVILLIERS

Tél. : 08.26.46.79.19

Fax : 08.26.49.79.20

www.vsi-visa.com

 

Le visa de tourisme pour 1 entrée (30 jours) coûte 42 euros par personne. L'agence VSI international facture 27,60 euros par personne pour les frais d'agence.

Les frais d'envoi de nos passeports par DHL à Moscate (Oman) ont été de 80 euros. L'agence VSI nous a facturé 108 euros pour le renvoi de nos passeports avec DHL pour Moscate (Oman)

 

Les pièces à fournir sont les suivantes (tout se trouve très bien expliqué sur le site VSI international) :

  – 2 photos d'identité, format standard

  – un formulaire d'application pour le visa de l'ambassade pakistanaise (PDF)

  – une liste des « list of prohibited areas in Pakistan » signée

  – une lettre d'invitation de la part d'une agence pakistanaise. Nous avons fait appel à l'agence « Pakistan Holiday Tours », qui nous avait été recommandée par des amis. Le patron s'appelle Sayed, il est très sympa. Il nous a envoyé la lettre d'invitation en PDF gratuitement, puis, lorsque nous étions au Pakistan, nous l'avons rencontré pour le payer (50 euros). Il nous a fourni un descriptif avec des excursions pendant 30 jours depuis Islamabad jusqu'à Sost, au bout de la Karakorum Highway.

 

Voici son contact :

Sayed Rahman, Pakistan Holiday Tours, Gulmit Gojal Hunza Gilgit Baltistan Pakistan

Phone no+92 0512263996 Cell#00923465340123,

Email;info@pakistanholidaytours.com pakistanholidaytours@gmail.com

www.pakistanholidaytours.com

 

  – nous avons également fourni, pour bétonner le dossier, un billet d'avion Dubaï-Islamabad et retour, ainsi qu'une attestation de salaire.

 

Nous avons posté nos passeports le 24 décembre 2015, et nous les avons récupérés, avec le visa pakistanais à l'intérieur, le dimanche 10 janvier 2016. 

Nous sommes entrés au Pakistan par Wagha. C'est très tranquille, il n'y a presque personne… 

 

Monnaie :

1 euro = 119 roupies pakistanaises (PKR) (environ.. au 15 avril 2016)

Nous avons eu des problèmes, la première semaine, pour retirer des sous aux distributeurs, car notre carte visa ne voulait pas fonctionner. Nous avons envoyé un mail à notre banque pour valider des retraits au Pakistan, et, finalement, nous avons pu retirer de l'argent dans les distributeurs de la banque NHL.

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil coûte entre 70 à 80 roupies le litre (entre 58 et 67 centimes d'euro). Le prix n'est pas fixe dans tout le Pakistan. En montagne, le gazoil est plus cher. 

Il y a des péages sur l'autoroute. Par contre, le prix est assez folklorique… Certaines sections nous ont été « offertes ». Pour d'autres, on était, avec notre camion, dans la catégorie 3, mais cela reste très bon marché (maximum 300 roupies à un péage, 2,5 euros)

La conduite est à gauche.

Les autoroutes sont de très bonne qualité, les routes nationales également. Par contre, sur la Karakorum Highway, les récents glissements de terrain rendaient certaines sections assez sportives, une « piste » ayant été creusée dans les éboulis sur de nombreuses sections. C'est rassurant de voir de gros camions s'engager sur ces pistes, on sait qu'on passera aussi bien qu'eux.

La route qui va de Gilgit à Skardu est à une seule voie, ce qui rend les croisements parfois délicats et elle est, à certains endroits, creusée à flanc de montagne, ce qui oblige à aller proche du vide pour être sûr que notre cellule de 4 mètres de haut ne touche pas la paroi supérieure… assez sportif !

Les gens ont une conduite beaucoup moins bruyante qu'en Inde. Le klaxon n'est presque plus utilisé. Par contre, les conducteurs de bus continuent d'être très pressés, les gens avec de grosses voitures aussi, et ça ne facilite pas toujours la manoeuvre, quand ils viennent s'entasser là où il fallait attendre pour laisser passer un gros camion…

Nous n'avons pas pris d'assurance auto au Pakistan.

 

Bivouacs

A Lahore, nous avons dormi devant un poste de police.

Entre Lahore et Islamabad, aucune patrouille de police avec nous, on a pu se garer où on voulait.

A Islamabad, bon emplacement pour dormir sur le parking du « Rose and Jasmin Garden ».

Depuis Besham, sur toute la Karakorum Highway jusqu'au poste d'entrée de Karimabad, nous avons été sous escorte policière. Nous avons donc dû dormir là où les policiers nous l'indiquaient, dans le poste de police ou dans une cour d'hôtel.

A Skardu, nous avons pu bivouaquer dans la nature, car il y avait un « hôtel » pas loin et des policiers sont restés dans cet hôtel pour nous « surveiller » de loin.

A Karimabad, pas de surveillance policière, nous avons pu dormir où on voulait (sur une petite plateforme en béton devant un hôtel en réfection, vue magnifique!)

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, on en a toujours trouvé dans les stations services (cela se dit également « pani », comme en Inde). Par contre, l'eau est parfois un peu « terreuse », surtout en zone de montagne.

Nous n'avons pas cherché de gaz au Pakistan, car notre réservoir était encore plein. A Karimabad, nous avons trouvé des petites bouteilles de gaz pour réchaud. 

 

Courses :

On n'a pas vraiment trouvé de « supermarché », mais presque toutes les petites épiceries au bord de route sont vraiment bien équipées. C'est donc relativement facile de faire ses courses.

Par contre, les prix augmentent singulièrement en zone de montagne. Nos repères d'Islamabad étaient parfois un peu trop bas par rapport à Chilas, puis à Gilgit, puis à Karimabad. On s'énervait après les commerçants en leur disant qu'ils nous faisaient un prix un peu trop « touristique », mais on a compris, ensuite, que cette inflation due à l'altitude était la même pour toute la population. Ainsi, un kilo de tomates à Islamabad est 40 roupies, mais c'est normal qu'il soit 70 roupies à Karimabad.

Au final, les prix proposés dans les épiceries sont honnêtes. Par contre, pour tout ce qui est « souvenir » ou autres produits, il faut bien marchander.

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM lors de notre arrivée à Islamabad.

On n'a pas pu profiter longtemps de notre abonnement 3G, car, dès qu'on était à Chilas, il n'y a plus que du « edge ». C'est donc très lent. On avait de la peine à relever nos mails. Par contre, tous les sites internet sont ouverts, il n'y a pas de « sites interdits ».

On n'a jamais trouvé de wifi gratuit (mais on n'a également jamais été à l'hôtel et, dans les petits restaurants où on a mangé, il n'y avait pas de wi-fi.)

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

70 à 80 PKR

0,59 – 0,67

Pain (5 petites galettes)

50 PKR

0,42

Bouteille d'eau 1,5 L

50 PKR

0,42

Restaurant 

– resto routier

– resto « classe »

 

– 100 PKR le plat 

– 350 PKR le plat 

 

– 0,84

– 2,94

Bière (au restaurant)

Pas trouvé…

 

Coca-Fanta 1,5 L

90 PKR

0,75

chips

50 PKR

0,42

Lait (1 litre)

110 PKR

0,92

350 g corn flakes locales

320 PKR

2,68

500 g beurre

Pas trouvé…

 

1 kg fromage

Pas trouvé…

 

Huile de tournesol (1 litre)

170 PKR

1,42

coiffeur

150 PKR

1,26

Camping (pour 1 nuit à  5, avec camion)

Pas fait…

 

Machine à laver 

Pas fait…

 

Visites touristiques

500-600 PKR

4,2 – 5,04

SIM + 3 G

1'000 PKR

8,40

 

 

 

CHINE – 11 au 17 Mai 2016

Visa et entrée en Chine

Pour entrer en Chine avec son propre véhicule, il faut forcément passer par une agence chinoise. Au moment de notre voyage, on n'avait pas le droit d'entrer en Chine par ses propres moyens avec son propre véhicule, mais il semblerait que les choses soient en train d'évoluer.

Nous avons fait appel à l'agence chinoise suivante : 

 

Kashgar New landInternational Travel Service

newlandtravel@hotmail.com

www.kashgarsilkroad.com

Adiljan:+86 (0)18999099456

Ablimit:+86 (0)13399980188

Office : +86 998 2524 505 

Fax: +86 998 2535277

 

Ses tarifs étaient les meilleurs marchés, bien que cela reste super cher ! Nous nous étions groupés avec un couple de motards pour partager les frais. Au final, nous avons payé 1500 $ à cette agence pour 5 jours en Chine, après de nombreuses négociations… 

 

Voici le devis que l'agence nous avait envoyé :

 

Quotation for 2 pax with 1 truck: 

1.Documents fee for  motor bikes. 500.$   (Includes Xinjiang Regional Authorization letter fee, Approval letter from Regional Department of Immigration office, Approval letter from Regional police department, approval letter from The committee of Port Supervision and Approval letter from Regional Tourism Beruoe)       

2.Health screening fee: 9$/

3.Translation fee for documents: 30.$

4.Fee for getting temporary license and temporary number plate :30.$

5.Vehicle examination fee: 20.$

6.Vehicle deceleration fee: 250.$/bike/time x 2times = 500.$

7.Insurance fee:  10.$ ( above  250 CC)  

                                        TOTAL = 1099 $

8.Tour Guiding Fee:83.$/day x 4days =332.$  => pas utilisé

9.Guiding vehicle fee:500.$ (Tashkurgan to Kashgar and Kashgar to Torugart)  => en fait, notre guide chinois nous a souvent laissé rouler tout seul… On l'a retrouvé par hasard 30 km avant Kashgar et on a fait le trajet Kashgar – poste frontière avant Torugart tout seul

10.Hotel fee in Tashkurgan: 45.$/day/room => en réalité, on a dormi à 5 dans une chambre spacieuse avec douche + WC pour 30 euros à l'auberge de jeunesse

11.Hotel fee in kashgar:40.$/day/room x 2days =80.$ => on a dû, de fait, rester 4 nuits à Kashgar, à cause du week-end (on est arrivé un jeudi à Kashgar, et il a fallu attendre lundi matin pour que tout soit prêt). On n'a pas eu d'autre choix que de se garer dans la cour d'un hôtel pour 15 euros la nuit.

12.Hotel fee for guide in Tashkurgan:35./day/room x 1room x 1day=35.$ 

13.Meals fee for guide and driver:9.$/day/person x 4days x 2person=72.$ = on n'a jamais eu de « driver » et on n'a jamais mangé avec notre guide…

The quote only include above items.

Total: 2153.USD 

 

Au final, le calendrier a été respecté, nous sommes bien entrés en Chine le 11 mai et ressortis le 17 mai. Par contre, la communication avec notre contact chinois, sur place, a été assez lamentable… Sadiq (c'est son nom) jouait un double jeu, en prétendant qu'il n'était que l'employé de l'agence et que, si on avait des remarques à faire, il fallait les faire à son patron… Ce qu'on lui a le plus reproché, c'est de ne pas être clair du tout sur l'emploi du temps pour traverser la frontière du Pakistan à la Chine (c'est difficile de quitter le Pakistan et d'entrer en Chine la même journée, du fait des distances entre les postes frontières et du décalage horaire de 3 heures avec la Chine, heure de Pékin), et d'être un peu mal organisé, malgré le bon salaire qu'on lui a laissé (il avait oublié des papiers au bureau le lundi matin, ce qui fait qu'il est arrivé à la frontière sino-kirghize un peu tard, il a cafouillé pour nous aider à trouver un ATM, il nous a souvent laissé nous débrouiller tout seul pour trouver le bureau d'immigration, alors que tout était écrit en chinois…). Par contre, au niveau de l'échange de mail, l'agence est très réactive (bien qu'elle ne réponde jamais précisément à nos questions…)

 

Visa :

Pour le visa, nous l'avons fait à Mumbai (Inde). Les démarches pour obtenir le visa sont relativement faciles, étant donné que l'entrée en Chine se fait par le biais d'une agence de voyage, qui nous fournit tous les documents demandés (attestations et itinéraires) 

Voici les pièces à fournir : 

-un formulaire de demande de visa (format PDF qu'on trouve sur internet, en anglais et chinois, pour que ça passe mieux… nous avions le formulaire en français et chinois, il a failli être refusé, bien que les rubriques soient exactement les mêmes!)

-une lettre d'invitation d'une agence chinoise

-les adresses des hôtels où nous allions séjourner en Chine (mais rien n'a été vérifié, une fois que nous étions en Chine… La 1ère nuit, nous avons dormi dans l'auberge de jeunesse de Tashkurgan pour 200 CYN (30 euros) la nuit pour une chambre de 5. Ensuite, nous avons pu dormir dans notre camion dans la cour d'un hôtel à Kashgar, pour 100 CYN (15 euros) la nuit – on était un peu dégouté par le tarif, mais c'est notre agence chinoise qui a « négocié » pour nous et on n'a rien pu dire)

-un descriptif de notre itinéraire en Chine, fourni par notre agence chinoise

-une photocopie de la 1ère page du passeport, ainsi qu'une photocopie de la page du visa indien.

-deux photos passeport de format standard

 

Pour obtenir le visa chinois à Mumbai, il faut passer par une agence, qui transmet ensuite le dossier au consulat de Chine où, normalement, nous n'avons pas besoin d'aller.

 

L'adresse de l'agence où il faut déposer son passeport pour demander le visa est tout près du consulat, je ne me rappelle plus le nom exact de l'immeuble, mais c'est sur la route Vidhan Bhavan Road, tout prêt du Trident Hotel, sur Marine Drive.

 

L'adresse du consulat de Chine à Mumbai est la suivante :

Consul-General: Mr. Niu Qingbao

Deputy Consul-General: Mr. Li Xiangyang

Address: 9th Floor, Hoechst House, 193 Backbay Reclamation, Nariman Point, Mumbai 400021, India

Tel: +91-22-56324303/4/5/6

Fax:+91-22-56324302 (Consulate Office)

website: http://mumbai.chineseconsulate.org/eng/

E-mail: chinaconsul_mum_in@mfa.gov.cn 

chinatrade@wsnl.net(Commercial Office)

 

Nous sommes allés au consulat pour demander une procédure accélérée pour toute la famille (cela coûtait plus cher, mais on en avait marre d'attendre à Mumbai). Les citoyens français peuvent avoir un visa en 24 heures. Par contre, pour les citoyens suisses, c'est forcément 3 jours ouvrés… La secrétaire du consul n'a jamais voulu entrer en matière pour nous obtenir le visa pour toute la famille en 24 heures… Nous avons donc déposé notre demande un lundi matin et avons récupéré nos 5 passeports le jeudi matin.

 

Le coût pour un visa est de 3782 INR (52,20 euros)

 

Il n'y a pas de date précise d'entrée dans le pays sur le visa. Nous avons 3 mois pour entrer en Chine, pour une durée de 30 jours (mais, de toute façon, nous n'avions pas d'autre choix que d'entrer en Chine le 11 mai, puisque c'est la date à laquelle notre agence chinoise a complété tous les papiers).

 

L'entrée en Chine depuis le Pakistan ne semble pas être réalisable en un jour (en tout cas, pas avec notre camion…).

La douane de Sost (Pakistan) ouvre à 9 heures. Les formalités prennent environ 45 minutes.

Le col du Khunjerab est à 80 kilomètres de Sost (attention, il faut garder quelques roupies pakistanaises, car il faut payer 800 PKR (environ 7 euros) par personne (adultes) pour entrer dans le parc national du Khunjerab Pass.

2 kilomètres après le col, côté chinois, il faut avancer sa montre de 3 heures (heure de Pékin). Là, il y a un premier « check post », qui s'occupe de la douane (le camion et les marchandises), et non de l'immigration. La visite du camion, le passage au scanner, l'installation d'une caméra sur notre pare-brise et le « body-check » pour les humains prend environ 1 heure.

Ensuite, il faut rouler environ 120 kilomètres pour arriver à Tashkurgan, où se trouve le « Immigration Hall » (sur la gauche de la route, gros bâtiment avec des militaires, mais rien n'est écrit en caractère latin…). L'immigration prend beaucoup de temps… car il y a beaucoup de douaniers désoeuvrés et chacun veut avoir sa « tâche » à faire (tu donnes ton passeport à l'un, un autre te donne un formulaire, un 3ème te demande de ne pas sourire devant une caméra, etc…) Et là, cela devient trop tard pour tout terminer à temps, car il faut encore faire de la paperasse pour l'immigration du camion.

Il faut donc garer le camion dans une cour sous haute-surveillance et aller dormir à l'hôtel.

Le lendemain, à 11 heures, heure de Pékin, les formalités peuvent reprendre. On a attendu une heure devant le portail de la cour sous haute-surveillance pour récupérer notre camion (mais sans le stress d'aller d'un bureau à l'autre, c'est notre contact chinois qui s'en est chargé).

Nous étions sensés entrer en Chine le 12 mai, nous avons donc quitté le Pakistan le 11 mai, afin d'être à la bonne date au poste d'immigration pour le camion à Tashkurgan. Pas d'inscription dans le carnet de passage en douane. Nous avons reçu les plaques chinoises et le permis de conduire chinois le jour de notre départ pour le Kirghizstan….

 

Monnaie :

1 euro = 7,31 yuan (CNY) (environ.. au 11 mai 2016)

Le premier distributeur est à Tashkurgan. Pas de problème pour retirer de l'argent.

Par contre, il a été difficile de changer nos dernières roupies pakistanaises, cela se fait en douce chez des marchands pakistanais installés à Kashgar, avec un taux de change pas très favorable (du coup, on a changé directement nos roupies pakistanaises en som kirghizes).

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Nous n'avions pas le droit de rouler en Chine sur un autre trajet que celui du Khunjerab Pass au Torugart Pass, via Kashgar, ce qui fait qu'on n'a pas eu besoin de refaire le plein. Il y a une station service à Sost (au Pakistan), où nous avons fait un gros plein, et cela a amplement suffi pour aller à la prochaine station au Kirghizstan (qui se trouve pourtant à Nahrin, à 200 kilomètres du Torugart Pass)

Il y a un péage pour aller de Kashgar au poste d'immigration de Kayratkän. Nous n'avons pas pris l'autoroute tout du long, ce qui fait qu'on n'a payé que 5 yuan (70 centimes d'euro).

La conduite est à droite. Par contre, tous les panneaux sont exclusivement en chinois, il n'y a aucune retranscription en caractère latin. On a donc le nez sur le GPS.

La route du Khunjerab Pass à Tashkurgan est excellente. Par contre, la route de Tashkurgan à Kashgar est en travaux sur presque 70 kilomètres… c'est très lent, très boueux, très chaotique.

La route de Kashgar au Torugart Pass est très bonne.

Les gens ont une conduite tout à fait raisonnable. Le seul problème rencontré était plutôt lorsqu'on sortait du camion… A Kashgar, il y a beaucoup de scooters électriques, et on ne les entend pas du tout arriver.

Je crois que nous avions une assurance auto fournie dans la prestation offerte par notre agence chinoise.

 

Bivouacs :

Aucun bivouac possible…

A Tashkurgan, le camion a été mis « en quarantaine » dans la cour du bâtiment de la douane.

A Kashgar, on a dû dormir dans la cour d'un hôtel, pour 100 yuan (environ 15 euros) par jour.

 

Eau et gaz :

Les employés de l'hôtel ont accepté de nous prêter un tuyau une première fois, mais n'ont pas voulu qu'on fasse le plein d'eau le jour avant notre départ…

Nous n'avons bien sûr pas cherché de gaz en Chine…

 

Courses :

Il y a beaucoup de supermarchés, qui vendent de tout, avec les prix affichés. Bien sûr, si on va au bazar, il faut marchander…

 

Téléphone et internet :

Nous n'avons pas acheté de carte SIM.

Durant notre petit séjour à Kashgar, nous avions accès au Wi-Fi de l'hôtel, mais la connexion était très lente…

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

Pas fait…

 

Pain (petite boulette ronde un peu salée)

5 CNY

0,68

Bouteille d'eau 1,5 L

Je ne sais plus…

 

Restaurant 

– petit bistro à l'emporter

– resto « classe »

 

– 10 CNY le plat 

– 15 CNY le plat 

 

– 1,36

– 2,05

Bière

15 CNY

2,05

Coca-Fanta 1,5 L

Pas acheté

 

chips

8,50 CNY

1,16

Visites touristiques (vieille ville)

30 CNY

4,1

 

KYRGYZSTAN – mi-mai à début juin 2016

Visa et entrée au Kirghizstan

Pour une fois, c'est super facile ! 

Il n'y a pas besoin de demander un visa pour entrer au Kirghizstan, si on y reste moins de 30 jours. Il suffit donc d'arriver à la douane et de présenter son passeport. L'entrée au Kirghizstan est gratuite.

Par contre, pour le camion, il faut payer une « taxe anti-pollution » de 2500 som (environ 33 euros). Si on n'a pas la monnaie locale, les douaniers font un taux de change merdique (280 yuan, environ 38 euros).

Pas besoin de montrer le carnet de passage en douane.

 

Monnaie :

1 euro = 76 som kirghizes (KGS) (environ.. au 20 mai 2016)

Aucun problème pour retirer des sous au distributeur (montant maximal, à chaque fois, de 8000 som, mais on peut faire plusieurs retraits). Par contre, le premier distributeur est à Nahrin, à 200 kilomètres du Torugart Pass.

Impossible de changer nos yuan à Nahrin, il a fallu attendre Bishkek, où se trouvent de vrais bureaux de change officiels.

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil coûte entre 29 à 32 som le litre (entre 38 et 42 centimes d'euro). 

Nous n'avons rencontré qu'un seul péage, sur la route de Bishkek à Kara-Balta (au sud ouest de Bishkek), et il était salé… (on nous demandait 40 dollars, puis ça a baissé à 20 dollars quand l'employé a compris qu'on faisait moins de 10 tonnes)

La conduite est à droite. Les panneaux sont écrits en cyrillique et en caractères latins, ce qui permet d'apprendre le cyrillique en s'amusant…

Les routes sont bonnes quand on est sur les axes principaux (mais certaines sections sont en travaux…). Par contre, dès qu'on quitte les « grandes routes », cela devient plus sauvage (routes défoncées, trous, sections en piste). Il y a de nombreuses pistes, cela invite vraiment à l'aventure.

Les Kirghizes semblent être des adeptes du trolleybus. On s'est parfois fait quelques frayeurs à Nahrin avec des câbles un peu bas, ainsi qu'à Bishkek.

Par contre, on a rencontré 3 difficultés sur le terrain :

-un caniveau peu solide sur un bord de route en ville de Nahrin qu'on a défoncé (la route faisait un renflement sur le côté, on a cru que c'était du solide, mais c'était, en fait, un vieux tuyau pourri recouvert par un peu de terre et on a tout défoncé…)

-on a voulu prendre une piste de Nahrin au lac Issy Kul, mais on a été arrêté après 50 kilomètres par un pont branlant interdit aux moins de 3 tonnes.

-on a voulu prendre une piste au nord de Nahrin pour aller au lac Issy Kul (la route du Tossor Pass), mais la piste était trop boueuse et franchissait un col à 4000 mètres d'altitude, et on avait peur que cela ne soit pas déneigé… on a donc fait demi-tour après 70 kilomètres.

-bien souvent, avant les ponts, il y a un panneau marqué « Interdit aux plus de 3,5 mètres », mais le pont est à 5 mètres de haut… Bizarre.

Nous n'avons pas pris d'assurance auto au Kirghizstan (séjour trop court, pas motivés… pas de compagnie d'assurance à la douane au Torugart Pass)

 

Bivouacs :

Le Kirghizstan est le paradis du bivouac…

Aucun souci pour trouver un endroit de rêve. Le plus dur est de quitter l'emplacement, tellement c'est joli !

A Bishkek, on a bivouaqué en face de la sortie de l'aéroport, sur une piste en terre derrière le parking principal, pour que notre copain Rémy puisse se lever à 3 heures du matin sans nous déranger.

On a également trouvé un « jardin » (un terrain vague) juste en face de l'ambassade du Kazakhstan, discret mais un peu bruyant.

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, on n'en trouve pas dans les stations services. Par contre, dans presque chaque village, il y a une pompe ou un tuyau (l'eau se dit « voda », en Russe). La difficulté est plutôt de trouver le bon embout, la bonne pression. Sinon, il y a des rivières partout, on a souvent fait le plein avec notre propre « pompe » (un système bricolé avec un perçeuse qui marche super bien).

Nous n'avons pas cherché de gaz au Kirghizstan, car notre réservoir était encore plein. 

 

Courses :

C'est très facile, une fois qu'on sait lire en cyrillique « Magasin » ou « Dunken ». A Bishkek, il y a des vrais supermarchés comme en Europe, avec des prix très bas et des étiquettes pour les prix. C'est donc très facile de faire les courses. Pour les fruits et légumes, on a continué de les acheter au bord de la route aux paysans locaux (c'est notre petite contribution à l'écologie). Les prix sont très bon marchés, pas besoin de marchander, c'est le même prix pour tout le monde.

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM lors de notre arrivée à Nahrin. On a pris un abonnement pour un mois avec internet illimité pour 1020 som (13,4 euros) avec la compagnie Oh !, qui a une relativement bonne couverture.

On n'a jamais trouvé de wifi gratuit (mais on n'a également jamais été à l'hôtel et, dans les petits restaurants où on a mangé, il n'y avait pas de wi-fi.)

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

31 ou 32 KGS

0,4 ou 0,42

Pain (petite galette ronde)

20 KGS

0,26

Bouteille d'eau 1,5 L

30 KGS

0,39

Restaurant 

– resto routier

– resto « classe »

 

-200 KGS

– 350 KGS

 

– 2,63

– 4,60

Bière

100 KGS

1,31

Coca-Fanta 1,5 L

80 KGS

1,05

chips

60 KGS

0,78

Lait (1 litre)

70 KGS

0,92

350 g corn flakes locales

100 KGS

1,31

Visites touristiques

Pas fait…

 

SIM + 3 G

1020 KGS

13,41

 

KAZAKSTHAN – Juin 2016

 

Visa et entrée au Kazakhstan

On peut entrer sans visa au Kazakhstan pour 15 jours. Vu la taille du pays, nous avions besoin d'un peu plus de temps…

Nous avons fait la demande de visa à l'ambassade du Kazakhstan à Bishkek (Kirghizstan).

Il est très facile de se garer dans le petit « parc » en face de l'ambassade (c'est un peu un terrain vague, avec des pistes qui le traversent).

L'ambassade est ouverte tous les jours du lundi au vendredi de 9h à 12h.

Voici les pièces à fournir :

-un formulaire de demande de visa en PDF de l'ambassade du Kazakhstan avec une photo d'identité au format normal.

-la photocopie de la 1ère page de son passeport.

 

Et voilà, c'est tout. Il n'y a plus besoin de lettre d'invitation. Sur le formulaire, à la rubrique « Lettre d'invitation », nous avons écrit « not necessary for european citizens ».

Ensuite, il faut aller payer à la banque commerciale du Kirghizstan (située à l'angle de Bokonbaev Street et Abdrakhmanov street 42.8664 et 74.6107) 30 dollars par personne adulte (les enfants sont gratuit). On a payé 400 som le taxi aller-retour (5,26 euros).

Nous avons déposé notre demande un jeudi. Elle était prête le lundi d'après, mais nous ne sommes allés récupérer notre passeport qu'une semaine après (10 jours après notre demande), afin de ne pas faire trop d'aller-retour sur Bishkek.

Le visa est valable 30 jours à partir d'une date comprise dans les 3 mois suivants. Nous n'avons pas fait « valider » le visa dans un hôtel ou un bureau de poste au Kazakhstan. Lorsque nous sommes ressortis du pays pour entrer en Russie, le petit papier qu'on nous avait donné à la douane n'avait pas de « tampon » de validation du visa et les douaniers kazakhs ou russes ne se sont pas formalisés.

 

Pour le passage de douane, nous sommes passés par Korday, la ville frontière entre Bishkek et Almaty, et c'était du grand n'importe quoi !

Tout d'abord, il y a une « arnaque au STOP ». Un panneau « STOP » est caché derrière un buisson 500 mètres avant la frontière et les policiers s'en mettent plein les poches, car personne ne le voit. Olive l'a joué « gros dur » et les policiers ont lâché l'affaire…

 

Ensuite, il y a un portail sur la route et les douaniers ne l'ouvrent que pour une voiture après l'autre. Cela prend environ 15 minutes par voiture… Les véhicules doivent, idéalement, passer à vide. Seul le conducteur est autorisé à rester dans le véhicule. Il y a donc un petit couloir à ciel ouvert entre la douane kirghize et la douane kazakh où tous les passagers et leurs bagages se poussent, s'insultent et trépignent. C'est très bizarre, il n'y a aucun savoir-vivre. Des femmes âgées avec des seins énormes vous poussent sans ménagement, bien que le couloir ne soit pas très large… Au final, on débarque devant 4 guichets kazakh où on se fait tamponner.

 

Puis, il faut attendre le véhicule et son conducteur, et cela prend plus ou moins de temps… (Notre camion n'a pas été « vidé », malgré le désir des douaniers de faire les choses comme il faut. Il a été scanné.) Olive a dû remplir un formulaire en cyrillique pour le camion, plutôt difficile !

 

Au final, on a passé 3 heures dans cette grande douane surpeuplée… On s'est dit que, la prochaine fois, on passerait par une petite douane.

Pas besoin du carnet de passage en douane.

 

Monnaie :

1 euro = 374 tenghe (KZT) (environ.. au 6 juin 2016)

Nous avons eu parfois de la peine à trouver un distributeur qui fonctionne, hors des grandes villes. Heureusement, la vie n'est pas chère !

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil coûte entre 98 et 99 KZT le litre (26 centimes d'euro !). Moins cher qu'une bouteille d'eau minérale !

Nous n'avons rencontré aucun péage.

La conduite est à droite. Les panneaux sont écrits pratiquement exclusivement en cyrillique.

Les routes sont bonnes quand on est sur les axes principaux (mais certaines sections sont en travaux…). Par contre, dès qu'on quitte les « grandes routes », cela devient plus sauvage (routes défoncées, trous, sections en piste). Le plus dur, c'est de gérer la monotonie… La route est droite pendant des kilomètres, avec quelques mouvements de terrain et des mirages à plus soif.

On nous avait mis en garde contre la police kazakh, qui, selon les rumeurs, était très « intrusive ». Nous avons toujours fait très attention de bien respecter les limitations de vitesse, même si ça nous paraissait complètement débile (panneau 20 à l'heure, tout à coup, sur une double voie toute droite… juste devant le bureau de police). On faisait un petit salut poli aux policiers qui nous faisaient signe de nous arrêter, et on continuait notre route sans être inquiétés. Nous n'avons jamais été contrôlés par la police.

Il y a aussi beaucoup de trolleybus dans les grandes villes kazakhs. Les hauteurs restent toujours aussi difficiles à apprécier… C'est stressant !

Nous avons pris une assurance auto pour 30 jours. Il y avait un bureau à côté de la douane à Korday et, comme on nous avait dit que les policiers peuvent être très méchants, histoire de bien arrondir leurs fins de mois, on ne voulait donc pas braver la loi !

Les prix sont fixes pour toutes les compagnies. Nous avons payé, au tiers, 23'300 KZT (environ 62 euros). On a trouvé ça très cher…

 

Bivouacs

Pas de problème pour les bivouacs, il y a de la place partout…

A Almaty, il y a un petit terrain vague pas loin de l'ambassade russe (GPS: 43.2357 – 76.9281)

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, on n'en a pas trouvé dans les stations services. On a souvent fait le plein dans les rivières, quand on était vers Almaty. Ensuite, on cherchait des embouts dans les villages (pompes sur le bord de route).

Nous avons fait du gaz dans une station service. L'employé avait plein d'embouts différents. Le prix est très bon marché (28 KZT = 0,07 euros).

 

Courses :

A Almaty, il y a de gros supermarchés, avec les prix indiqués partout. Sinon, c'est comme d'habitude : les petits marchés, avec des prix qui varient à la tête du client et des petites épiceries avec à peu près tout, mais en petite quantité et sans choix. Attention, pour info, à Baikonour les prix sont affichés en rouble (4 fois moins que le tenghe). Il ne faut donc pas se réjouir d'avoir trouvé des prix cassés, la caissière multiplie par 4 à l'arrivée.

 

Téléphone et internet :

On a acheté une carte SIM lors de notre arrivée à Almaty, chez Télé 2. On avait peur de se faire arnaquer, car on est allés l'acheter dans un centre commercial où personne ne parlait anglais… Mais, au final, on en a eu pour 3000 KZT (environ 8 euros) pour 20 giga, la 3 G et du téléphone.

Par contre, ce qui nous a super déçus, c'est que notre site internet était bloqué… Impossible d'y accéder… Dommage !

On n'a jamais trouvé de wifi gratuit (mais on n'a également jamais été à l'hôtel et, dans les petits restaurants où on a mangé, il n'y avait pas de wi-fi.)

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

98 ou 99 KZT

0,26

Pain (petite galette ronde)

100 KZT

 

Bouteille d'eau 1,5 L

140 KZT

 

Restaurant

– resto routier

– resto « classe »

 

– 350 KZT

– 600 KZT

 

Bière

250 KZT

 

Coca-Fanta 1,5 L

225 KZT

 

chips

375 KZR

 

Lait (1 litre)

385 KZT

 

SIM + 3 G

3000 KZT

 

 

 

RUSSIE – mi-Juin à Juillet 2016

Visa et entrée en Russie

Nous avons fait notre demande de visa russe au Kazakhstan, à l'ambassade de Russie à Almaty, qui nous avait confirmé par mail qu'elle délivrait bien des visas à des ressortissants étrangers au Kazakhstan.

Adresse : 

Russian Embassy in Almaty

4, Dzhandosova st., Almaty

phone : +7 727 (2) 746-122, 747-172

email : cons.rf@nursat.kz

 

horaires d'ouverture : mardi matin et vendredi après-midi

 

Depuis le mois de janvier, nous avions demandé à notre assurance santé une attestation pour tous les membres de la famille des informations suivantes :

1.La date de conclusion du contrat;

2.Le numéro de la police;

3.Le nom, prénom, patronyme de l’assuré;

4.Les coordonnées de l’assureur;

5.La liste des services médicaux et des transports médicaux, dont le rapatriement de la dépouille;

6.Le montant minimum de la couverture

7.Territoire de la couverture: monde entier y compris Fédération de Russie, Europe, y compris la Russie;

8.La signature et le cachet de l’assureur en original

 

Notre compagnie nous a envoyé les documents en PDF au mois de mars (nous avions mis des dates très larges sur la demande par rapport à notre séjour en Russie, pour être sûrs d'être couverts).

 

Ensuite, il y a besoin d'une lettre d'invitation. 

Nous sommes passés par l'agence « Russie autrement » (http://www.russieautrement.com ). Nous avons demandé une lettre d'invitation pour un voyage en voiture (rubrique « autotourism »), avec visite de Volgograd, Moscou, Saint-Petersbourg. Nous avons demandé 30 jours, avec entrée simple. Notre contact, Oksana, a été très réactive et nous a fourni de nombreuses informations  (info@russieautrement.org ). 

Pour faire baisser les tarifs de l'agence « Russie autrement » (qui demande, normalement, 25 euros par personne et par invitation ou 20 euros à partir de 3 invitations), nous leur avons fait de la pub sur notre site internet (ce qui nous a fait une invitation gratuite) et de la pub sur facebook (ce qui nous a fait une réduction de 5 euros). Nous avons donc payé, au final, 75 euros pour leurs services, au lieu de 125 euros.

Ensuite, l'agence « Russie autrement », une fois qu'on l'a payée, envoie par DHL les originaux des documents demandés. Et là, il faut encore payer… 57 euros pour l'envoi au DHL d'Almaty (Kazakhstan).

 

Avant de se présenter à l'ambassade, il faut remplir un formulaire en ligne (http://visa.kdmid.ru) pour chaque demande de visa auprès de l'ambassade de Russie. Il faut ensuite imprimer ce formulaire et y coller une photo format standard.

 

Le dossier du visa est donc composé des pièces suivantes :

-formulaire de demande imprimé avec photo

-lettre d'invitation de l'agence Russie Autrement

-descriptif du séjour fourni par l'agence Russie Autrement

-attestation d'assurance santé (surtout pour le rapatriement)

-photocopie de la première page du passeport.

 

Ensuite, il faut aller payer au petit guichet juste à côté, mais qui ne prend pas la carte VISA. Il y a une banque 100 mètres à gauche en sortant de l'ambassade avec un distributeur qui fonctionne très bien (mais ne délivre que des montants de 30'000 KZT à chaque fois, cela fait des frais…). Le visa coûte 13'200 KZT par personne (environ 35 euros par personne).

 

Le visa est délivré en une semaine.

Comme pour le Kazakhstan, nous n'avons pas « validé » le visa en allant dans un hôtel ou dans un bureau de poste en Russie, et nous n'avons pas eu de problème en sortant du pays pour entrer en Ukraine.

Nous sommes entrés en Russie par la douane située entre Aqtöbe (Kazakhstan) et Orienburg (Russie), c'était calme et tranquille. Il y a juste la route, côté russe, qui est vraiment pourrie !

 

Monnaie :

1 euro = 0,0138 RU (environ.. au 19 juin 2016)

Nous ne sommes allés que deux fois au distributeur, et ça a bien marché !

 

Gazoil, routes et assurance auto  :

Le gazoil coûte entre 29 et 36 RU le litre. Il y a différentes sortes de gazoil, en fonction de la norme « euro » (euro 1, 2, 3 etc…). Comme des imbéciles, nous avons fait le plein une première fois avec un gazoil « euro 5 », alors que notre camion est « euro 0 »… On a donc payé bien cher. Ensuite, nous avons fait le plein en « euro 0 », et c'était bien moins cher.

Nous n'avons rencontré aucun péage. 

La conduite est à droite. Les panneaux sont écrits pratiquement exclusivement en cyrillique.

Les routes, en Oural, sont vraiment défoncées (pistes trouées, ravinées). Mais sinon, les autres routes sont relativement bonnes. La conduite russe reste parfois un peu sportive, avec certaines voitures qui s'insèrent un peu brutalement dans le trafic…

Pas besoin de prendre d'assurance, nous étions couverts avec notre assurance européenne.

 

Bivouacs

Dans l'Oural, pas de problème pour les bivouacs, mais il faut parfois chercher un peu pour trouver à la fois une jolie place, sans arbres qui bouchent la vue et sans moustiques…

Ensuite, à partir de Samara, on a presque exclusivement dormi en bordure d'immenses champs de maïs ou de tournesol ou de blé… Ce n'est pas très joli, mais on n'a rien trouvé d'autre.

 

Eau et gaz :

Pour l'eau, on n'en a pas trouvé dans les stations services. On a fait le plein à des puits dans des villages ou dans les rivières.

Nous n'avons pas fait de gaz.

 

Courses :

Nous ne sommes pas restés très longtemps… Nous n'avons donc pas fait beaucoup de courses. Nous avons trouvé tout ce que nous cherchions dans les petites épiceries de villages, où les prix semblaient raisonnables, même s'il n'y avait pas les étiquettes.

 

Téléphone et internet :

Nous n'avons pas acheté de carte SIM, nous sommes restés trop peu de temps en Russie

On n'a jamais trouvé de wifi gratuit (mais on n'a également jamais été à l'hôtel et, dans les petits restaurants où on a mangé, il n'y avait pas de wi-fi.)

 

 

Monnaie locale

Euros

Gazoil (1 litre)

98 ou 99 KZT

0,26

Pain (petite galette ronde)

100 KZT

 

Bouteille d'eau 1,5 L

140 KZT

 

Restaurant 

– resto routier

– resto « classe »

 

– 350 KZT

– 600 KZT

 

Bière

250 KZT

 

Coca-Fanta 1,5 L

225 KZT

 

chips

375 KZR

 

Lait (1 litre)

385 KZT

 

SIM + 3 G

3000 KZT