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EUROPETURQUIEIRANEMIRATS ARABES UNISSULTANAT D'OMANINDE – PAKISTAN – CHINE – KYRGYSZTAN – KAZAKHSTAN – RUSSIE

BILAN DU VOYAGE

 

 

 

Lundi 24 août 2015

 

Le voyage des enfants.

 

C'est nul, on n'a fait que de l'autoroute !   Pour Alex, l'autoroute, c'était plutôt génial, parce qu'on pouvait observer les gens qui nous regardaient, on s'amusait à leur parler, sauf qu'ils ne comprenaient pas. Par contre, ce n'était pas rigolo, parce qu'il y avait des bouchons et on s'embêtait.

 

Alex a adoré le Faaker See, parce qu'il y avait un grand toboggan gigantesque qui faisait au moins 10 mètres de haut et on s'amusait à aller à fond, il y avait des bosses et on sautait dessus. Les trampolines avec les élastiques étaient trop bien. Il y avait même une piscine à balles, c'était rigolo, on en avait jusqu'au ventre, on ne trouvait même plus Coralie.

 

Seb a reçu une montre pour son anniversaire.

 

Dans un champ de maïs, Alex a vu un sanglier qui l'a regardé de travers.

On a mangé 3 maïs le soir.

 

 

 

 

Vendredi 4 septembre 2015

 

ALEXANDRE

 

Ce que j'ai adoré, c'est le petit ponton au camping à Canakkale, parce qu'on peut plonger, mais c'est dommage parce qu'il y a les algues.

 

Le musée de Gallipoli, c'était génial, parce que c'était vraiment réaliste. On voyait un homme qui portait un obus sur le dos et on avait vraiment l'impression d'être dans les combats.

 

Sur la plage de Canakkale, c'est dommage parce que le sable est trop chaud.

 

J'adore la plongée, parce qu'on peut voir tout ce qu'il y a sous la mer, et ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir ça. J'aime bien voir les poissons, parce que c'est fou de les voir « respirer » sous l'eau.

 

Chez le coiffeur, j'ai fait une coupe trop belle et c'était rigolo parce que j'ai dû mettre la tête dans le lavabo pour me laver les cheveux.

 

L'école, je déteste parce qu'on peut voir tout ce qu'on pourrait faire, mais on n'a pas le droit d'y aller. Mais parfois, j'aime bien. 

 

 

 

 

SEBASTIEN

 

Moi, ce que j'adore, c'est la plongée parce qu'on peut voir tous les poissons qu'il y a au fond de l'eau. Quand on était à la « plaj Italia », on a vu un poulpe. Avec papa et Alex, on l'a fait cracher de l'encre.

 

Le lendemain, on est retourné plonger et on est allé loin. Papa et Alex sont rentrés à pied, et moi je suis rentré à la nage.

 

Hier, j'ai été très malade, je ne sais pas pourquoi. J'avais mal au ventre. On ne va pas mettre les détails. J'ai dû manger un truc qui ne m'a pas fait du bien. Ma maman m'a même obligé de faire l'école alors que j'avais très mal au ventre. On faisait le truc le plus dur du monde : les classes grammaticale et, à partir de ce moment, j'ai été très malade et j'ai pu arrêter l'école. 

 

Cette nuit, je me suis fait piquer de partout, j'ai plus d'une vingtaine de piqûres de moustique, ça me gratte de partout. Je pense que ça devait être un moustique « jaguar », car il piquait rapidement. 

 

Aujourd'hui, j'ai super bien travaillé en maths avec mon papa.

 

Quand on était au lac, vers Sofia, en Bulgarie, j'ai adoré car on était à 15-20 mètres du lac et, le matin, quand je me réveillais, j'avais vue sur le lac (sauf que la toile pour faire de l'ombre me gâchait la vue). Le dernier soir où on était au lac en Bulgarie, avec toute la famille, on a fait un grand feu.

 

CORALIE

 

La grotte (en Slovénie), c'était un peu comme un monstre parce que, à un moment, on aurait dit qu'on entrait dans une bouche avec la langue et le truc au fond de la gorge.

 

J'ai aimé le restaurant à midi avec la place de jeu, là où le camion a pris une douche.

 

Hier, on est allé voir les poissons.

 

L'autre soir, il y a des copains qui nous ont amené le thé avec le sucre.

 

J'ai construit un château avec papa. On a creusé, aplati, les tours ne sont pas tombées et après, pour finir, on a mis un joli tas de sable dessus.

 

J'ai vu un crabe en plongeant avec papa. J'aime bien la plongée, parce qu'on voit des étoiles de mer. J'ai pas peur, parce que papa m'a expliqué comment mettre la tête sans que l'eau rentre dans le tuba.

 

A vélo, maman m'a tiré et, après j'allais toute seule dans les descentes à fond. Avec toute la famille, on a bu des boissons et j'ai bien aimé jouer avec mes copines. Il y avait même un tambour et on a tous joué.

 

J'ai plein de piqûres de moustiques, j'en ai cent mille quatre vingts !

 

 

 

Mardi 22 septembre 2015

 

SEBASTIEN

 

Avant-hier, nous avons fait de l'escalade et on a commencé directement dans du 6A.

Petit à petit, on a fait de plus en plus dur.

Il y a une voie qui était haute, qui était du 6A+ et que j'ai bien réussie. Sur cette voie-là, je faisais du « mono-doigt » à certains endroits. Il y avait un surplomb qui se terminait avec une marche et Cyril s'amusait à mettre du mou et il disait : « Faut que tu sautes ». 

Moi, je ne voulais pas.

Tous ensemble, on a compté jusqu'à 5. Et à 5, j'ai sauté et c'était rigolo.

 

Le soir, on a vu une bête, on ne savait pas ce que c'était. Cette bête, je l'ai aperçue quand j'allais poser mon vélo contre la roue du camion. J'ai dit à Coralie : « Attention, il y a un scorpion ! ». Mais, en fait, Cyril a attrapé cette bestiole avec un verre pour la mettre plus loin. Avant cela, nous l'avons observée. En fait, ce n'était pas un scorpion. Hier soir, un monsieur nous a dit que c'était aussi venimeux qu'une vipère.

 

Hier, on est parti faire une balade à vélo avec toute la famille et Cyril et Esthelle pour aller voir le « Doigt de Dieu ». Avec Cyril et Alexandre, on s'amusait à faire des roues avant et des roues arrière.

 

 

 

 

Jeudi 22 octobre 2015

 

ALEXANDRE

 

Aujourd'hui, ce que j'ai aimé, c'est quand on a fait de la piste pour partir du petit village. Il y avait des endroits techniques pour passer la rivière. 

J'ai adoré quand on est resté en haut du volcan, il était super profond et on pouvait bien voir le fond. Il y avait aussi une autre ville ancienne avec de la paille pour faire les murs et un cratère de volcan rempli d'eau. Il y avait un tunnel qui était tout fait en pierre et en bouse de vache avec de la paille.

 

Ce matin, il y avait des filles avec leurs enfants qui nous ont apporté au moins 50 pommes dans une cagette. 

 

Là, on fait de la route pour aller dans le désert.

 

Je préfère l'Iran, les gens sont plus gentils, ils nous offrent plein de choses.

 

 

CORALIE

 

J'ai aimé le monsieur avec sa moto et son foulard, parce que c'était trop drôle, on dirait que c'était le chef des motos. Il nous a accompagné pour passer la montagne.

 

Ce matin, on est allé se balader avec papa et j'ai joué avec les enfants, même qu'il y avait un animal que je ne connaissais pas, sous l'arbre à côté des enfants, trop bizarre. Je sais, ça a deux dents comme ça, c'est un castor.

 

J'ai bien aimé jouer avec le ballon chez les gens, je sautais. Pour manger, on était assis à genou, on était sur un tapis. Il y avait de la soupe, du poulet, du riz. On a bu du coca, de l'eau, du lait.

 

 

SEBASTIEN

 

Les gens sont très accueillants, ils sont gentils.

 

En Iran, on mange très bien. Les kebab sont trop bons et la soupe aussi.

 

C'était sympa quand on était chez les gens, le petit enfant était gentil. Il faisait la sieste, au début, il dormait sur des tapis. Il y avait au moins 5 tapis dans la maison. Les canapés avaient des diamants.

 

Depuis qu'on est rentrés en Iran, on n'a pas fait de vélo. 

 

A la douane, on a dû aller dans une cabine pour les passeports et on a dû faire nos empreintes avec tous nos doigts, après, on avait les doigts tout bleus. On a failli se faire arnaquer quand le monsieur a gardé le carnet de passage en douane et les passeports.

 

Au lac de Van, on a fait un croisement de pont mortel, on avait creusé des trous profonds !

 

 

 

 

Dimanche 1er novembre 2015

 

CORALIE

 

J'ai bien aimé être dans le camion de Cyril et jouer au téléphone.

J'ai aimé quand papa conduisait dans les dunes et quand c'était du trial.

J'ai aimé quand Cyril est venu manger dans notre camion.

J'ai bien aimé le trial parce que c'était drôle et je n'ai pas eu peur.

Je n'ai pas vu le lac dans le désert.

On a traversé beaucoup de pays depuis qu'on est partis de la maison.

Je vais bientôt apprendre à lire.

 

 

 

Mardi 17 novembre 2015

 

CORALIE

 

J'ai bien aimé que j'ai fabriqué un petit jouet, et j'ai fait du trial avec mon jouet.

 

J'ai bien vu le château (une ancienne forteresse de la ville de Rayen en Iran), on est passé beaucoup de fois par le même chemin. On a essayé de monter sur la tour tout en haut, mais on n'a pas réussi.

 

Dans le désert (Dasht e Lut), il y avait un lac un peu mou, mais moi je me suis salie en dernier. Dans les dunes, c'était plein de sable, bien sûr.

J'aime bien jouer dans le désert, sauf que tout le monde me disait « non », parce que je faisais des bêtises.

 

On dit qu'on fait un pain de sable. Faut faire un feu, faut faire une pâte, faut mettre dans le feu et quand c'est cuit, faut mettre les gants, enlever la braise et c'est tout prêt.

 

Dans un restaurant (à Shirch), c'était un peu comme dans une tente et on pouvait manger par terre. On mangeait avec les mains, parce qu'il n'y avait pas de couverts. On a mangé des kebabs, des koubideh, mais vous ne savez pas ce que c'est. C'est comme un hamburger.

 

 

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Mardi 1er décembre 2015

 

CORALIE

 

J'ai bien aimé le « pestacle » avec les jets d'eau (à la fontaine devant la Burj Khalifa de Dubaï), c'est très haut, mais on n'a même pas pu monter en haut car c'est très cher. Faut pas habiter dans ce pays, y a tout qui est très cher.

 

J'ai bien aimé prendre le train (le métro à Dubaï) et je tombais tellement ça allait vite.

 

J'ai une copine sur la plage, c'est Marion. Elle parle français alors qu'on est en « Turc », ah non, à Dubaï. On n'a pas eu le temps d'aller à la place de jeu parce qu'elle est repartie. 

 

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Quand on a pris le bateau (de Bandar Abbas à Sharjah, Dubaï), il était bleu. Il y avait des tas de fauteuil, c'était comme un avion. Le bateau était tout pourri parce qu'il n'y avait pas de matelas pour dormir.

 

Un soir, c'était la fête, un peu comme à la fête foraine, on a dansé sur un bateau, y avait une table et on voyait toutes les lumières.

 

 

ALEXANDRE

 

Depuis qu'on est à Dubaï, ou plutôt à Sharjah, j'aime bien parce que tout le monde nous invite. On voit des belles voitures. Tout le monde nous donne à manger. 

 

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Des gens nous ont offert toutes les activités de la plage. On a pu faire un truc qui vole sur l'eau quand on est dessus, mais à plus de trois, ça ne vole pas. On voulait faire la « banane » mais on n'a pas pu. Du coup, on a fait une espèce de bateau où on est allongé dessus et quand il y avait des grosses vagues, on volait.

 

On a rencontré des Français, on s'est fait inviter à manger chez eux. C'était sympa parce que j'ai pu retrouver tous les playmobil. J'ai pu manger des crêpes et moi et Seb, on a dormi chez eux.

 

On est allé visiter la piste de ski de Dubaï. C'était impressionnant, car tout était congelé sur les vitres, alors que nous on crevait de chaud. Après, on est allé voir la grande tour qui s'appelle Burj Khalifa et qui fait 800 mètres de haut. Il y avait des jets d'eau. On croyait que ça allait durer longtemps, mais, en fait, c'était juste 5 minutes.

 

On a marché longtemps dans les couloirs tout fermés pour sortir du métro. Il y avait de la musique, ça nous cassait les oreilles.

 

Ces derniers temps, il y a des grosses vagues à notre plage. Aujourd'hui, on ne peut pas en profiter car on est dans un garage et on va y rester longtemps (on fait changer nos roues en « tubeless »).

 

Pour arriver ici, on a dû prendre un bateau. On a dû attendre longtemps à Bandar Abbas et faire un aller-retour pour rien à Bandar e Lengh, car ils ne voulaient pas nous charger là-bas. Quand on était dans le bateau, on a dû dormir moi, Seb et papa dans la grande salle avec tous les fauteuils parce qu'en bas, au camion, il faisait trop chaud et il y avait trop de bruit. Il y avait même des cafards là où on dormait.

 

Quand on est arrivés au port de Sharjah, on a dépensé beaucoup d'argent et on a attendu longtemps. On a rencontré des voyageurs qui voyagent pendant 4 ans avec leurs enfants.

 

 

 

27 décembre 2015

 

ABU DHABI et désert vers AL AIN, vu par SEBASTIEN

 

Nous sommes allés dormir tout près d'Abu Dhabi et, vers minuit, quelqu'un est arrivé avec son 4X4 et a commencé à faire des dérapages dans tous les sens et ça nous a réveillés. 

 

Le lendemain, nous sommes allés dans le désert (vers Al Ain) pour faire un très beau bivouac. Papa a fait un système pour la cabine avec des cylindres bloc. C'est comme des gros caoutchoucs qui servent à ce que la cabine ne se casse pas quand on passe dans des bosses ou dans des trous. 

 

Avec Alexandre, on jouait avec nos camions dans les dunes. 

 

Le lendemain, quand nous sommes partis, nous avons vu des dromadaires se faire embarquer dans des camions avec une grue. D'abord le dromadaire est mis par terre, et ensuite, ils lui attachent les pattes pour ne pas qu'il se lève. Après, ils accrochent une sangle sous le ventre du dromadaire pour qu'il se fasse charger dans un camion. Et pour ne pas qu'il bouge, ils leur mettent deux doigts dans le nez, et ils leur tirent la lèvre très fort, jusqu'à ce que ça touche leur bosse. Et ça pue, la bave de chameau !

 

 

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Et ensuite, nous sommes partis pour la frontière d'Oman. 

 

J'ai adoré les Emirats Arabes Unis avec ses belles voitures et ses gens super sympas !

 

 

 

DUBAÏ, ABU DHABI et désert vers AL AIN, vu par  CORALIE

 

A Dubaï, il y avait une super plage, et on avait des amis mais qui parlaient arabe. Moi je sais dire « bonjour », « comment tu t'appelles », mais dès fois j'oublie, alors c'est pour ça que je ne regarde pas les gens dans les yeux. 

 

A Dubaï, il y avait une place de jeu et j'ai joué. Il y avait un toboggan. J'avais une copine qui parlait aussi arabe. Cette copine, elle était rigolote, sauf que je ne comprenais rien. J'avais aussi une copine qui s'appelle Marion. Elle parlait français. On dirait qu'on rentre en France, mais on est toujours dans ce pays qui s'appelle Dubaï. 

 

Il y avait un spectacle avec des jets d'eau et c'était très joli parce qu'ils montaient et c'était de toutes les couleurs. Et même à une plage il y avait ça aussi, sauf qu'on n'a pas eu le temps de voir. Il y avait une grande tour avec beaucoup beaucoup beaucoup d'étages, mais ce n'était pas un château, einh !

 

Dans ce pays, ça coûte super très cher.

 

Dans le désert de Dubaï, papa avait plein de choses à réparer sur le camion. C'est pour ça que ça a duré très longtemps. Un moment, on est allé vers les chameaux, sauf qu'on ne l'avait pas dit. Ça pouvait être dangereux parce qu'il y a des petites bêtes, c'est pour ça qu'on ne doit pas rester pied nu. 

 

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Lundi 4 janvier 2016

 

LA COTE ORIENTALE D'OMAN, vu par SEBASTIEN

 

Jeudi 31 décembre, nous sommes allés dans le wadi Shab, car des gens qui étaient avec nous sur la plage nous ont dit qu'il était superbe et qu'on pouvait sauter de 7 à 8 mètres. 

 

Nous sommes arrivés vers 10 heures et il n'y avait pas grand monde, comparé au jour d'avant. On a payé 2 rials, juste pour faire 30 secondes de bateau. Nous avons marché une heure, avant de prendre le chemin qui était environ à 200 mètres au-dessus de l'eau. Ce chemin commençait à devenir étroit, et à un certain moment, on ne trouvait plus le sentier. Quand nous avons terminé le sentier, nous avons commencé à monter sur des rochers et à passer vers des roseaux. Finalement, nous sommes arrivés à un endroit qui ne convenait pas vraiment parce que ce n'était pas comme sur les photos que les gens nous avaient montrées.

 

Après avoir pique-niqué, nous avons pu nous baigner dans une vasque où l'eau était à environ 30 degrés ! On a pu sauter d'un rocher. Après, nous avons fait demi-tour et nous avons repris le même chemin. Ensuite, nous avons pu nous baigner. Avec Papa et Alexandre, nous sommes allés voir une grotte et c'était tellement profond qu'on ne voyait même pas le fond. L'eau était bleue turquoise, c'était magnifique.

 

Mais, attention, pour rentrer dans la grotte, il fallait passer un endroit étroit et, si on se loupait, on avait l'impression de couler et il fallait faire attention car c'était un gros rocher des deux côtés qui était en surplomb sous l'eau. 

 

Arrivés dans la grotte, il y avait une cascade et on pouvait sauter depuis cette cascade. Après, nous sommes revenus et je suis retourné avec Maman dans la grotte et nous avons pris des vidéos et des photos magnifiques. Maman a trouvé ça superbe. 

 

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Après, nous sommes partis aller chercher du gaz, en croyant que ça allait être rapide, mais ça n'a pas été le cas, et en plus, ça n'a pas marché. Du coup, on a fait tout ça pour rien, pour finalement se coucher à minuit pile pour le nouvel an.

 

Le lendemain, on était épuisés ! Mais on était contents, car nous allions fêter le nouvel an. Ce soir-là, nous avons pu regarder un film de motards. 

 

Samedi, nous sommes venus à une plage exprès pour les tortues. Nous avons pu manger encore une fois de très bonnes grillades avec des steaks pour se faire des hamburgers. Ce soir-là, il y avait énormément de vent. Papa en a profité pour réparer un joint car il y avait de l'huile qui coulait. Après mangé, nous sommes allés voir s'il y avait les tortues, et nous n'avons rien vu. Donc on s'est dit : « Si on regarde un film, ce sera déjà 22h30 ou 23h, les tortues seront certainement déjà sorties de l'eau. »

 

Notre film était avec Pierre Richard. Le film s'appelait « Un chien dans un jeu de quilles », mais je ne sais pas pourquoi ils ont appelé ça comme ça, il n'y a pas de chien et pas de  jeu de quilles non plus dans le film… Mais sinon, à part le titre du film qui est pourri, le film est super sympa ! Je vous le conseille !

 

Après le film, Papa a dit : « Je vais voir s'il y a des tortues et je viens vous chercher s'il y en a. » On a patienté 5 minutes, quand on a entendu Papa crier de loin : « Venez vite, venez vite ! ». Nous sommes partis pour aller voir les tortues. Nous avons couru et Coralie s'est fait mal à la cheville. Rien de grave. Enfin bref, on a quand même vu une tortue, qui a mis une heure environ pour creuser son trou et une heure à pondre ses oeufs. En tout cas, elle a mis longtemps. Après, on en a eu marre et nous sommes rentrés. Nous avons vu aussi plein d'énormes crabes, qui étaient gros comme mes deux mains assemblées. Nous nous sommes couchés à une heure du matin, on était épuisés !

 

Dimanche, Papa a graissé les ponts et a mis de l'huile. Pendant ce temps, Alex et Coralie sont allés jouer sur la plage. Avec Maman, nous nous sommes préparés et nous avons pris le « body board » (un « body board », c'est une planche qui fait environ 105 centimètres. Il faut s'allonger dessus et prendre des palmes. Quand il y a une vague qui commence à se former, palmez 3 à 5 mètres avant que la vague se forme, de toutes vos vapeurs.)

 

Avec Alex, nous avons fait une super cession de body board, sauf que, toutes les 5 minutes, Maman nous faisait des signes et nous disait : « Faut revenir, Sébastien, dépêche-toi ! » parce que, sinon, Maman pensait que j'allais foncer dans les rochers sauf que ce n'était pas le cas. Du coup, nous avons marché tout le long de la plage pour ne pas qu'on fonce dans les rochers. Après, Papa s'est joint à nous. 

 

 

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Après, nous avons fait de la route pour arriver à un spot de surf. Mais, en fait, les vagues ne sont pas grosses, elles sont même ridicules. 

 

Ce matin, c'était la fin des vacances, et nous avons fait des maths. C'était très rapide. Nous avons fait 2 heures. Après ces 2 heures de maths, Papa est allé marcher sur la plage avec Alex et il est revenu et a dit : « Il y a quelqu'un qui m'invite à aller pêcher la langouste avec lui, mais vous, les enfants, je ne peux pas vous prendre, car il ne faut pas beaucoup de gens. » Alex et Coralie sont en train de gonfler des ballons. Il y en a déjà un qui a explosé quand Alex le gonflait. 

 

 

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Samedi 2 janvier 2016

 

LA COTE ORIENTALE (RAS AL JINS), vu par CORALIE

 

Une tortue, ça peut pondre des zeufs, mais y a des grenouilles dedans et pas des tortues, parce que c'est impossible qu'il y ait une grosse tortue dedans l'oeuf tout petit.

 

La tortue sort de la mer, sauf qu'elle ne peut pas vivre dehors, elle doit vivre dans la mer. Elle peut vivre seulement un moment dehors, que pour pondre ses oeufs. D'abord elle fait un trou en carré avec ses pattes, après elle met les oeufs et pis après, elle ressort de son trou et elle va manger dans la mer. Les petites tortues, quand elles sortent, et ben après, ça mange ses frères et ses soeurs, et après ils vont quelque part. Leur maman, ils ne la voient pas parce qu'elle va pondre d'autres oeufs ailleurs dans la plage.

 

La tortue était grande. Aussi, on a vu une tortue qui était morte parce qu'elle était trop fatiguée. 

 

Pour cuire la langouste, il fallait la faire cuire dans une casserole. Si vous voulez, vous pouvez aller sur une plage pour prendre une langouste. Papa, il est allé pêcher avec quelqu'un. La langouste, on sait qu'elle est cuite quand elle est toute rouge, sauf que ça pue dans le camion après. Papa il ne sait pas, il était dehors en train de faire la bricole, sauf que nous on était dedans et ça sentait trop. 

 

Les scorpions, c'est très dangereux parce que parfois, nous on en a vu, et c'était un gros. Ils pincent très fort et si on se fait pincer, on peut être mort. Ça vit dans les déserts. Pour pas qu'ils nous pincent, il faut courir à toutes ses vitesses et il faut mettre des chaussures, voyons, tu le sais !

 

Les dromadaires, ça a des côtes, on peut monter dessus, sauf s'il va dans une remorque pour être transporté. Parfois, il est énervé quand il monte dans la remorque. Le dromadaire, il est monté dans une grue. Ils lui ont accroché les jambes, comme ça si il s'énerve, il peut pas s'énerver. Pour pas qu'il s'énerve, ils lui prennent la lèvre. 

 

Un wadi, c'est là où on se baigne. Moi, j'ai bien aimé la plage au bord des wadi. Aussi, quand on était dans un wadi, c'était trop bien parce qu'il y avait un plongeoir où presque on avait pied à un centimètre.

 

Aussi, des fois, j'ai des copines. On dirait qu'on est revenus en France parce qu'il y a des Français. Pendant beaucoup de jours, j'ai eu une copine qui parlait français. 

 

Dans le camion, j'aime bien les jouets. J'ai des barbies. J'aime bien quand on roule, parce que je peux écouter de la musique. Ma musique préférée, c'est l'histoire qui s'appelle « Chatelise », parce qu'elle oublie le chien et la saucisse.

 

A l'école, j'apprends à lire. Je prends mon cahier à lire et à écrire. Du coup, quand je serai au CP, je saurai déjà tout. 

 

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TEXTE SCIENTIFIQUE ECRIT PAR SEBASTIEN:

 

DESCRIPTION D'UNE TORTUE ET D'UNE TORTUE AQUATIQUE

 

LA TORTUE

 

La tortue vient de la famille des reptiles. Sa carapace peut peser jusqu'à deux-tiers de son poids.

 

Il existe trois groupes de tortues : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines.

 

Elle n'a pas de dent, mais une cornée tranchante, c'est-à-dire un bec.

 

Cet animal peut peser plus de 300 kilos et peut vivre plus de 50 ans pour une tortue terrestre. Un record a été enregistré de 250 ans.

 

 

LA TORTUE MARINE

 

Une tortue marine peut aller jusqu'à 25 kilomètres heure dans l'eau et peut rester moins de 6 heures en apnée. Une tortue détient le record de 6 heures en apnée !

 

Pour la reproduction, il y a des mâles quand la fourchette de température est basse et des femelles quand la fourchette de température est haute ; donc, cela dépend de la température du nid, qu'il soit froid ou chaud.

 

 

TEXTE LITTERAIRE ECRIT PAR ALEXANDRE:

 

LES TORTUES TERRESTRES ET AQUATIQUES

 

Je vais vous décrire une tortue. Cet animal est un reptile qui peut être sur terre ou dans l'eau. Il y en a même qui vivent dans l'eau et sur la terre.

 

La tortue n'a pas de dents, mais ce n'est pas pour ça qu'il faut mettre sa main dans sa bouche, ou plus précisément dans son bec, car une tortue a une cornée tranchante.

 

Si vous trouvez une carapace de tortue, n'essayez pas de la rapporter chez vous, car elle pèse deux tiers de son poids, qui est de 300 kilogrammes.

 

Pour les hommes ou les femmes de plus de 40 ans, n'adoptez pas un nouveau-né de tortue, car vous ne la verrez mourir et vous ne pourrez pas l'enterrer. Enfin bref, tout ça pour vous dire qu'une tortue meurt à 50 ans minimum.

 

Pour les tortues marines, n'essayez pas de nager avec elles, car elles nagent à plus de 35 kilomètres heure et peuvent rester sous l'eau 6 heures.

 

Ne prenez pas un radiateur avec vous quand vous observez la ponte des tortues, car le sexe dépend de la chaleur. Du coup, les oeufs vont tous se réchauffer et tous les oeufs seront des femelles.

 

Et pour ceux qui veulent tout savoir, les prédateurs des tortues sont les requins et les hommes.

 

 

 

Mercredi 6 janvier 2016

 

WADI BANI KHALID

 

SEBASTIEN

 

Dans ce wadi, nous avons commencé à marcher et, avant même d'entrer dans le wadi, on entendait des gens crier parce qu'ils sautaient de haut. Avant d'aller se baigner, nous sommes allés voir une grotte, où quelqu'un nous a dit qu'il fallait ramper et avoir des lampes qui tiennent longtemps. A la fin de cette grotte, il y avait un lac avec des poissons sans yeux. 

 

Entre temps, Papa est allé chercher nos combinaisons pour qu'on puisse descendre le wadi dans l'eau en nageant. 

 

Arrivés à la fin du wadi, on a pu sauter de très haut. C'était génial. On s'amusait comme des fous. Ma technique, c'était qu'on me filmait ou alors qu'on me prenait en photo, comme ça je me sentais obligé de sauter, mais avant cela, je comptais jusqu'à 3. Le dernier saut que j'ai fait, j'ai pu sauter d'environ 7 à 8 mètres. C'était trop bien.

 

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Le soir, nous nous sommes trouvés un super bivouac, mais tout le monde se faisait la tête. Chacun était dans son coin en train de faire ce qu'il voulait, à cause d'un truc ridicule. Moi, j'ai fait mon petit rituel, car on avait dit qu'on faisait un feu et je suis allé chercher du bois sans l'aide de personne. Après, on est venu m'aider et, du coup, on a pu faire un gros feu. Mais les branches n'étaient pas coupées. Alors, on a dû les couper avec plein d'outils différents. Maman en a eu marre au bout d'un moment et, du coup, elle est allée préparer à manger. Pendant ce temps, avec Alex, on a fini de couper le bois et après, j'ai fait un « pain de sable ». C'est une sorte de grosse galette plate avec de la farine, de l'eau, un peu de sel et du sucre pour donner l'impression que c'est une brioche. On appelle ça un « pain de sable », parce qu'il faut le recouvrir de sable quand il y a des flammes qui apparaissent, sinon le pain noircit et après il n'est plus bon. Pour le faire cuire, il faut le recouvrir de braises et en laisser dessous pour que ça puisse cuire des 2 côtés en même temps et ça cuit 5 à 10 minutes quand il y a de bonnes braises.  

 

Ce soir-là, pour faire le pain de sable, je me suis un peu loupé. J'ai commencé à mettre la farine, mais j'en ai pas mis assez et j'ai mis trop d'eau. Du coup, on a dû mettre environ 1 kilo de farine, et après on en avait quasiment plus. Mais sinon, à part ces 1 kilo de farine « gâchés », notre pain était super bon. Il y en avait tellement qu'on a même pu en reprendre le lendemain au petit déjeuner. Je montrerai la recette pour ceux qui ont envie d'en faire, c'est super simple.

 

 

 

 

ALEXANDRE

 

On est allé dans une grotte, plutôt, un wadi. On a marché un kilomètre pour aller voir la grotte, mais elle était trop basse et on n'avait pas de lampe. Au fond, il y avait, apparemment, comme un lac avec des poissons sans yeux. 

 

Après, on est revenus un petit peu en arrière pour pouvoir descendre le wadi à la nage. On a fait un premier saut qui était de deux mètres et un petit toboggan dans les algues, sauf qu'on avait mis la combinaison néoprène, du coup, ça ne glissait pas. On a nagé longtemps. On est arrivés vers maman et Coralie. Là, vu qu'on était motivés, on s'est dit qu'on allait faire plein de sauts. Du coup, on a sauté très haut. Au départ, on a sauté « du premier étage », comme on dit, mais, en fait, c'était juste de 2 mètres. Après, on est remontés et là, on a sauté de 5 mètres, sans problème !

 

Ma technique pour sauter c'est : « Je marche, je fais comme si je ne voyais pas le saut qui arrive et, quand j'arrive au saut, je saute. Quand on saute, c'est un peu comme si on déconnecte le cerveau, parce qu'on ne réfléchit plus. » Après, il y avait un pont à côté qui était aussi environ de 5 mètres. Je n'osais pas plonger, parce que je voyais l'eau en-dessous dans le vide. J'avais de l'eau dans mes chaussures, du coup, la goutte tombait, et ça faisait peur, mais j'ai quand même sauté. Je l'ai fait, conscient, et plein dans les airs, j'ai fait un cri très aigu, ce qui fait que tout le monde a dû se boucher les oreilles, ça a résonné dans tout le wadi ! Ensuite, avec Papa, on est allés voir un autre saut d'encore plus haut, qui devait faire 8-9 mètres. Sébastien s'est lancé pour le faire, il l'a fait une première fois, une deuxième fois et, à la troisième, un monsieur est arrivé. Et vu que Sébastien compte avant de sauter, 1, 2, 3. Là, le monsieur a dit : « 5 ! ». Du coup, Sébastien n'a pas sauté !

 

J'étais motivé, du coup, je voulais le faire, mais le monsieur m'a déconcentré, alors j'ai sauté de plus bas. Ça fait quand même des petits plats sur les bras. Après, quand il fallait partir, on s'est suspendus au pont par les mains, moi et Sébastien, et on a sauté les deux en même temps. 

 

Après, on est rentrés à la nage, on a fait encore un autre saut d'un pont plus bas et un autre qui était aussi haut que l'autre pont d'avant. Les gens n'en revenaient pas, mais ceux qui surveillaient étaient prêts à intervenir. Ça a fait comme si ils bloquaient la zone pour qu'on puisse sauter, ils prévenaient les gens. Et là, la vague de touristes a dû rentrer à l'hôtel ! Ce qui fait qu'on était tout seuls, mais il y avait encore un petit peu des gens.

 

Après on est partis, on a trouvé un endroit de bivouac. On a allumé un feu qui a fait des flammes pendant une heure. On est allés se coucher et, le lendemain, il y avait encore des petites braises. Du coup, on a pu faire griller nos tartines dessus.

 

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Vendredi 8 janvier 2016

 

WADI DAYQAH et WADI KHABBAH

 

SEBASTIEN

Avant de rentrer dans le wadi, nous sommes arrivés sur une piste et il y avait plein d'engins de chantier de partout pour construire une grande route principale qui passe au-dessus du wadi. C'était impressionnant. 

 

Après, nous sommes rentrés dans le wadi et on a traversé plusieurs fois la rivière. Dans notre guide, c'était marqué qu'il y avait un site d'escalade, sauf qu'on ne l'a pas trouvé. L'eau était chaude et on a été surpris, mais papa et maman nous ont dit que l'eau était chaude car elle arrivait du village et elle n'était pas très propre. Ce qui nous a dégouté dans ce wadi, c'est qu'il y avait des cadavres de chèvres avec des cornes arrachées. 

 

On s'est fait plein d'amis, parce que quelqu'un est venu nous offrir des pâtisseries, et, du coup, maman a fait un gâteau en 5 minutes pour aller les remercier. En échange, ils nous ont encore donné des brochettes avec des poissons, et ils nous ont dit qu'on pouvait aller se baigner au bout du wadi. 

 

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Sauf que, je pense qu'ils ne savaient pas qu'il y avait eu un éboulement. Du coup, on ne pouvait pas se baigner. Mais on a quand même été à un autre endroit où on avait de l'eau jusqu'au cou et on a pu glisser sur les pierres comme un toboggan, et c'était rigolo. 

 

Le soir, nous avons encore fait un feu. En allant chercher du bois, il y avait un scorpion sur une branche de palmier que j'avais ramassée et j'ai eu de la chance de ne pas me faire piquer car il était tout proche de ma main ! Il était énorme. Du coup, après, je n'osais plus ramasser le bois. Heureusement, il y en avait assez pour faire cuire le poisson que les gens nous avaient donné. Je n'ai pas aimé car maman avait mis trop de citron dedans, en croyant que ça allait être bon. 

 

Le lendemain, nous avons descendu les vélos. Mon vélo avait un problème au niveau du dérailleur. On a dû faire quelques réglages, qui nous ont pris du temps. Du coup, nous sommes enfin partis avec maman et on a pu traverser une rivière à plusieurs endroits. A chaque fois, on s'est mouillé les baskets. Le dernier endroit où on a traversé la rivière, il y avait tellement d'eau qu'on avait du mal à avancer avec notre vélo. Après, on s'est fait inviter chez des gens qui nous ont offert le café et le thé. On a pu faire le plein de vitamines, car on a pu manger de super bons fruits. Le lendemain, quand nous sommes allés faire les courses à Moscate, nous avons vu que certains fruits étaient très chers.

 

 

 

 

Dimanche 10 janvier 2016

 

MOSCATE

 

SEBASTIEN

Nous sommes allés à Moscate pour prolonger notre visa d'Oman, et on était content car c'était dans un aéroport et on se croyait à Nice ! On avait vue sur l'océan (et pas sur la mer!). Ce jour-là, nous avons fait beaucoup de route pour finalement aller redormir sur la même plage que le soir d'avant. On a rencontré des voyageurs qu'on avait déjà vus auparavant dans l'entrée du désert. Ils avaient une moto sur le pare-choc à l'avant, avec une énorme roue à l'arrière. Et après, nous avons pris la route du désert, et on était tout excités !

 

ALEXANDRE

Aujourd'hui, on a fait de la route pour aller à Moscate chercher les passeports. Mais ce soir, on a fait un énorme feu qui, je pense, va durer pendant toute la nuit, et c'est génial !

 

Ce que j'aime bien dans le camion, c'est que, le matin, vu que j'ai ma chambre à moi tout seul devant, je peux ouvrir quelques rideaux et faire le « centre d'observation » par ma fenêtre. Ce matin, il y avait des ânes, dont un qui était bizarre, il avait une tête de cheval sur un corps d'âne, et d'autres avaient des ronds vers les yeux. Un a voulu brouter une touffe d'herbe, sauf que c'étaient des piquants. Du coup, il a sursauté. 

 

Chaque soir, à partir de maintenant, j'ai l'impression qu'on va faire un gros feu. 

 

 

 

 

Mardi 12 janvier 2016

 

DESERT WAHIBA

 

SEBASTIEN

Le premier soir dans le désert, nous avons fait un magnifique bivouac avec un superbe coucher de soleil. On a pu faire de magnifiques photos du camion depuis le sommet d'une dune. Le camion ressemblait à une fourmi par rapport à ce gigantesque désert. On était déçus à l'entrée, car il y avait des détritus partout. 

 

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Le deuxième jour, nous avons rencontré des bédouins après environ 20 kilomètres de piste dans les dunes. On a pu jouer avec tout plein d'enfants. Ils étaient environ 12 ou 14. Ils nous ont invité à manger, parce qu'on leur avait offert des photos d'eux qu'on avait imprimées. Ils étaient tout fiers. Ce soir-là, nous avons mangé du riz avec de la viande de mouton, mais il n'y avait pas beaucoup de viande. Ce qui était compliqué, c'est qu'on devait manger avec les mains. Comme le plat était encore chaud, ça nous brûlait les mains. Il faut manger que avec la main droite. On en mettait plus à côté que dans notre bouche. Mais sinon, on a quand même bien mangé. Et moi, ce jour-là, j'ai pu éviter le lait de chèvre chaud, alors qu'Alexandre, maman et papa ont été obligés d'en boire. Moi, j'ai fait exprès de me mettre à l'écart pour ne pas en boire et ça a très bien marché. 

Le lendemain, ils sont venus toquer à la porte à 7 heures, comme c'était prévu le soir d'avant. Nous avons pu amener les chèvres et les moutons dans un endroit où il y avait des buissons verts. Pour le petit déjeuner, ils nous avaient préparé des crêpes avec du miel en bouteille et des pâtes avec des patates.

Après, ils devaient partir à un autre camp. 

 

Ensuite, nous avons eu une vue magnifique à la sortie du désert, car le désert se jette dans l'océan. Ce soir-là, nous avons encore rencontré des voyageurs. Et c'est l'heure d'aller me coucher. 

 

 

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ABU DHABI, SHARJAH, FOSSIL ROCKS et HATTA (EMIRATS ARABES UNIS)

Samedi 30 Janvier 2016

CORALIE

Chez les Duchateau, il y avait des enfants, mais qui étaient plus grands que moi, et j'ai joué avec. En plus, ils parlaient en français.

Il y avait une piscine et une place de jeu. Un soir, on est allé quelque part avec une petite voiture à pédales. Il y avait des pédales et un volant, et on conduisait avec le volant. 

Chez les Duchateau, j'ai mangé une pizza, une glace et un yogourt. On a dormi chez eux, dans leur maison. Leur maison, il y avait un escalier et une chambre tout en haut et c'est la chambre où ils vont jamais, et nous on a dormi là haut, tout là haut. 

Un jour, on est retourné à notre plage qui est super, avec notre ami qui s'appelle Ahmad. Il y a une place de jeux à cette plage et, du coup, j'osais toujours aller à la place de jeux. Il y avait une copine qui s'appelait Marion, elle est venue nous voir. J'étais contente de la revoir.

Dans le désert, il y avait une tempête de sable. On était toujours en train de rester dans le camion. On est allé se promener avec maman, on se racontait des histoires. Une histoire de princesse et une histoire de tortue. 

Aujourd'hui, on a fait du vélo avec maman et mon papa. On est allé à un chemin et c'était rigolo parce que, à un moment, ça nous a ramené là où est le camion. 

 

ALEXANDRE

Quand on est revenu d'Oman, on a filé à Abu Dhabi pour aller voir la mosquée du Cheikh Zayed, l'une des plus grandes mosquée du monde. Quand on est rentré, maman n'avait pas de manche longue. Du coup, il fallait aller à un endroit là où ils prêtaient des habits. C'était comme une robe, sauf avec une capuche avec des manches longues, c'était un peu bizarre. Ensuite, on a commencé par la grande place de la mosquée avec plein plein plein de marbre partout et des piliers avec des fleurs qui étaient couleur or. On est ensuite rentré à l'intérieur. Il y avait un énorme lustre avec plein de bijoux dessus. Sur les murs, il y avait des fleurs en marbre avec des pierres de couleur. On est passé dans l'autre salle encore plus grande, où il y avait des lustres plus que énormes. Il y en avait trois avec plein de bijoux. C'était magnifique. Sur les murs, il y avait des choses écrites, mais on ne savait pas lire en arabe. Ensuite, on a pu voir la maquette de la mosquée et des pièces qui dataient de super longtemps.

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Puis, on est allé voir des amis d'Abu Dhabi. On est resté chez eux trois jours. On a pu se baigner, faire du tennis et faire du vélo. Quasiment tous les gens du « compound » (c'est un énorme pâté de maisons avec des gars de la sécurité à l'entrée) sont français. Puis on est allé se promener sur une corniche. On a loué un vélo quatre places et on allait à fond dans la foule avec des descentes et des montées, on s'est amusé comme des fous. Sur le vélo, il y avait la fille de nos amis, Coralie, Sébastien et moi.

Ensuite, on est allé dans le désert.

On a suivi une piste de pylônes électriques qui traversent le désert, puis on a essayé de trouver un bivouac. Il y avait des gens qui nous ont dit de ne pas dormir ici, car on allait se faire embêter par les buggys et les gens qui traversent le désert. Du coup, on est allé à côté d'une petite montagne.

Le soir, les gens ont pris l'apéro avec nous autour du feu.

Le lendemain, on a fait l'école et là, il y avait une petite tempête de sable. Du coup, on a décidé de partir. Au moment de ranger, j'ai trouvé un I-Phone 5 S dans le sable ! Donc, au lieu de finir mes maths, on a commencé à le démonter. Papa m'a demandé de ranger les affaires pour qu'il y ait plus de place, et je n'avais toujours pas fini les maths, mais bon, pour moi, ce n'était pas un problème. Au final, le téléphone marche, mais on n'arrive pas à défaire le code. On attend une connexion internet pour trouver comment faire.

On avait un barbecue qui était prévu avec nos amis du désert, mais vu qu'il y avait la tempête de sable, on est parti du désert pour ne pas avoir du sable de partout et on est allé à un endroit avec plein de pistes de VTT. Mais, du coup, on ne pouvait pas aller faire le barbecue avec eux. 

Le lendemain, on a fait du VTT, on a fait une piste rouge avec maman et la piste noire qui allait sur les crêtes de montagnes avec papa.

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Le soir, un de ces amis nous a envoyé un SMS pour qu'on aille manger chez lui, ce qui était déjà prévu. Maman était partie faire un tour de vélo. Une fois qu'on était là, on a tout plié et on est parti pour aller chez notre copain. 

La nuit est tombée. 

On a mangé des choses super bonnes. Une dame, qui s'appelait Patricia, était espionne, mais elle ne nous espionnait pas, car elle était à la retraite. Elle nous a raconté une de ses missions : elle devait trouver où des soldats cachaient de la drogue. Du coup, avec une de ses copines, elles se sont déguisées pour aller comme dans un bal, avec une belle robe et tout, les soldats les ont invitées chez eux pour leur faire fumer de la drogue. Entre temps, elle a appelé la police et, en arrivant au campement, ils se sont tous fait arrêter. Et l'espionne a dû subir un interrogatoire, mais pas comme pour les soldats. 

Le lendemain, on est allé visiter la ferme d'Awad. Il y avait des dindons qui faisaient un bruit bizarre. Ensuite, on a vu des oryxs, puis des chevreaux. On a pu rentrer dans la cage des dindons pour qu'ils fassent leur bruit bizarre et, celui qui nous a invité prenait des photos comme un enfant. En tout, il a dû prendre 40 photos. 

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Depuis, on est à un site d'escalade pour attendre le bateau de l'Inde. Mais bon, les voies sont super géniales et on s'amuse. On a monté la tente. On a dormi deux soirs dedans et, maintenant papa est en train de réparer mon chauffage pour les pays froids qui suivent et nous écrivons notre texte pendant que Coralie s'embête et se déguise en dame d'Oman.

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L'INDE EN SAC A DOS (KERALA : KODANAD, FORT COCHIN, THEKKADY)

Mercredi 24 Février 2016

SEBASTIEN

Ça  y est. Nous sommes en Inde.

On attend toujours notre camion. 

On a pris l'avion pour arriver en Inde. L'avion était tout vieux et tout pourri. 

Nous sommes arrivés à l'hôtel à 1 heure du matin de notre heure locale et on était très fatigués.

Ça nous a fait un choc thermique, car il faisait très chaud. Heureusement, il y avait la clim dans l'hôtel à Kodanad. 

Le lendemain, on nous a dit que le petit déj était à 9 heures. J'étais le premier à me réveiller pour réveiller tout le monde.

Du matin jusqu'au soir, dans cet hôtel, il y avait de la musique super pénible.

Sinon, notre petit déj, le repas de midi et le souper étaient super bons.

Le deuxième jour, nous avons fait un tour en jeep pour voir les éléphants. On a pu les voir en train de se baigner et de se faire laver. On avait l'impression qu'il fallait frotter très fort. 

On a vu ensuite des cerfs avec des biches et ses petits.

Le dernier jour, on a demandé si on pouvait baisser la musique, mais ils l'ont carrément éteinte.

Nous avons pris le taxi pendant 1 heure trente et on était à 4 sur une banquette de 3 et, du coup, on était tout serrés.

Arrivés à notre hôtel à Kochi, on s'est vite dépêchés de nous mettre dans nos chambres avec la clim à fond car cela faisait très chaud.

La nourriture de Kochi est très bonne. J'ai bien aimé le repas tibétain à midi.

On a vu un spectacle que j'ai adoré au début, mais, à la fin, ça m'a un peu énervé parce qu'il y avait un monsieur qui tapait avec des bouts de métal, ça faisait « cling cling ». Au spectacle, il y avait des gens qui se maquillaient et, après, ils ont fait une histoire.

On se déplace en touk touk car c'est rigolo. Un touk touk, c'est un engin à trois roues dans lequel, normalement, il y a 3 places à l'arrière et des fois 2 places à l'avant. Il y a une barre en métal qui est à gauche du comducteur. Vous allez penser que c'est un frein à main mais, en fait, ce n'est pas le cas, c'est la poignée pour démarrer.

Moi, j'adore prendre un touk touk le soir car ils mettent de la lumière de tous les côtés avec la musique à fond parfois.

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ALEXANDRE

Quand on est arrivés en Inde, après avoir fait une traversée en avion terrible avec un ressort qui m'appuyait dans le dos et me faisait super mal, il faisait chaud et c'était humide. 

Ensuite, on a pris un taxi pour aller à notre hôtel. On a vécu un dépassement terrible aussi. On a dépassé un camion de bois. Le chauffeur de taxi voulait le dépasser, mais il y avait 3 ou 4 autres camions qui arrivaient de l'autre côté et le chauffeur essayait quand même de dépasser. 

On est arrivés à l'hôtel. On a dû patienter pour qu'ils nous passent nos deux chambres.

Le lendemain, on a glandouillé, on a joué à la tablette, parce qu'on était trop fatigués pour aller se balader. Mais l'après-midi, nous sommes quand même allés nous balader.

Le deuxième jour, on a fait un tour en jeep « wheelys ». On est allé dans plein de parcs différents. Au 1er, il fallait payer, du coup, on a payé. C'était là que c'était le meilleur car on a pu voir des éléphants. Il y en a un gros et un petit qui nous ont passé devant. Après, on a pu voir la toilette des éléphants. Les gens les frottaient très fort. Le 2ème parc où on est allés, il y avait des petits poissons. On mettait nos pieds dans l'eau et les petits poissons venaient t'enlever les vieilles peaux des pieds. Des fois, ça chatouillait, des fois ils mordaient, ça faisait un petit peu mal. On a continué la visite et là, on a vu un petit serpent. Les gens nous ont demandé de payer, mais on a refusé, car les gens de l'hôtel nous ont dit qu'il fallait payer seulement des petites taxes.

On a fait aussi un petit tour en « soi-disant » speed boat qui était en fait un petit bateau qui allait à deux à l'heure.

Enfin bref, le lendemain, on est partis de cet hôtel.

On a fait 2 heures de taxi pour aller à Kochi. 

Là, un monsieur très gentil nous a accueillis. Il fallait payer, car c'était un hôtel, mais il nous a quand même accueillis très gentiment. Il nous a mis dans la chambre qui captait le mieux le wi-fi.

Le premier jour dans cet hôtel, on n'a rien fait. Le soir, on est allé voir des filets de pêche chinois. C'étaient des filets énormes. Ils les plongeaient dans l'eau et les ressortaient avec plein de poissons.

Pendant toute la journée du lendemain, on a glandouillé, puis, le soir, on est allés voir un spectacle.

Les gens se maquillaient et, après, ils faisaient un spectacle. C'était magnifique, mais la musique faisait mal aux oreilles. Pendant le maquillage, c'était tellement joli que les gens, français, venaient se mettre à 2 centimètres de leur visage pour prendre des photos. C'était mal poli. Après, un monsieur est venu faire des petites marques très jolies sur le sol et, les Français qui venaient faire des photos à 2 centimètres des gens qui se faisaient maquiller ont marché sur ses jolis dessins, et tous les gens ont crié : « Attention ! ».

En Inde, la nourriture est très épicée mais très bonne.

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CORALIE

On est arrivés dans l'Inde avec un avion.

On était dans un grand hôtel là où il y a une piscine. On a sauté dans l'eau comme des fous. En plus, il y avait des bouées.

On était sur une jeep pour aller voir les éléphants, c'était trop cool, mais on ne les a pas vus cracher de l'eau.

Après, on est allés dans une maison, elle était belle (à Fort Kochi).

Là, on est dans un hôtel, mais il est moche parce qu'il y a des traces de partout, dans les placards aussi (à Kumily).

Dehors, il y a des singes, mais on les voit pas, mais sur la porte s'est écrit : « Attention, ne pas sortir car il y a des singes ».

Ce matin, on est monté sur le dos d'un éléphant en promenade. On a fait la douche de l'éléphant. Il trempe sa trompe dans l'eau et, après, il met vers sa bouche et, après, il éclabousse tout sur lui et ça nous tombe dessus.

Moi, je fermais les yeux parce que, sinon, j'aurais eu tout sur les yeux.

J'ai pu frotter l'éléphant avec une brosse. 

Après, on est parti dans un « pouet pouet » (c'est un truc qui roule à 3 roues, c'est un taxi. Moi, je ne peux pas le conduire mais, comme il n'y a que 3 places derrière, moi on me met sur les genoux et un de mes frères va devant).

On a découvert une usine de thé. Il faut prendre des feuilles et on les met dans une machine (je ne sais pas comment elle s'appelle).

Au restaurant, j'aime manger le sandwich.

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Lundi 14 mars 2016

MUMBAI

Alexandre

Quand on est arrivé à l'aéroport (Trivandrum), il était désert, parce qu'on était beaucoup en avance. Du coup, on a mangé un petit truc dégoutant, on aurait dit de la nourriture spatiale. Ensuite, on a pris l'avion. Dans l'avion, ce qu'on ne savait pas, c'est qu'ils nous donnaient à manger. C'était délicieux. Cette fois-ci, il n'y avait pas le fauteuil qui faisait mal au dos ni la nourriture dégoutante. Mais, il y avait des bébés qui pleuraient.

Quand on est arrivé à Mumbai, on a dû prendre un taxi, car les touk touk n'existaient plus en ville. Ensuite, on est arrivé à un hôtel qui s'appelle le Sea Green Hotel. On est monté dans la chambre et il faisait nuit. On a observé un petit peu par le balcon. Tellement il y avait de pollution, c'était presque irrespirable. Mais nous sommes quand même allé manger dans un fast-food, on a pris à l'emporter, car ça puait trop parce qu'on était dans un tunnel qui était relié à la gare (Churchgate station). 

Au moment de se coucher à l'hôtel, je vois sur ma couette une espèce de tache de sang horrible. Du coup, on appelle la réception. Mais, avant qu'on ait trouvé l'espèce de tache de sang, pour ranger nos affaires, on a ouvert un placard et il y avait des vieilles chaussettes qui puaient. Quand la réception est arrivée, on leur a dit tout ce qu'on avait vu et là, ils ont tout changé. 

Pour passer notre temps, on est allé à une île qui s'appelle « Elephant Island ». Pour aller sur cette île, on a dû prendre un bateau. C'était censé durer une heure, mais ça a duré une heure trente. C'était vraiment long, le moteur faisait beaucoup de bruit, mais il y avait des énormes bateaux. Au port, on a vu notre bateau qui transportait notre camion. 

Sur l'île, on a visité des espèces de grotte avec des choses sculptées. Mais, ce qu'il y avait de particulier, c'est qu'il y avait des singes. En sortant de l'espèce de grotte, Coralie s'est approchée trop près d'un singe. Le singe l'a griffée un peu et moi, avec papa, on prenait des photos des singes et là, il y a un petit singe qui m'est monté à la jambe. J'ai eu tellement peur que je suis parti en courant. Il y en a même un qui est venu à côté de moi et qui m'a pincé le bras pour que je m'en aille. Et puis voilà.

Le lendemain, on est allé se balader en particulier pour me chercher un T-shirt, des baskets et un short. 

Pour trouver ça, on est passé dans des rues très très pauvres. Il y avait une personne où ses pieds touchaient ses épaules et pour se déplacer, il était sur une planche à roulette. Et c'était horrible. 

La 5ème nuit, on allait bientôt avoir le camion, alors on a dormi dans un hôtel carrément nul. Il n'y avait pas de clim, les matelas étaient dur et on aurait dit qu'il y avait une dame qui marchait avec des talons très fort. Enfin bref, c'était la pire nuit de notre vie. 

Mais enfin, nous avons eu le camion. Le camion était à une station service. Donc, il y a eu plein de gens autour. Il y avait un tribunal à côté et, dans ce tribunal, il y avait un monsieur très méchant. Du coup, il y a que des voitures avec des paraboles sur le toit qui font la télé. Il y a même des journalistes qui sont venus faire un petit reportage sur nous car ils attendaient que le criminel sorte. 

Dans la rue où on est, il y a plein de policiers, avec des armes et des camions militaires qui passent. 

Le soir, des gens ont tourné un film, avec un acteur très célèbre (Ranber Kapoor). Dans leur film, il fallait qu'il pleuve. Pour faire semblant qu'il y avait la pluie, ils ont amené des citernes d'eau et ils arrosaient en l'air avec de gros tuyaux et des embouts comme pour les douches. 

Pour manger, on a trouvé un petit endroit. Ça pique un peu, mais ça va.

Papa est devenu malade tellement il y avait de pollution. Ça a lui a fait mal à la gorge et Coralie, ça lui a fait pareil mais en moins fort. Et maintenant, nous attendons que le visa chinois se fasse. 

 

Sébastien

Quand on est arrivé dans l'aéroport, il y avait personne. On était les seuls. 

Mumbai, c'est grand. Il y a énormément de monde. Pour aller à notre premier hôtel (Sea Green Hotel), on a dû passer par une autoroute avec plein de bouchons, des bidonvilles et des mendiants. Ça klaxonnait dans tous les sens. Arrivés à l'hôtel, on s'est dit : « Ouah, c'est super classe ! ». Mais quand on a pris, l'ascenseur, ça puait la vieille chaussette. On n'avait pas le droit de prendre l'ascenseur tout seul, car c'était une porte grillagée qu'on pouvait ouvrir quand on voulait. Du coup, il y avait toujours un monsieur dans l'ascenseur. Arrivés dans notre chambre, la première chose qu'on a demandé de faire, c'est de changer nos draps car il y avait des taches noires. 

Puis, le lendemain, nous sommes allés voir Mustafa (le monsieur qui s'occupe des papiers pour notre camion et le bateau) pour lui demander des nouvelles. Pour aller dans son bureau, il fallait d'abord passer par deux escaliers qui étaient glauques, avec des portes avec de gros cadenas. Quand on est rentré dans son bureau, ça puait la clim. 

Quand nous sommes revenus à notre hôtel, on est passé par un endroit où on pouvait acheter plein de choses et on a rencontré des Français très sympas. Là, je suis allé chez le coiffeur. C'était super classe, comparé à la rue où on se promenait. Il y avait un truc que j'ai adoré, c'est qu'il y avait un miroir l'un en face de l'autre et qu'on se voyait à l'infini. 

Le lendemain, nous avons fait un tour en bateau qui a duré une heure et demie et on s'est fait arnaquer car on a pris la première classe où l'on pouvait monter au sommet du bateau qui avait deux étages, mais il fallait encore payer un supplément de 10 roupies par personne. Et nous avons dit : « You are crazy people ! You think we are stupid ? ». Mais au final, on a pu se mettre tout devant. Arrivés à l'île, il fallait qu'on se dépêche car c'était déjà 15 heures, on n'avait toujours pas mangé et le dernier bateau était à 17h30. Donc, on était stressé. Après, nous avons visité des grottes où il y avait des sculptures du dieu Shiva (la fiesta). En sortant de la première grotte, des gens donnaient à manger à un singe et Coralie s'est approchée trop près du singe, et il a montré les crocs. Coralie a fait un bon en arrière et est tombée à la renverse. Ça s'est passé comme ça deux fois. On a même vu un singe qui était en train de boire du fanta ! Deux bébés singes étaient trop rigolos parce qu'ils jouaient ensemble. 

Après, nous avons changé d'hôtel. Son nom est « Bentley ». Et moi je me suis dit : « Il a l'air super classe, car c'est un hôtel Bentley ». Arrivés devant cet hôtel, pas une Bentley à l'horizon… mais un hôtel pourri, tout poussiéreux (c'est quand même le meilleur qu'on a eu à Mumbai). Nous avons passé la pire nuit, car c'étaient des matelas en paille et on avait peur qu'il y ait des puces dans les coussins, du coup on a mis notre serviette autour. 

Le lendemain, nous sommes allés faire du shopping pour acheter des T-shirts, des baskets et plein d'autres choses. On a pu trouver notre bonheur. 

Nous sommes retournés voir Mustafa car c'était le grand jour ! Notre « maison » était revenue ! Nous avons pris nos gros bagages et, quand j'ai revu le camion, il m'a paru plus petit qu'avant. On a dû ranger toutes les affaires qu'on avait mises dans la cellule, en plein cagnard, c'est à dire entre 35 et 40 degrés. Et, en plus, c'était un jour où il y avait des journalistes parce qu'il y avait quelqu'un qui devait se faire juger. En plus des journalistes, plein de gens n'arrêtaient pas de venir nous poser des questions et nous on avait envie de ranger et on n'y arrivait pas tellement. On s'est pris une bonne suée, comme dit papa. 

La première nuit dans le camion, on n'a pas très bien dormi car il faisait super chaud et des gens n'arrêtaient pas de parler. On s'est fait un bon resto mais la clim était trop forte, et, du coup, papa est tombé malade. 

Nous avons vu un tournage de film pour la première fois. Comme vous le savez bien, en Inde, il ne pleut pas souvent, et dans le film, il fallait qu'il y ait de la pluie. Donc, ils ont pris des gros tuyaux et, au bout, il y avait une sorte de râteau qui servait pour cracher de l'eau. Dans ce film, un acteur très célèbre était avec son journal pour se protéger de la pluie et il courait après un taxi pour pouvoir réussir à le prendre. Ils ont dû faire plusieurs prises pour y arriver. On a été assez heureux de quitter Mumbai, car il y avait beaucoup de gens, beaucoup de bruit et qu'on a mal dormi. Mais, en sortant de Mumbai, on a quand même eu droit au nuage de moustiques qui sont rentrés dans le camion en un clin d'oeil. On en a enfermé plein et nous avons mis environ une semaine pour tous les chasser. Pendant 5 jours, on n'arrivait pas à dormir à cause de la chasse aux moustiques, c'était comme si on se couchait à minuit. Quel cauchemar !

 

 

Dimanche 27 Mars 2016

MAHARASHTRA, GOUJARAT, RAJAHSTAN

Sébastien

Quand on est sortis de Mumbai, c'était avec un monsieur de secoshipping pour qu'on fasse des papiers de sortie de Mumbai. Quand nous sommes arrivés au poste frontière, il a voulu qu'on paie son taxi pour revenir à son bureau !

Notre bivouac s'est passé au bord de la route, là où il y avait une sorte de « camping-hôtel » et à cet endroit on pouvait aller dans un « waterpark » faire du bowling et se faire des massages avec des poissons, mais ça, on n'a pas fait. On a été super bien accueillis par le patron de l'hôtel. Le soir, nous sommes allés nous coucher, puis nous avons bien dormi. Mais, avant cela, nous sommes allés manger au restaurant, et c'était super bon ! Après le resto, on a fait une partie de bowling. Et on a super bien rigolé. 

Le lendemain, on est allés s'éclater dans le « waterpark » (en France, il aurait été déjà fermé, car il était vraiment super sale). Il y avait de super toboggans. Mon préféré était « la cuvette ». La cuvette, c'est un grand toboggan qui fait environ 50 mètres de long et qui est fait pour aller super vite, puis on tombe comme si on était un excrément qui se fait emporter par la chasse d'eau. Et c'est super rigolo ! On pouvait prendre une « luge » pour faire une descente de toboggan où ça va super vite et, après, on arrive dans de l'eau et on a l'impression de glisser dans les airs. 

Le soir de cette superbe journée, on a été obligé de s'arrêter car il y avait un bouchon d'environ 15 kilomètres pour passer un pont qui était en construction. On a pu mettre mon ventilateur sur ma couchette, mais je ne m'en suis pas servi car, ce soir-là, il faisait « froid ». 

Après, nous sommes allés à Padaragh pour faire comme si on allait au ski, car il y avait des télécabines (on n'a pas trouvé les skis!). En fait, ce télécabine servait seulement pour monter au sommet d'une montagne pour aller voir des temples. On a pu rencontrer plein d'odeurs différentes : la puanteur des poubelles et la puanteur des poubelles… Mais, sinon, les temples étaient assez jolis. Ce qui m'a choqué, c'est qu'il y avait plein de mendiants qui étaient sous des tentes qui devaient dater des années 50. Puis nous avons repris le téléphérique et on a fait la course avec papa et Alex, car ils descendaient à pied. On a perdu.

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Le lendemain, nous sommes allés visiter deux mosquées (à Champaner – il n'y avait pas de champagne…). Il y avait un monsieur qui restait assis toujours sur une chaise à attendre que le portique d'entrée se mette à tourner pour qu'il puisse s'occuper en faisant payer les clients. Mais, à part ça, c'était super beau et, en plus, on avait de l'air frais (ça faisait longtemps, car on supporte des températures au-dessus de 35 degrés, de nuit comme de jour).

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Puis, nous avons acheté une noix de coco et on est parti pour Udaipur, une grande ville, pour visiter plein de belles choses et manger plein de bonnes choses. J'ai aimé, cette ville, mais j'ai aussi détesté. J'ai aimé car c'était magnifique. Et j'ai détesté car, en permanence, des gens nous demandaient d'acheter leurs trucs qui ne nous intéressaient pas et on passait notre temps à dire : « No, thank you! ». Puis, on a pu faire un tour en « speed boat » sur le lac où, dessous, il y a une ancienne vieille ville. C'est le maharajah qui a noyé la vieille ville pour avoir un joli lac qui, maintenant, est devenu une poubelle, remplie d'algues. Le chauffeur du bateau s'est payé la honte, car il a patiné dans les algues et il aurait pu casser le moteur.

Notre endroit de bivouac était sur un soit-disant « camping » qui était en construction. 

Un soir, on s'est arrêté à côté d'une « ville fantôme ». On a vu des gens arriver de tous les côtés, qui venaient nous dire bonjour et on se demandait d'où ils venaient. Ils nous ont dit qu'ils venaient de la soit-disant ville fantôme. On a pu jouer au cricket avec eux. C'était super génial. Ce soir-là, on a fait la chasse aux moustiques. On a eu droit à des applaudissements sublimes de la part de maman, qui s'amusait à chasser le moustique ! On avait l'impression qu'il y avait une scène où il fallait encourager quelqu'un ! Le lendemain, nous nous sommes dit : « Il faut vraiment qu'on achète des moustiquaires ! ».

Un autre soir, on a trouvé un super bivouac qui était silencieux, si on enlevait les bruits de tam tam. On pensait qu'ils jouaient du tam tam car c'était le 21 mars et que c'était la pleine lune. Papa a enregistré le son des tam tam avec son micro « poil de chat ».  Un autre soir, à un bivouac super génial, on a fait un petit feu qui ressemblait à un feu de maison car on avait mis des pierres pour faire comme si c'étaient des murs. Il y avait des jeunes de partout qui n'arrêtaient pas de nous dire : « Allo, Allo ! » (« Hello, Hello! »). Le lendemain, ils nous ont réveillé à 6h30 pour nous dire : « Get up ! Get up ! Good morning ! Open the door ! ». Du coup, on était très fatigués.

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Nous sommes arrivés enfin dans la fameuse ville de Bundi et, ce jour-là, c'était le « holy ». C'est la fête des couleurs et les gens balancent des couleurs dans tous les sens. Dans différents villages et villes, les gens ont le visage de différentes couleurs. Il fallait faire super attention sur la route, car les gens avaient beaucoup trop bu et ils ne conduisaient pas droit. On a eu droit à la couleur bleue sur notre camion, qui est devenu vert ! On est allé à Bundi pour visiter un palais, qui était fermé à cause du « holy ». Pour le bivouac, on est monté au sommet de la colline et on a dû couper des branches pour pouvoir passer et, à ce moment, une voiture du gouvernement d'Inde est arrivée et, heureusement, ne nous a rien dit ! On a trouvé un super bivouac et on a pu visiter le fort et ça puait la crotte. A part ça, c'était super car il y avait la grande « piscine » de la princesse, où elle pouvait mettre son gros derrière (on a raconté ça pour Coralie!).

On a fait une super expérience un autre soir, car des gens pauvres nous ont invités à manger chez eux. Quelqu'un nous a dit qu'il ne fallait pas y aller car ils pouvaient nous kidnapper et que le frère du monsieur était à la police ! Du coup, on était super stressé à savoir où on était les uns et les autres, sauf qu'on a eu peur pour rien car ils étaient super gentils. Ils ont voulu nous faire goûter du lait de buffle, mais on a refusé. On a super bien mangé. L'enfant du monsieur nous a fait visiter tout son village et nous a présenté les membres de sa famille. On a pu manger un peu partout dans le village. 

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CORALIE

Un singe, c'est un peu comme un être humain qui est un peu comme nous. Ce qu'ils adorent, c'est les bananes, mais ce qu'ils mangent, c'est les chips. Mais ils sont pas comme nous parce que c'est un animal et en plus, la maman se fait piquer le sein très fort quand elle porte son petit. 

On est allé dans un endroit là où il y avait plein de tigres et, un moment, on a vu un oiseau qui vole très vite, à 1000 kilomètres heures. On n'a pas vu de tigres. On était dans une voiture très rigolote, là où il y a tout le monde. Il conduit du mauvais sens, parce qu'on est dans l'Inde. Il y avait un monsieur qui voulait voler les jumelles. On n'a pas vu le tigre, parce qu'il était en train de dormir. Tous les tigres étaient en train de dormir. 

En fait, on est allés visiter un château très vieux, super vieux. La princesse s'est endormie, elle a fait des beaux rêves et les autres ont dit : « Majesté, c'est l'heure de vous réveiller ! » et là ils sont revenus devant le roi et ont dit : « La Majesté est morte ». Et alors, bon, c'est fini, l'histoire, je vous raconte trop de choses. On a vu la piscine de la princesse, là où elle se lavait le derrière. On a pris un bâton qu'un monsieur nous avait donné pour taper sur les singes. Moi, j'ai vu des singes. Ils étaient sur les fenêtres du château. Il y en avait un qui m'a sursauté. Du coup, je m'ai collé contre maman. J'étais sur le chemin. 

Un soir, il y avait des monsieurs qui nous avaient invités et pis, après, je suis tombée amoureuse d'un gars qui s'appelle un peu comme « Pèch ». Il avait une belle chemise et une belle coupe. J'ai joué avec lui, même qu'on est allé visiter la ville. On a couru. Je me suis dit : « Mais c'est qui ? » et j'ai vu que c'était mon amoureux. On a mangé des chapati. C'est des pâtes rondes qu'on met au four. Moi, je connais la recette : on prend de la farine, on fait une pâte et après on la met au four. D'abord, il faut la mettre en rond, il faut qu'elle soit grande, et après on la met au four et après c'est fini. 

On a crevé un pneu avec un bout de ferraille. En fait, on a surveillé des trucs pour pas que les gens y touchent. Il y avait beaucoup de gens. 

En Hindi, dans ce pays, pour dire bonjour, on dit : « Namaste ». J'aime pas quand il y a des gens, parce que j'ai envie d'être tranquille tout le temps.

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Jeudi 7 Avril 2016

UTTAR PRADESH, UTTARAKAND, HIMACHAL PRADESH

Sébastien

Un autre jour, nous avons visité Fatehpur Sikri. On a pu voir la mosquée, elle était gigantesque. J'ai pu faire un voeu en mettant un bout de ficelle sur un mur. Après, on a acheté des jouets super rigolos en forme de bracelet et qu'on peut tordre dans tous les sens. Ensuite, on est allé voir un palais dont le roi avait 5000 femmes (il ne pouvait même pas toutes les voir en une année!).

En entrant dans Agra, il y avait énormément de monde et de voitures. On a traversé une voie de chemin de fer, et  papa était tellement concentré à regarder de partout pour ne pas écraser quelqu'un qu'il a roulé sur un rail très coupant et ça nous a dégonflé le pneu en moins d'une seconde. Du coup, on a dû changer de pneu, et ça a été l'attroupement en moins de 10 minutes ! Il y avait environ 100 personnes autour de nous, si ce n'est pas même 150 ! Notre bivouac n'a pas été terrible, mais on y est resté quand même quelques jours, c'était sur le parking du Taj Mahal. 

Le lendemain, nous avons visité le Taj Mahal. J'ai adoré car c'était très beau et très grand. Mais j'ai détesté, car il y avait énormément de monde (à peu près 15'000 personnes par jour!). Je ne m'attendais pas à ce que le Taj Mahal soit de couleur un peu noire. Je m'attendais à ce qu'il soit très blanc.  Mais sinon, j'ai bien aimé. 

On a pu voir le Gange dans la ville d'Hardiwar. On est allé voir une cérémonie dédiée au dieu Shiva. On n'a pas eu de chance, car on était juste à côté des haut-parleurs où le monsieur parlait et chantait, du coup, ça faisait mal aux oreilles. A la fin de la cérémonie, on a pu mettre une fabrication de feuilles pour faire un bol où ils mettaient des fleurs avec une bougie pour après le mettre dans le Gange. Il y avait énormément de monde !

Après, pendant quelques jours, on a décidé de se reposer dans un endroit tranquille. La première fois qu'on a trouvé un bivouac tranquille, un policier est venu nous délogé car on était dans un parc national. Mais, maintenant, on a trouvé l'endroit parfait. Il y a juste de la pluie pendant la nuit.

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Jeudi 14 avril 2016

VISION d'INDE

Alexandre

Dès qu'on est sortis de Mumbai, on a accroché une voiture. Du coup, on a arraché toute son aile arrière. Après, on a dit : « C'est votre faute, c'est vous qui vous êtes mis dans notre camion ». Et après, on est partis. 

On s'est arrêté à un endroit où les gens jouaient du criquet et là, un monsieur très gentil est arrivé sur sa belle moto et nous a dit : « Venez chez moi, je vous invite ce soir. » Donc, le soir, on y est allé, mais il habitait dans une grande maison et pour aller dans cette grande maison, il y avait une petite rue étroite et on ne pouvait pas passer avec le camion. Alors, vite vite, il est parti sur sa moto chercher sa voiture. Dès que nous sommes arrivés, on a vu sa maison très très classe. D'ailleurs, les gens aussi étaient très très classes. La soirée s'est terminée tard, on était tous très fatigués et là où on avait trouvé l'endroit pour dormir, le monsieur nous a dit : « C'est pas bien de dormir ici, il y a des gens qui boivent de l'alcool et qui deviennent bizarres ». Du coup, on est allé à côté du garage du monsieur, et il nous a dit : « Attention, il y a trop de moustiques » et ça faisait très chaud. 

Sur la route, il y avait un « waterparc ». On a très mal dormi, ça faisait chaud et il y avait des mousitques aussi. Le lendemain, on a pu faire des toboggans géniaux qui n'étaient pas très bien sécurisés (il y avait des vis qui dépassaient…), mais bon, on a survécu ! 

Ensuite, on est allé à Udaipur. Ils ont construit plein plein plein de petites ruelles très très étroites que même les touks touks n'arrivaient pas à passer. On a pu faire un tour de « speed boat » et tellement il y avait d'algues sur le lac, l'hélice s'est embourbé dans les algues. Mais nous n'avons pas sombré. 

Après, on a visité Bundi. A Bundi, il y avait un château qui était très joli. Des chauve-souris s'étaient mises dans le château. Il y avait le « happy holy », c'est la fête des couleurs, quand les gens balancent des couleurs partout.

Nous avons prévu d'aller dans le parc national de Ranthambore, là où il est censé y avoir des tigres. Le matin, papa et maman se sont levés à 4 heures pour qu'on se réveille, nous, à 6 heures du matin. On a essayé de commander une jeep pour aller dans le safari, mais il fallait réserver 6 mois à l'avance pour avoir cette jeep, du coup, on ne l'a pas eu. A la place, on a eu une espèce de vieux tacos qui faisait plein de bruit. On a vu quand même un martin pêcheur, plein de crocodiles et des biches, plus des cerfs. Nous étions un peu déçus, mais ça va quand même, c'était beau. 

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Un soir, on a fait une rencontre avec des gens pauvres. Ils nous ont invité chez eux, on a dit « oui », mais on ne savait pas ce que ça valait. Au final, je me suis retrouvé à faire la visite de tout le village, connaître tous les oncles d'un enfant qui me guidait. Il me poussait même dans des maisons pour que je visite tout le village, mais il ne savait pas qui habitait dans ces maisons ! Ensuite, il m'a amené dans un mini-restaurant. J'ai dû manger une petite boulette remplie d'une sauce. J'ai goûté, j'ai bien aimé, mais cette boulette m'a arraché la bouche, j'ai eu super mal à la langue ! Avec nous, il y avait un autre petit garçon et, vu que les rues étaient toute petites et qu'il y avait des petits fossés remplis de crottes, il y avait des vaches dans la rue. Pour passer, il fallait enjamber le trottoir pour arriver à un petit passage très étroit pour passer toutes les vaches. Sauf que, là, le petit garçon s'est encoublé et a mis le pied dans la crotte, et il n'arrivait plus à sortir. On s'est tous explosé de rire, et après, j'ai dû le tirer de là. Enfin bref, une histoire très compliquée. 

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Le lendemain, on a roulé et on est arrivé à Fatephur Sikri. Dans cette ville, il y avait un château et le roi avait 5000 femmes, enfin bref, un truc impressionnant. Sous ce château, il y avait un tunnel pour aller au Taj Mahal. 

Justement, après, on est allé au Taj Mahal. On n'avait pas le droit de rouler sur la route qui menait au Taj Mahal, parce qu'il y a trop de pollution et, du coup, le Taj Mahal devient noir, alors que son marbre est blanc. On a pu acheter des petites sculptures en marbre du Taj Mahal. Le Taj Mahal, à l'intérieur, c'est un immense dôme avec plein de gens et des policiers qui sifflent dans tes oreilles. C'était très joli, mais ça faisait beaucoup de bruit. Au milieu, il y avait un tombeau, justement, de Muntaz Mahal, la femme du constructeur du Taj Mahal. Le soir, pour dormir, on s'est mis sur le parking là où les bus de touristes viennent se parquer pour visiter le Taj Mahal. En tout, on est resté 2 jours et demi sur ce parking. Le dernier jour, il y avait un enfant sourd et muet qui pouvait que dire : « Huuun ». Vu que ça nous a fait de la peine et que c'était midi, on s'est dit qu'il avait faim et soif. Du coup, on lui a donné à manger et à boire. A la fin, il n'arrêtait pas de nous suivre. Apparemment, il ne se faisait pas écouter par les autres. 

Dans l'après-midi, on est allé visiter le Fort Rouge. Dans ce fort, il y avait aussi plein de marbre, parce que c'était le même constructeur qui avait fait construire le fort rouge et le Taj Mahal. C'était très joli, avec de beaux jardins et on a fait plein de photos rigolotes. 

Après, on a roulé jusqu'à Hardiwar pour aller voir le Gange. On s'est garé pour dormir dans de l'herbe où il y avait des gens très pauvres, ça faisait bizarre. Le soir, on est allés voir le Gange. Sur le Gange, il y avait des bougies. A la fin, c'était plus joli parce qu'ils avaient allumé toutes les lumières et les gens avaient des énormes flammes qu'ils agitaient dans tous les sens, c'était très bien. 

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Sur la route, on est passé par la ville de Chandighar. A Chandighar, il y avait un jardin construit illégalement, mais c'était très joli. Il y avait des sculptures en prises électriques, des murs avec des toilettes cassées dessus, mais il n'y avait aucun morceau de verre qui dépassait. Chandighar, c'était très propre. Le soir, on est allé voir le secteur 17, pour acheter des habits à maman et trouver un short pour moi. L'ambiance était bien, les gens ne venaient pas nous vendre des choses, c'était très calme. 

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Pour aller à Jalandhar, on a dû passer par des péages et, sur un de ces péages, on a éclaté un pneu. Ça ne nous arrangeait pas trop, car notre autre pneu de rechange était coupé à coups de couteau. Alors, après, on est partis chercher des garages. On en a trouvé plein, et on en a pris un. On a laissé nos 2 pneus endommagés.

Vu qu'il fallait un jour pour que le pneu se répare, on a pu aller visiter la « cité de la science ». C'était une grande zone. Pour commencer, on est allés voir la zone des dinosaures. On était obligé, sinon on ratait le petit film qui expliquait le réchauffement climatique. Vu qu'il y avait des écoliers, c'était en hindi, du coup, on est sortis de la salle et on est allés voir les avions. Dans cette grande salle, il y avait un vrai avion et des faux satellites pour comprendre comment ça marche. Il y avait aussi des fusées. Après, un monsieur nous a appelé et nous a dit : « Venez, vous allez pouvoir voir un film en 3 D ». On s'est dit : « Pourquoi pas ? » Et, en fait, c'était de très mauvaise qualité, toutes les lunettes étaient rayées et tu avais beau mettre les lunettes, tu voyais toujours aussi flou. Après, on a fait le « flight simulator ». En fait, tu rentres dans une espèce de navette spatiale. On ferme les portes, tu ne peux plus sortir et après, ça se met à bouger et il y a eu une image. Ils ont dû filmer quand ils étaient au parc Astérix, car il y avait un petit train sur l'image qui était sur des rails d'attraction. Maman est devenue malade tellement c'était bizarre. Après, on s'est vite dépêché parce que ça allait bientôt fermer. Notre dernière chose qu'on a vue, c'était l'imitation d'un tremblement de terre de 6,5. On s'est assis dans une petite salle où il y avait la TV et, tout à coup, ça s'est mis à trembler très fort. La télé s'est coupée et, si on se mettait debout, on n'arrivait presque plus à tenir. Un peu comme il y a eu à Islamabad. Cette fois-ci, on n'a pas été malades. 

Pour dormir, on s'est mis sur le parking de la cité de la science et, le soir, quand on voulait manger, les gens nous ont dit qu'on ne pouvait pas dormir ici, que c'était interdit. Du coup, vite vite, on est partis se mettre dans un endroit où il y avait le train à 30 mètres, à 200 mètres il y avait le passage à niveau et à 300 mètres, il y avait la mosquée… Pas de chance, c'était un jour où le muezzin n'arrêtait pas de chanter toute la nuit. On a passé une sale nuit, mais, le lendemain, on est reparti à Jalandhar pour chercher nos pneus. Pas de chance, car, quand on a mis les pneus en pression, ça a fait « boum ». Du coup, on s'est énervé et le gars des pneus nous a dit : « Calme-toi, calme-toi. Je te dis une adresse, ça se dit speedway tyre ». On est allé là-bas. C'était carrément une usine de pneus, qui fabriquait aussi des semelles de chaussures. On s'est dit : « Là, ils ne peuvent que nous faire du bon travail, car ils ont toutes les bonnes machines ».  Du coup, on a laissé les 2 pneus. En un jour, c'était fait. Du coup, on a pris la route pour aller voir le « Golden Temple » d'Amritsar. Sauf que, par malheur, sur la route, on entend un « pssssssssch…. ». On s'arrête. On regarde. Et là, on voit la réparation qui a été faite à Jalandhar justement. Du coup, on commence à changer de pneu. On a galéré pour sortir la jante du pneu. Pour, au final, quand on met en pression l'autre pneu, le patch qui avait été mis fait des bulles. Du coup, on appelle le gars de speedway tyre et on lui dit : « Bande d'abruti ! Les pneus que vous nous avez réparés ont explosé. » Vu que notre visa d'Inde expire demain, on a décidé de percer la jante sauvagement pour mettre des chambres à air. Sauf qu'on n'a pas les flaps. Du coup, maintenant, on attend…

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Vendredi 29 avril 2016

PAKISTAN

 

Coralie

Un jour, quand on était prêt d'aller à la montagne (encore en Inde), on était là en train de changer de pays. On a dit à personne parce qu'ils se détestaient, c'est ceux qui ont perdu la guerre. Il y avait des monsieurs qui étaient encore habillés. Ils faisaient semblant qu'ils se détestaient, mais ils ne se détestaient pas. Il y en a un qui a sorti son épée. Il y avait des étages pour monter. 

Une autres fois, on était sur la route et on a vu un endroit pour dormir. Du coup, les policiers ils ont dit oui. Sauf qu'il y avait un monsieur un peu comme un clown parce qu'il faisait des blagues et il nous a dit : « on n'a pas le droit de rester là », alors que pourtant les policiers nous avaient dit qu'on pouvait rester là, c'était bizarre. Moi, j'arrivais pas à dormir parce qu'il y avait des grosses voix et ils parlaient fort. 

Après, demain matin, j'ai regardé un film, j'ai mis « Cendrillon ». On a été invité avec maman, que maman et moi, par des dames. A un moment, on a fait les foufous, sauf qu'elles nous ont énervés parce qu'elles criaient : « Ouah ouah ». On a bu du Montain Dew (c'est une boisson trop bonne). Après, on a mangé des petits gâteaux. En plus, les autres gens de ce village étaient méchants. Des fois, ma maman elle parle avec l'accent suisse, c'est bizarre. Une fois, elle a parlé à la langue d'ici et elle a dit : « Donc, là, ça suffit les enfants ! ».

On est allé à la montagne. On a marché beaucoup. C'était pas drôle parce qu'il y avait une montée impossible que j'ai faite. On a choisi un petit refuge, et moi j'ai dormi avec un sac de couchage et deux couettes. Pour réchauffer le chalet, on a fait un gros feu et ça faisait la locomotive, c'était marrant, un peu comme le tracteur. Il y avait de la neige avec des pommes de pin, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas vu ça. J'avais un amoureux à la montagne, sauf que j'ai pas osé dire, je savais que c'était un secret pour moi. 

Après, papa, quand on est redescendu de la montagne, moi j'avais trouvé un bâton bizarre. Les garçons ils ont taillé les bâtons et mon papa, il m'a fait mon prénom sur un bâton. 

On a fait un trajet en jeep, c'était marrant, j'étais devant, il y avait deux places devant, ça faisait trois avec le conducteur. 

A la montagne, c'était super trop joli.

 

Sébastien

Quand nous sommes arrivés au Pakistan, ça faisait plus chaud qu'en Inde. Et, en plus, il n'y avait pas un « pet d'ombre » (comme maman dit). Quand on a passé la frontière, les gens étaient super sympas et voulaient toujours s'occuper de nous. 

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Après, nous avons pu voir la cérémonie de fermeture de la frontière entre le Pakistan et l'Inde. C'était rigolo car, à l'entrée, il y avait un soldat qui devait faire 2 mètres de haut. 

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On est allés dans les montagnes pour aller voir une mine de sel. Le prix d'entrée était trop cher, du coup nous n'y sommes pas allés. C'était 20 dollars par personne ! On a essayé d'avoir une « entrée pakistanaise », sauf qu'il y avait un policier qui vérifiait, et il a bien vu qu'on n'était pas Pakistanais. Alors nous sommes repartis, déçus. 

Nous sommes montés dans les montagnes et, en montant sur une colline, il y a eu un grand bruit de pneu qui se dégonfle. On s'est vite mis sur le bord pour regarder, sauf que, en fait, c'était une moto qui nous avait dépassé et qui avait crevé. Ensuite, nous avons trouvé un superbe bivouac, dans une grande prairie. Coralie, Alexandre et moi avons pu jouer avec les enfants du village, qui étaient tout contents de jouer avec nos jouets car ils n'en ont pas beaucoup. On a pu dormir à la fraîche et, pour la première fois, sans moustiques. Le lendemain, des vaches sont venues brouter l'herbe fraîche et tendre de la montagne. Puis, les enfants sont revenus pour jouer avec tous les jouets qu'on avait, sauf qu'on devait faire l'école. 

Ensuite, on n'a plus eu de problèmes avec les pneus, car nous sommes allés en acheter à Islamabad. Un monsieur nous a invités et a dit aux gens qui nous avaient vendu les pneus de ne pas nous faire un prix trop cher. Ce monsieur nous a invité à dormir. Avant cela, on a pu manger un super bon riz avec de la viande que le propriétaire du garage nous avait acheté dans le restaurant d'à côté. Chez le monsieur, on a pris le thé, en levant le petit doigt à la mode anglaise. On a même pu manger du toblerone, c'était trop bon, car cela faisait super longtemps qu'on n'avait pas mangé du chocolat aussi bon, et qui venait de Suisse, en plus ! Ce soir-là, c'était l'un des premiers soir sans moustique. 

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Après avoir dormi sur un parking d'un parc, nous sommes allés visiter une magnifique mosquée. Pour aller voir cette mosquée, on a dû prendre un taxi qui ressemblait aux anciennes voitures du Paris-Dakkar. Quand nous sommes arrivés au pied de la mosquée, elle était gigantesque. On a pu prendre de super belles photos. 

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Puis nous sommes sortis d'Islamabad pour aller en direction de la fameuse « Karakorum Highway », qui était, au début une route toute simple, comme on en prenait tous les jours. 

Nous sommes arrivés à un bivouac où des gens lavaient leur voiture et leur tracteur en plein milieu d'une rivière qui avait peu d'eau. C'était rigolo, car ils prenaient un vieux bidon d'huile découpé pour jeter l'eau dessus et, après, on avait l'impression que leur véhicule était tout neuf. On leur a offert deux assiettes de pop corn, et il y en a un qui s'est pris l'assiette pour lui tout seul et il est parti se cacher pour manger toute l'assiette. Par contre, dans ce bivouac, ça puait car on était à côté d'une usine de poulets. Dans cette usine de poulet, il y avait des gens qui dormaient. On entendait les crapauds qui chantaient, il devait y en avoir énormément. Le soir, maman a étendu une lessive qui était que avec des sous-vêtements. Du coup, le lendemain matin, le monsieur qui était dans l'usine pour la surveiller a dû se baisser dessous les culottes et les caleçons, en soulevant un petit peu le fil. Alors, maman est vite allée enlever discrètement le linge. 

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Arrivés dans les montagnes, l'Indus est apparu ! Il était magnifique, gigantesque, extraordinaire et sublime ! Au début, la route était tranquille, mais, après, on est passé sur une portion de route creusée dans la montagne, avec des éboulements, des glissements de terrain et de très grands ruisseaux qui traversaient la route. 

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Après, nous avons eu droit à l'escorte militaire. Des gens se mettent devant nous avec une voiture de police, et il y a un gars dans la benne avec une grosse mitraillette. Des fois, ça fait peur, car on en croise qui sont debout sur le toit avec un gros fusil, prêt à l'assaut (le Pakistan n'est pas un pays dangereux, comme on le pense, les gens sont super sympas, c'est juste pour notre protection). 

Dans un village, un bulldozer prenait de gros cailloux pour, ensuite, aller les vider dans la rivière. Pour les vider dans la rivière, il fallait aller sur le pont. Quand il a vidé les cailloux, le pont s'est mis à vibrer et à trembler dans tous les sens, c'était comme s'il y avait un tremblement de terre. Ça faisait peur et c'était à la fois rigolo. 

Après, nous avons fait un trek, au pied du Nanga Parbat, qui est une montagne qui culmine à 8160 mètres d'altitude. On a marché pendant trois heures pour aller à une sorte de « camping-refuge ». Le monsieur, au début, nous faisait des prix qui n'étaient même pas imaginables. Mais, comme nous sommes des négociateurs professionnels, il a cédé pour notre prix de 3500 roupies pour deux nuits (environ 30 euros), ce qui n'est pas énorme. Par contre, ce qui était embêtant, c'est que les toilettes étaient dans une autre maisonnette et, du coup, on devait sortir dehors quand il faisait super froid pendant la nuit. Puis, après, nous sommes redescendus et le policier descendait à fond la caisse car il était pressé de partir. 

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Après, nous avons joué au monopoly avec Alex. Pendant ce temps-là, il y a eu un accident et un mort, car une moto a doublé dans un virage et s'est pris un camion en frontal (ça a dû faire mal). Le camion est venu avec la moto cassée au poste de police qui était juste à côté de là où il y avait notre camion. 

Ensuite, nous sommes allés en direction de Gilgit, pour faire quelques courses, pour pouvoir aller à Skardu, qui est une vallée à côté. Un policier a dû venir avec nous. Du coup, avec maman, on était tout serrés sur notre petit fauteuil. 

A Gilgit, nous avons trouvé un super bivouac et on a pu jouer au cricket (c'est un sport qui se joue avec une balle et une batte en bois, et les règles sont les mêmes que pour le baseball). C'était génial. 

Puis, le maire du village est venu  nous voir et nous a dit que c'était très dangereux ici, qu'il y avait des terroristes, des talibans, plein de trucs super débiles pour nous faire peur. Il nous a dit qu'on devait aller dans une station de police, car s'il y avait un problème avec nous, c'était de sa faute. Du coup, le lendemain, quand des gens s'approchaient du camion, le policier les chassait pour ne pas qu'ils s'approchent du camion. Pendant toute la journée, on a pu jouer au cricket avec les gens du village, et avec Alex, c'était génial. Pendant ce temps, Coralie et maman sont allées voir des dames qui les avaient invitées et, à peine il y avait un garçon qui rentrait à l'endroit où elles étaient, les dames leur disaient d'aller voir ailleurs. 

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Nous sommes partis en direction de Skardu. On a dû prendre un pont pour traverser la Gilgit river. Au début, la route était simple, avec une grande prairie et il fallait qu'on se décide si on devait faire demi-tour ou si on continuait. Et c'était maintenant qu'il fallait décider, car après la route était beaucoup trop étroite pour faire demi-tour. Sur la route de Skardu, nous avons rencontré plein de splendides camions décorés de partout. La route était assez compliquée, car il y avait des accotements dangereux et si on tombait, on atterrissait en plein dans la rivière et on faisait un saut de 200 mètres. 

A plusieurs endroits, des éboulements de pierres étaient sur la route. On a mis 6 heures pour faire 80 kilomètres, ce qui était très très long, car on faisait une moyenne de 15 kilomètres par heure. 

Pour le bivouac, on s'est arrêté à côté d'un restaurant routier (sans faire exprès, on s'est caché, et les policiers ne nous ont pas vu sur la route pour nous escorter le lendemain). C'était super bon. On a mangé du dahl (ce sont des pois chiches trempés dans une sauce tomate) avec du chapati (c'est le pain local, qui est super bon). On devait manger avec les mains. On prenait un morceau de chapati pour pouvoir faire comme une cuillère. 

Nous avons encore mis 6 heures pour arriver jusqu'à Skardu et, pour le repas de midi, on s'est arrêté à côté d'un petit ruisseau qui était à sec et Alexandre a joué avec son bulldozer. A un moment donné, l'eau est arrivée et ça a tout détruit ce qu'il avait fait. Du coup, on a fait un barrage pour que l'eau évite de passer là où Alexandre avait fait sa petite route. Après, on est parti pour trouver un super endroit de bivouac dans les montagnes, à côté d'un magnifique lac de barrage (un monsieur qu'on a rencontré nous a dit qu'il habitait tout près du barrage et sa maison a été noyée par la montée des eaux). A cet endroit-là, papa avait dormi il y a trois ans en arrière dans un hôtel qui s'était fait emporter par un énorme éboulement il n'y a pas longtemps. 

Le lendemain, nous avons fait un tour à vélo. On a mis 2 heures pour les réparer, les préparer, les remettre en état de marche. On a pris la route qui allait jusqu'à un petit village au dessus. On a longé le lac et, après, une petite rivière. On s'est dit qu'on pouvait amener le camion vers cette petite rivière pour le bivouac du lendemain. Le maire est venu nous voir et on lui a demandé si le restaurant au-dessus du petit village était ouvert et il nous a dit que oui. En allant en direction du restaurant, un monsieur vétérinaire nous a dit qu'il voulait nous inviter à manger, des sortes d'épinards un peu bizarres, qui n'étaient pas bons. Après, il nous a servi du thé salé (on n'avait pas trop envie… comme on n'était pas habitués à en boire, on n'avait pas envie d'y toucher).

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Avec papa, nous sommes descendus par la rivière et il y avait énormément d'eau à certains endroits et on s'est carrément mouillé les pieds. C'était parfois mou à cause du sable et on devait descendre par la rivière profonde. Après, nous sommes remontés sur la route et papa avait crevé son pneu, alors il est vite parti devant. Moi j'ai rangé les affaires que j'avais sorties de mon sac. A ce moment là, des pierres sont tombées. Du coup, je suis parti à pleine vitesse jusqu'au camion.

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Puis après, nous sommes partis de Skardu pour aller à Karimabad. On a dû rouler de nuit, car on avait peur que la pluie saccage la route et qu'on ne puisse pas repartir après un certain moment. 

A Karimabad, nous avons fait un trek avec le copain de papa. C'était trop bien, car on a pu dormir dans les tentes au sommet. On était un petit peu penché, du coup, on se roulait les uns sur les autres (heureusement qu'on avait pris deux tentes, sinon on aurait encore plus mal dormi). 

Avec Alex, nous avons joué à un ruisseau et nous avons fait des barrages. Puis nous sommes redescendus et on a pu revoir la gigantesque cascade qui ressemblait à un énorme toboggan. 

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Puis, le copain de papa nous a invités à manger chez lui. C'était super bon, car on a pu manger du vrai fromage avec les chapatis, et c'était trop bon. Puis le copain de papa  nous a offert un coussin et Coralie est allée en chercher un autre qui était tout cassé. Enfin bref, il était super gentil, il avait des enfants trop mignons et sa femme était prof d'anglais. 

On a aussi rencontré Dean et Sally, qui sont les gens à moto (ils ont une énorme moto de voyage qui fait 300 kilos) avec qui on va faire le transit pour la Chine. Ils sont super gentils. Du coup, j'ai pu beaucoup parler anglais avec eux et avec le copain de papa. 

Nous sommes aussi allé visiter un fort.

Après Karimabad, nous sommes allés en direction de Gulmit pour rencontrer le monsieur qui nous avait fait une lettre d'invitation pour le Pakistan. Il nous a fait visiter le village et on a pu manger dans un petit restaurant local. Une fois de plus, c'était encore super bon. 

Arrivés à Sost, on a trouvé un super endroit de bivouac où on a pu jouer et construire des garages avec des gros galets pour nos jouets. Le lendemain, nous avons fait les démarches pour la Chine et ça s'est passé super vite. Ensuite, nous avons passé un autre poste de police et on a pu voir un splendide léopard des neiges qu'ils avaient trouvé en train d'essayer de traverser la rivière. Du coup, ils l'ont mis dans une cage pour que les touristes puissent le voir. Ensuite, nous avons passé un tunnel où on voulait filmer le camion qui était en train de passer à un endroit un petit peu compliqué. Du coup, des petites pierres nous tombaient dessus. On a mis les mains sur la tête car on avait peur que cela nous tombe dessus. Puis, on a passé la frontière chinoise, qui était à 4810 mètres d'altitude, comme le Mont-Blanc, c'était impressionnant. 

Le Pakistan, c'était génial. Au début, j'avais peur d'y aller à cause des gens méchants qu'il y avait, sauf que c'était le meilleur pays qu'on a traversé depuis le début de notre voyage. Les montagnes sont magnifiques, comme les gens sont super gentils. J'ai adoré ce pays aussi car il y avait plein de belles montagnes qui nous faisaient rêver pour aller skier. Je suis déçu qu'on n'ait pas pu descendre plus souvent les vélos pour aller faire des treks et dormir au sommet dans la tente. 

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Alexandre

Quand on est arrivés au Pakistan, ça faisait toujours aussi chaud. C'était toujours aussi sale. Mais, les gens étaient moins impressionnés de nous voir. 

C'était la frontière la deuxième moins longue qu'on a passé depuis le début du voyage. Et, en plus, le soir, il y avait un spectacle avec des gens qui se donnaient à moitié des coups de pied et un monsieur qui criait dans un micro. Il faisait : « Aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh ! », mais pendant encore plus longtemps. Et puis, il criait quelque chose et tout le monde répondait : « Allah Akhbar ». Puis, une autre question. Et tout le monde se levait et criait : « Pakistan ! ». 

Le soir, pour dormir, c'était horrible. On a dû dormir dans la rue, à côté du poste de police. Il y avait des moustiques, ça faisait chaud, il y avait plein de monde. Enfin bref, c'était horrible. Et, en plus, on a regardé un film qui faisait super peur, du coup, ça nous faisait encore plus transpirer, pendant que papa essayait de discuter pour qu'on se gare dans le poste de police. 

Ensuite, on est arrivés à Islamabad. Puis on s'est mis à chercher des pneus, car, en Inde, on en avait explosé trois. On a fini par trouver, c'était un monsieur très gentil. C'était un endroit où ils décoraient les camions, ils changeaient des pneus, ils réparaient les pelles mécaniques, enfin bref, on était au bon endroit. Les gens étaient tellement gentils qu'ils nous ont invités pour manger puis pour dormir dans une maison beaucoup plus classe. Car là où on avait mangé, c'était la chambre des garagistes et il n'y avait pas de lumière et les draps étaient tout noirs. On croyait qu'on allait dormir dans cette chambre toute sale, mais, en fait, on est allé dormir dans la maison trop classe. Et on a pu manger du Toblerone !

Le lendemain, on a dit : « Il faut qu'on parte sur la Karakorum Highway ». Au départ de la Karakorum Highway, on devait faire le choix : soit on allait voir un petit lac qui apporterait à peu près au quart de la Karakorum Highway, comme un raccourci. Soit, on débutait la Karakorum Highway depuis tout le début. Des gens nous ont dit : « Ce n'est pas possible, la route pour aller au lac est fermée ». Du coup, on a pris le début de la route de la Karakorum Highway.

Au début, c'était pas très joli. Puis, le deuxième jour, là, c'était vraiment plus magnifique, à part qu'il y avait un policier avec nous. Il y avait l'Indus, une grande rivière du Pakistan qui était en dessous de la route, qui penchait beaucoup vers la rivière, ça faisait peur, il y avait des camions à croiser, on devait se serrer au bord, à croire qu'on allait tomber dans la rivière. 

Puis, au final, le policier nous a dit : « Continuez de rouler », alors que c'était très tard. Alors, on a dormi dans un poste de police. Et c'était tout le temps la même chose, il fallait croiser des camions, puis le soir, il fallait dormir dans des postes de police, puis ils nous réveillaient à 5 heures du matin pour nous dire qu'il fallait partir. Puis, un jour, on est tombé sur un policier complètement crétin. Il n'arrêtait pas de rigoler et, dès qu'on lui disait quelque chose, il criait. Enfin bref, il était carrément débile. 

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Et c'est là que la route a commencé à être plus boueuse. Un peu comme Sébastien se l'imaginait. Pour faire 10 kilomètres, on mettait une heure. Vu que, dans la journée, on devait faire 100 kilomètres, on prenait 10 heures, c'était horrible. 

Puis, le soir, le policier nous a dit de nous garer dans une cour d'hôtel. C'est l'hôtel le plus connu du Pakistan. Il s'appelle le « Shangrila », à Chilas. Et, à chaque fois qu'on avançait sur la Karakorum Highway, c'était tout le temps des montagnes plus magnifiques que celles qui étaient derrière nous qui s'ouvraient devant nous. Puis, on est arrivés à Gilgit. 

Là, on a encore croisé un policier un petit peu débile qui nous disait : « Tourne à droite, puis retourne à droite ». A la fin, on n'arrêtait pas de tourner en rond. Mais, au moins, on pouvait s'arrêter pour acheter des jolies choses et pour faire des courses.

Après, on s'est organisé pour aller marcher puis dormir dans un petit chalet japonais (je plaisante!). C'était une prairie qui s'appelait la « Fairy Meadow ».  Quand on est arrivé en haut, avec le policier avec nous, on a vu le Nanga Parbat qui culmine à 8611 mètres d'altitude, et non pas 8612 mètres.  Enfin bref, c'était magnifique. Mais, par contre, pour la route qui amenait au petit chemin, elle était terrifiante. La route n'était pas très large et, en plus, le 4×4 n'arrivait pas à mettre son 4×4, ça faisait peur. Quand on a marché, je détestais parce que mes pieds me faisaient souffrir, et sinon, c'était magnifique. 

Quand on a vu les premières neiges. On a dit : « Wah ! C'est de la neige ! », comme si on n'en avait jamais vu ! Puis, on est redescendu et on a fait plein de lessive. 

Après, on est allés à Skardu, pour aller voir les montagnes. On a pu faire du vélo, jouer dans une rivière et on a pu manger chez une personne qui nous a dit que l'hiver, il faisait moins 35 degrés. On a mangé de la verdure avec du pain. On s'est transformé en tortue. Sébastien a mis le pied sur une crotte de poule qui était à l'entrée de la maison. Il était pied nu et ça collait.  Dommage ! Et puis, on a dû rentrer d'un seul coup très rapidement car il y avait la pluie qui arrivait et ça voulait dire qu'il n'y avait plus de route. Donc, on a dû faire 160 kilomètres en une journée, ce qui fait qu'on a roulé longtemps, très longtemps. 

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Puis, le soir, on s'est arrêté à un endroit. Ce n'était pas tout à fait la fin de la route, mais on était tellement fatigués qu'on s'est arrêtés. Puis, là, un chauffeur routier nous a dit : « Il faut que vous partiez, il y a la pluie qui arrive ». Du coup, on a dû rouler de nuit. Puis, ça c'est fini qu'on a dormi dans une station service avec un policier à côté, mais plus gentils que les deux autres imbéciles. 

Après, on est allé à Karimabad, pour retrouver un vieil ami de papa. Avec lui, on est partis deux jours pour aller camper sous tente. Quand on a commencé le chemin, c'était sur une piste : « Pas cool si on est sur une piste pendant tout le long ». Mais, en fait, c'est devenu un petit chemin très étroit. Quand on est arrivés en haut, il y avait plein de vaches et plein de prairies. C'était très beau, il y avait de l'air frais et des montagnes. On a fait un petit feu parce que ça faisait trop froid. On a mangé des nouilles, même qu'on n'était pas en Chine. Puis, le soir, quand je servais le thé, le thé m'a coulé sur la main et j'ai eu mal toute la nuit. Dans le sac de couchage, avec l'électricité statique, ça me brûlait encore plus. Enfin bref, c'était horrible.

Puis, on a été invités chez le copain de papa pour manger. Quand on est arrivés, c'était super beau. A la fin de la soirée, on a voyait toutes les petites bêtes qu'il y avait sous les coussins. Puis, la dame nous en a offert un. Là, on était tout gênés, car on croyait qu'il allait y avoir tout plein de bêtes dans le camion. Et puis après, j'ai vu un gros cafard. J'ai commencé à prendre le mouchoir et là, maman m' a dit : « Touche à rien, touche à rien ! ». Et là, j'ai mis le pied sur la table et j'ai trempé ma chaussette car les enfants de la dame avaient renversé leur verre et plus personne n'était assis à la place là où j'étais. La table n'était pas en hauteur, elle était par terre, je vous rassure. Pour manger, t'es obligé d'aller t'allonger sur la table pour aller chercher un petit plat de riz. On est tous par terre, avec une nappe au milieu des coussins. C'est une drôle de manière de manger. Et, en plus, on ne mange pas avec des cuillères. 

Le lendemain, on a pris la route pour la Chine. La route était belle. Quand on est arrivés au col, il y avait des petits Chinois qui nous ont mis une caméra dans notre camion pour nous surveiller. 

J'ai adoré le Pakistan, parce qu'il y avait plein de montagnes qui étaient trop belles. 

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Lundi 16 mai 2016

CHINE

 

CORALIE

Je sais dire bonjour en chinois : « Nihao ». 

J'ai mangé avec des baguettes. J'étais fortiche puisqu'on avait appris à l'école. Mais le problème, c'est que Dean et Sally ils savaient faire très bien, et moi je savais pas faire mieux que eux. Je faisais une croix et je refermais au bout. 

Dean et Sally c'est des copains de nous.

La Chine, c'est pas intéressant, c'est moche avec leurs petits yeux, alors je raconte plus, c'est terminé. 

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ALEXANDRE

Quand on est arrivé devant le poste frontière, au Pakistan, c'était une vieille cabane en bois avec marqué « poste frontière » dessus. Le médecin nous a dit : « Vous n'avez pas le vaccin contre l'ébola – non la polio », mais avec ses vieilles aiguilles toute moches, nous avons dit : « Non, nous l'avons déjà ». 

Puis, nous sommes partis. 

Quand on est arrivé au col, à 4800 mètres, il y avait une porte. Nous avons voulu prendre une photo, sauf que c'était marqué en chinois. Nous sommes allés de l'autre côté, mais c'était toujours écrit en chinois. Puis, nous avons commencé une bataille de boules de neige avec nos amis les motards.

Puis, on est descendu et il y avait le poste frontière chinois. A l'intérieur, nous avons vu des masques à oxygène et une planche pour jouer à la wii. 

Puis, maman et Sally, la femme du motard, qui s'appelle Dean, sont allées dans un énorme scanner, mais rien a déclaré. Le camion aussi a passé dans un scanner. Au départ, les Chinois nous ont dit : « Il faut que vous vidiez notre camion parce que notre scanner est éteint. Mais, au final, tout est bien allé. C'est juste qu'ils nous ont mis une caméra qu'on a pu garder, car ils l'ont oubliée. 

Puis, vient un autre poste frontière, là où nous avons rencontré Sadiq, le monsieur soi-disant chinois (on dit « soi-disant », parce qu'il n'a pas les yeux bridés).

Là, tout s'est bien passé, à part que nous n'avions pas les « yong » (la monnaie locale), parce qu'il fallait désinfecter le camion.

Après, les Chinois nous ont dit : « Maintenant, garez votre camion ici, vous n'avez pas le droit de dormir dans votre camion. » Donc, nous sommes allés dans une auberge de jeunesse sympathique avec Dean et Sally. Il y avait une table de billard, de la musique et plein de jeunes. 

Le soir, on est allés manger dans un petit bistro. Nous n'arrivions pas à commander car tout était en chinois et les gens ne parlaient pas anglais. Sur la table, il y avait un plateau qui tournait, ce qui fait que nous n'arrivions pas trop à nous servir car tout le monde voulait prendre un truc et ça faisait tourner le plateau. 

Puis, le lendemain, nous avons fait la queue pour pouvoir récupérer le camion et pouvoir partir à Kashgar, la ville où nous allions avoir une plaque d'immatriculation, un permis de conduire, enfin bref, l'endroit où nous devions faire la paperasse.

A Kashgar, Sadiq nous a dit : « Garez le camion dans la cour de cet hôtel. » Pour se garer, c'était cher. C'était le même prix que pour une nuit dans un hôtel normal, car l'hôtel où on était était très classe. Puis, dans cette cour d'hôtel, nous avons attendu 3 jours pour que Sadiq fasse la plaque chinoise et le permis de conduire. 

Pour passer le temps, nous sommes allés visiter la vieille ville. Après, nous avons cherché des « magnet » pour coller sur le frigo. Puis, nous sommes allés à un parc d'attraction. Nous avons pu faire la grande roue et un autre truc qui ressemble à un disque avec plein de tapis. Ça se met à tourner très très vite et à secouer très très fort. Nous avons fait des bonds de 20 centimètres, mais c'est allé. 

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Puis, le lendemain, nous sommes allés au marché des animaux. Pour y aller, Sébastien a pu monter sur la moto de Dean et Sally qui est grosse, très grosse (pas Sally, la moto). Nous avons pu voir plein de moutons aux grosses fesses et des chameaux. A la fin, nous avons vu un cheval à moitié fou qui faisait des figures avec le cavalier dessus, c'était impressionnant. Il y avait aussi des moutons morts par terre et les gens venaient voir ce qu'ils voulaient à l'intérieur du mouton. 

Ensuite, nous sommes allés au grand bazar. Cette fois-ci, c'est moi qui ai pu monter sur la grosse moto. On a pu faire une roue arrière. Quand on est arrivés au grand bazar, nous avons demandé : « Est-ce que vous avez des magnet ? ». Le monsieur nous a dit : « Oui, il y en a, vous marchez tout droit. » Mais, en fait, il n'y en avait pas. Alors, nous avons cherché un MP3 pour Coralie, car son vieil MP3 débloquait un peu. Pour finir, nous sommes allés à un restaurant en hauteur. C'était bizarre, mais nous avons bien mangé. 

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Après, nous nous sommes retrouvés le soir pour boire un petit coup et pour aller manger. Cette fois-ci, nous n'avons pas mangé dans un restaurant. Nous avons mangé dans la rue, c'était très animé. Une dame préparait des pâtes devant nous pour qu'on les mange. C'était délicieux.

Le lendemain, nous sommes partis au Kyrgyzstan. Au poste frontière chinois, quand on est arrivés, nous sommes passés par une piste qui amenait à des escaliers. Nous étions devant le poste frontière chinois, et tout le monde nous regardait avec de grands yeux, comme si nous allions descendre les escaliers. Après, vu que Sadiq n'arrivait pas, nous étions en colère. Nous avons décidé de jouer au frisbee pour passer le temps. Et, des fois, le frisbee arrivait dans les pieds des douaniers chinois, qui marchaient en groupe. 

J'ai bien aimé la Chine, mais tout était trop pareil, il n'y avait pas une bonne ambiance, du genre que c'était triste, tout était pareil. Par contre, nous avons un restaurant que nous avons bien aimé avec une dame comique, qui faisait plein de blagues et elle rigolait. 

 

 

SEBASTIEN

Arrivés au col, qui culminait à 4810 mètres d'altitude, on a pu voir la porte de la Chine. On a fait des batailles de boules de neige avec nos amis Dean et Sally et j'étais en pull, en short et en tong comme à la plage.

Au poste frontière de la Chine, il y avait des masques à oxygène. Les douaniers nous ont mis une caméra dans le camion pour voir si on suivait bien le chemin qu'on avait dit. Après, nous avons passé la frontière pour enfin découvrir les paysages magnifiques de la Chine. A un moment, nous nous sommes arrêtés pour aller faire pipi. Il y avait un camion qui n'arrêtait pas de nous suivre et de nous doubler. En fait, à l'intérieur de ce camion, il y avait un policier qui nous suivait pour voir si on prenait bien le bon chemin, et nous on ne savait pas qu'il était à l'intérieur de ce camion. 

Après être arrivés à Tashkurgan, on a dû faire encore des paperasses pour le camion. En Chine, tout le monde est à l'heure de Pékin, même ceux qui habitent à l'autre bout de la Chine, ce qui fait qu'on a dû avancer nos montres de 2 heures. Du coup, c'était 16 heures et la douane fermait à 18 heures, Beijing Time, donc on a dû payer le parking de la douane et dormir dans un hôtel qui était très confortable, avec un billard et du wi-fi qui marchait très lentement. 

Puis nous sommes allés manger à un restaurant dont la table pouvait tourner pour qu'on puisse se passer les plats, et c'était rigolo car, pour la première fois, j'ai pu manger avec des baguettes. 

J'ai adoré les repas chinois. Par contre, pour le petit déjeuner, c'est très très bizarre. Le seul truc que j'ai mangé, c'était de la brioche qui ressemblait à un croissant et un autre gâteau qui était un peu comme le gâteau de Savoie. Et moi, en plus, j'ai pris des pois chiches et je croyais qu'ils étaient chauds mais ils étaient froids, du coup c'était vraiment pas bon. Après, il y avait aussi du chili au petit déjeuner, et on pouvait boire de l'eau mélangée à du lait avec du sucre, ça avait l'air pas bon du tout. Et ils servaient du thé froid et en plus sans sucre, et du coup ce n'était pas terrible. 

Ensuite, nous sommes allés à Kashgar, et il faisait un temps horrible. Il pleuvait et des rafales de vent très puissantes nous poussaient. Du coup, on pouvait être en roue libre. 

Nous nous sommes arrêtés pour manger au bord d'un lac et il y avait des yourtes (c'est une cabane qui est en cercle et qui est faite de peaux de vaches, du coup ça sent mauvais). Des gens nous demandaient si on voulait faire le tour du lac à cheval, à moto ou en chameau. Le chameau ressemblait au père Noël à cause de ses longs poils, il était horrible. 

Nous avons continué notre route et il pleuvait encore plus fort que dans la matinée. La route était transformée en une piste très cahoteuse avec des trous et des grosses flaques et on a pu voir un camion qui était dans le ravin et un autre qui s'était renversé dans le talus. 

Arrivés à Kashgar, notre guide nous a dit qu'il fallait qu'on s'arrête dans un hôtel 3 étoiles pour qu'on puisse dormir sur leur parking. Du coup, nous sommes allés voir la réception pour savoir combien on devait payer et la dame de la réception était super vulgaire car elle mâchait un chewing gum la bouche grande ouverte, comme un dromadaire. Finalement, nous avons dû payer 400 yen (ce qui fait 60 euros). Alors que nos amis Dean et Sally ont payé juste 120 yen pour une nuit d'hôtel, ce qui est vraiment pas beaucoup. 

Le soir, nous sommes allés dans un restaurant et la dame du restaurant était super rigolote. Elle ne comprenait pas ce qu'on voulait, et on ne comprenait pas ce qu'elle nous disait. Elle parlait dans son téléphone avec google translate. Comme elle ne comprenait toujours pas ce qu'on voulait dire, elle nous a ouvert le frigo et nous a demandé : « Qu'est-ce que vous voulez ? » Du coup, on a choisi de tout. A un moment, on ne trouvait pas les raviolis dans le frigo. Alors, on lui a fait un dessin et elle est allée en acheter dans le restaurant d'en face. Ce soir-là, c'était trop bon.

Un autre soir, nous sommes allés dans un marché-restaurant. On pouvait y trouver de tout. C'était trop bon. Juste avant, nous sommes passés dans un marché souterrain et on a voulu acheter un sac en forme de jupe, sauf qu'il était beaucoup trop cher. Du coup, j'étais très très déçu. 

Le lendemain, nous sommes allés au marché des animaux. Pour y aller, je suis monté sur la moto de nos amis (c'est une 950 R) et elle était super rapide. Même qu'à un moment, nous avons fait une roue avant. 

Dans le marché aux animaux, il y avait des moutons avec des grosses fesses. Au début, à Kashgar, on croyait que c'était de la bonne viande à manger, mais, en fait c'étaient des fesses de mouton. 

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Ensuite, on a pu voir des grosses vaches énormes qui devaient faire 800 kilogrammes. 

Puis Alexandre a pu lui aussi monter sur la moto pour aller au bazar du dimanche et on pouvait trouver tout ce qu'on voulait. On a voulu essayer d'acheter des petites fourrures, sauf que ça coûtait trop cher. Après, nous sommes allés dans un restaurant. Pour aller à ce restaurant, on est passé devant un marchand qui vendait du jus de scorpion. A côté de ce jus de scorpion, on a vu un bac rempli de scorpions vivants et morts. Arrivés au restaurant, nous avons vu la boucherie et ça ne faisait pas envie, mais on est quand même allé et c'était super bon. Tellement c'était bon, je voulais recommander des brochettes.

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Nous étions déçus de ne pas pouvoir bouger avec le camion de notre fichu hôtel pour aller dans le désert qui était juste à côté. 

Mais moi, j'ai fait du vélo, j'étais super content car j'ai pu faire du vélo dans la cour de l'hôtel à fond la caisse, puis j'ai pu nettoyer une voiture pour qu'elle soit toute propre. Nous sommes allés faire du vélo dans Kashgar. Ce qui était rigolo, c'est qu'il y avait une piste pour les scooters et pour les voitures et nous, à vélo, on doublait les vélos à fond la caisse car eux étaient obligés de ralentir sur les dos d'âne et pas nous. 

On a quitté Kashgar pour aller en direction de la frontière du Kyrgyzstan et c'était magnifique. Arrivés à la douane de sortie, on a pris le mauvais chemin et on a failli descendre des escaliers avec le camion. Comme notre guide n'était pas encore arrivé car il devait prendre notre plaque chinoise (c'est complètement débile, car on allait sortir de Chine), nous avons joué au frisbee et plusieurs fois on a failli l'envoyer sur un policier ou dans la vitre des bureaux. 

Arrivés au poste frontière, on était à 3600 mètres d'altitude et on a pu faire des bonhommes de neige. J'ai essayé de faire une voiture en neige, mais je n'ai pas eu le temps et je n'ai que pu faire l'essieu avant de la voiture. J'ai pu passer ma main à travers le portail et du coup ma main était au Kyrgyzstan et mon corps était en Chine. J'ai dû ordonner à ma main de bouger deux heures avant (Beijing Time) pour que ma main bouge à l'heure du Kyrgyzstan.

J'ai aimé la Chine, car la nourriture était très bonne et on a pu manger avec les baguettes. Il y a un truc que je n'ai pas aimé, c'est que les Chinois rigolaient pour rien et ils n'avaient pas le même humour que nous. 

Ce que je n'ai pas trop aimé, c'est notre guide parce qu'il a dit à ma maman que ce n'était pas une femme intelligente, c'est méchant. 

 

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Jeudi 26 mai 2016

KYRGYZSTAN

 

CORALIE

Un jour, on est allé chercher Rémy, un copain de nous. Il voyageait à pied mais il est arrivé depuis l'aéroport. Nous on a dormi tout près de l'aéroport. Moi, quand je dormais, je me dis toujours : « je dors complètement ». Et, le matin, j'ai entendu une voix, je me réjouissais qu'il était arrivé car on lui avait fait une bonne surprise. Avec une feuille de papier et des trucs blancs, on a écrit : « Bienvenue Rémi » et, du coup, on a fait une photo et on l'a imprimée pour lui. 

Et après, on a voyagé ensemble avec lui. Même qu'on a acheté du saucisson et du fromage. Je vous dis ça parce qu'on n'a jamais eu du saucisson et du fromage, que en France et pas dans les autres pays qu'on ne connaît pas. On a fait un bon apéro car Rémy nous raconte ses aventures en bateau mais qui c'était passé des graves trucs. 

Rémy, il dormait sous la tente. C'était bizarre, parce que nous on avait déjà dormi sous la tente avec un ami de papa ensemble, mais je ne vais pas vous parler de ça maintenant, parce que c'était une autre fois. On a acheté « une Chinoise », enfin, une grosse couverture très chaude « made in China ». Et Rémy, il a même acheté un sac à viande pour aller avec la Chinoise. Rémy, il avait de la chance parce qu'il dormait sur cette  chinoise. 

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Un jour, on a trouvé un bivouac, mais un bivouac très moche. Il y avait des petites rivières, nous on disait que c'était joli, mais ce n'était pas du tout comme on disait. A un moment, on a été surpris par un tel orage. Il s'est mis à « pleuver » comme pas possible. Et comme la vitre elle était mal fixée un peu, et ben, du coup, la pluie tombait juste à côté et on mettait un torchon.

Notre ami Rémy, il a amené des petits jeux qu'on va jouer. Il y a un jeu avec des madames comme des têtes de mort et des fleurs. Ça sert à rien de vous dire le but du jeu, parce que je joue pas en France. 

En fait, j'ai eu un peu de chance, parce qu'on était à un lac et on s'est fait des amis et ils nous ont proposé de faire du cheval. On a fait du cheval un peu comme des dévers. Le cheval avait toujours faim, du coup je tirais sur la ficelle pour que le cheval se redresse. Mais moi je savais comment il fallait faire pour qu'il aille pas trop vite, parce que j'ai peur des chevaux, je tirais pour qu'il aille pas trop vite. Le monsieur nous a fait goûter un « yogourth » qui était très bon, mais qui est pas comme la France, mais nous, au début, on a cru que c'était pas bon. Et Rémy a goûté et il nous a dit qu'on pouvait manger, c'était super bon. 

Sur le pont, avec ma maman, on jetait des gros cailloux dans la rivière. 

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ALEXANDRE

Ça y est, on y est, le Kirghizstan ! 

Quand on a passé la frontière, c'était la tempête. Sur le bord de la route, il y avait un camion qui avait brûlé et une pelleteuse qui s'était renversé. Quand on est arrivés à Bishkek, on a commencé à faire les visas pour le Kazakhstan.

Après, on est allés récupérer Rémy notre ami, à l'aéroport. Puis, nous sommes partis au lac Song Kul. La route était bonne.

Sur la route du lac, pour la descente,  nous avons sortis les vélos et nous sommes descendus le long de la station de ski. Puis, nous avons terminé dans les petites vallées avec plein de marécages, jusqu'au moment où maman s'arrête et nous dit : « Foncez les enfants, foncez ! ». 

lors, maman passe devant et s'embourbe jusqu'aux mollets. On la regarde en rigolant, mais maman a coincé sa chaussure sous la boue. Sébastien essaie un petit peu plus à côté, mais, heureusement, il n'a pas mis le pied. Moi aussi, en descendant une vallée, je me suis fait avoir dans les marécages. Je descendais à côté d'un petit ruisseau puis, tout à coup, j'ai voulu traverser et ma roue avant s'est coincée dans le petit ruisseau et j'ai mis le pied dans la boue, encore une fois.

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Puis, nous nous sommes fait pourchasser par un gros chien féroce. Heureusement que le bivouac était plus tranquille et qu'il n'y avait pas le gros chien. 

Rémy et papa qui étaient en camion ont décidé d'acheter du Kuruk (c'est des boulettes de fromage de chèvre très très durs et très salés). Quand on a goûté, on a tout de suite recraché car c'était trop salé et le fromage n'était pas très très bon. 

Puis, nous sommes arrivés au lac. On a sortis les vélos, mais, cette fois-ci, c'était moins bien car c'était plus pénible. Au lac, il y avait une carcasse de Lada (une voiture) et, à côté, plein plein plein de bouteilles de vodka. 

Après, on a pu jouer dans une rivière, c'était bien.

Puis, nous sommes allés bivouaquer à côté de la bergerie. Le lendemain, un monsieur arrive et nous dit : « Vous voulez faire un tour de cheval ? » Nous avons dit oui, et, à nous trois, nous avons tiré le cheval sans que le monsieur s'inquiète. Après, il nous a apporté du yogourth. Puis, nous sommes partis. 

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Nous sommes retournés à Nahrin pour aller manger dans un resto qu'on avait bien aimé la première fois mais cette fois c'était moins bon. 

Nous avons décidé d'aller au lac Issy Kul et nous sommes arrivés à un pont réservé aux trois tonnes. Le pont était à moitié craquelé, nous avons fait demi-tour et nous avons pris la grande route. 

Nous sommes arrivés sur la plage. Nous avons passé un jour et nous avons rencontré des camping caristes. 

 

 

SEBASTIEN

Le Kirghizstan, c'est un pays magnifique, splendide, tout ce que vous voulez. 

Quand nous sommes passés la frontière, notre guide de la Chine est arrivé avec notre plaque chinoise pour nous la donner, alors qu'on sortait de la Chine pour aller au Kirghizstan (ce qui est complètement débile parce que ça nous coûte bonbon d'acheter cette plaque en papier plastifié qui nous a coûté très cher).

Il faisait un temps horrible. Il s'est mis à neiger et la route était boueuse. Pendant qu'on faisait les papiers, le camion se faisait glacer par le gel et la neige et on faisait en sorte de se rapprocher au plus proche de la vitre pour voir les paperasses qu'on donne pour qu'on ait un peu de chauffage, de chaleur. 

Ensuite, ce soir-là, nous avons trouvé un super bivouac dans la prairie, c'était magnifique, on était au milieu de nulle part. Il suffisait juste de sortir de la route et de faire 500 mètres sur un bout de piste, et on trouvait l'endroit idéal, l'endroit de nos rêves. 

Le lendemain, quand on faisait l'école, des cavaliers sont passés avec leur troupeau de chevaux, de vaches et de moutons aux grosses fesses.  

Puis ensuite, nous sommes allés en direction de Nahrin et on a vu des paysages splendides (à part la pelle mécanique renversée sur le bas côté de la route et un camion brûlé et retourné aussi sur le bas côté de la route). Mais sinon, les routes étaient magnifiques, franchement. 

A Nahrin, il y avait des trolleybus (ça faisait longtemps qu'on n'en avait plus vu, d'ailleurs, ils étaient très vieux). Du coup, on avait du mal à passer avec les câbles, on avait peur de se faire électrocuter. Ensuite, nous avons trouvé un super restaurant et moi j'ai mangé une cuisse de poulet plus grande que mon assiette avec plein d'autres bonnes choses et un très bon pain. A part ça, les toilettes étaient très spéciales… ça menait tout de suite dans les égouts avec un énorme trou (on n'avait pas intérêt à tomber dedans). On a pu acheter de l'internet illimité pas très cher pour pouvoir parler avec nos amis sur whats app. 

Ensuite, nous avons appris par un mail de Dean et Sally (les gens avec qui on a traversé la Chine) comme quoi, après avoir passé la frontière, leur carburateur avait gelé, tout comme eux. Tous les 10 kilomètres, ils étaient obligés de s'arrêter pour enlever la glace qu'ils avaient sur leur visière, ça devait être assez impressionnant. 

Après, nous sommes allés en direction de Bishkek et, pour aller à la capitale, on a dû passer à un moment par une route en construction qui s'était transformée en une piste boueuse. 

Arrivés à Bishkek, nous nous sommes mis à un parking vers l'ambassade du Kazakhstan pour faire notre demande de visa. Avec Alex, on a fait une pancarte où dessus c'était marqué : « Bienvenue Rémy » ( notre copain Rémy va venir nous rejoindre pour faire un petit tour au Kirghizstan avec nous dans notre camion).

Ensuite, nous avons fait des courses le matin et, l'après-midi, nous sommes allés en direction de l'aéroport pour accueillir Rémy le lendemain. Nous avons fait de l'école pendant toute l'après-midi pour s'occuper.

Le lendemain, on s'est réveillé à 7h15 pour aller chercher Rémy à l'aéroport, sauf que, à ce moment-là, il était déjà en train de nous attendre sur un tas de cailloux avec ses deux sacs. Ensuite, tout le monde s'est réveillé et on a fait une photo avec la pancarte. On a pu l'imprimer et il était super content. 

Ensuite, nous avons parlé de ce qu'on a fait pendant le voyage et ce qui nous a bien plu, puis nous avons choisi le trajet qu'on pourrait faire pendant ces 10 jours. 

Nous avons fait beaucoup de route pour aller en direction d'un lac qui était assez loin. Sur la route, il y avait des vaches allongées, des moutons à grosses fesses et des chevaux. 

Nous avons passé un tunnel où on a cru qu'on allait s'intoxiquer parce que les gaz d'échappement n'étaient pas évacués à l'extérieur. Ensuite, nous nous sommes arrêtés devant un panneau qui disait qu'il y avait une station de ski pas loin. Du coup, nous sommes allés voir, mais, en fait, il y avait juste un télésiège qui ne marchait pas avec une dameuse et des engins de chantier. Ensuite, on s'est dit qu'on pouvait descendre par le champ à vélo, Maman, Alex et moi et que notre copain Rémy pouvait descendre avec son parapente, mais le vent n'allait pas dans le bon sens.

On a pu faire une super descente à vélo dans les champs à fond la caisse, et c'était génial. Sauf que, après, il fallait quand même un peu pédaler parce qu'on arrivait dans une plaine avec des petites collines. 

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A un moment, on a dû descendre une grande descente pour pouvoir continuer au lieu de devoir rejoindre la route et c'était vraiment raide. Tellement raide que, si on descendait du vélo, on ne pouvait pas remonter dessus. 

Ensuite, dans cette plaine, nous avons dû traverser une rivière et maman est passée à fond la caisse et s'est mouillée le pied. Et moi, je suis passé tranquillement et je ne me suis pas mouillé. Ensuite, nous sommes arrivés à des marécages, du coup, on devait pédaler très vite et très fort. Pour éviter ces marécages, on a dû monter sur une colline. Moi, je voulais refaire une descente, alors je suis descendu sauf qu'il y avait un troupeau de vaches et un taureau qui m'a regardé droit dans les yeux avec un regard noir et je pense qu'il a eu tout aussi peur que moi. Du coup, j'ai fait un détour et j'ai dû passer dans des marécages encore une fois et ça, c'est très compliqué.

A un moment, il y avait une flaque de boue marécageuse qu'il fallait traverser pour pouvoir continuer la piste. Du coup, ma mère nous a dit : « Foncez, les enfants! » avec l'accent suisse. Alors elle a foncé et elle s'est mise de la boue jusqu'à mi-cuisse et elle a perdu sa chaussure. Du coup, elle a dû enlever son gant et elle a plongé sa main dans la boue pour retrouver sa chaussure. Tandis que moi, derrière, j'avais vu ce qui s'était passé alors je me suis vite arrêté en freinant très fort, mais ma roue avant s'est plantée dans la boue.

Ensuite, nous avons fait un super bivouac dans une prairie et c'était super beau.
Le lendemain, nous sommes enfin arrivés vers le lac. Nous avons mangé à un restaurant qui était super bon (c'est difficile de se faire comprendre) et il y avait du très bon pain. Puis nous avons descendu les vélos et la piste était un peu abimée à cause de la neige et de la pluie. 

Nous avons trouvé un super bivouac le long d'un ruisseau et, avec Alex, on s'amusait à remonter le ruisseau. On s'est super bien amusés. 

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Deux jours plus tard, nous sommes allés visiter une yourte. On croyait qu'elle était habitée pour de vrai, mais, en fait c'était pour faire un hôtel. On a voulu s'approcher du lac en camion, parce que le lac était gelé. Mais ce n'était pas possible car c'était trop marécageux.

Nous nous sommes arrêtés pour manger à midi au bord d'une rivière qu'on a dû traverser en camion car on avait peur que le pont ne soit pas solide. Ensuite, ma maman est partie à vélo toute seule pour aller en direction d'un petit col. Arrivés à ce petit col en camion, on a descendu les vélos pour Rémy, Alex et moi pour qu'on puisse continuer avec ma maman à faire une super descente. 

Arrivés dans une plaine, on s'est amusés à faire des allers-retours dans une rivière. J'avais de l'eau jusqu'au guidon ! J'avais peur que mon vélo se fasse emporter à cause du courant, du coup, je suis vite revenu.

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Le soir, j'ai fait un tremplin avec les plaques de désenssablage et ce saut atterrissait dans une pente pour pouvoir amortir.

Le lendemain, nous avons pu faire du cheval avec un monsieur qui nous avait offert du fromage blanc qui était super bon (même si je n'en ai pas goûté…).

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On est retournés à Nahrin pour aller manger au restaurant de la première fois. On était un peu déçus car, la première fois, c'était très bon et là, c'était moins bon que la dernière fois. Pour faire demi-tour, on est passé par une route. Mais, sur cette route, il y avait des gens qui coupaient un arbre. Du coup, on a fait le détour par une petite route et la roue arrière-droite est passée au travers du caniveau, d'ailleurs, on a eu très peur et c'était assez impressionnant. 

Ensuite nous sommes allés au grand lac Issy Kul, le plus grand du Kirghizstan. Le lendemain, on a pu se baigner. Sauf que, moi, je ne m'attendais pas à ce que l'eau soit si froide, comme je voyais Coralie et Rémy en train de sauter dans l'eau. Du coup, je suis arrivé en courant et j'ai dit : « Alors, on n'attend pas Patrick ? ». Et j'ai couru dans l'eau et ben, je peux vous dire, j'en suis encore plus vite ressorti que j'en suis rentré, car elle était très froide. 

Ensuite, nous sommes retournés à Bishkek vers l'aéroport pour que, le lendemain, Rémy puisse prendre son avion. Notre bivouac n'était pas terrible car on a dû s'arrêter à côté des barbelés de l'aéroport et ce n'était pas très charmant. Le lendemain, Rémy nous avait laissé un petit mot comme quoi il avait apprécié le séjour dans notre camion et, sur le petit mot, il y avait des énigmes.

Le voyage avec Rémy, c'était super génial (même si je pense que Rémy en avait marre à la fin du séjour des histoires de Coralie…). On a passé un super séjour ensemble et j'espère qu'on pourra refaire un bout de voyage une autre fois.

Le lendemain, nous sommes allés chercher nos passeports avec le visa du Kazakhstan pour aller ensuite dans ce pays. Mais avant de passer la frontière, il y avait des policiers dans une maisonnette et ils avaient une caméra qui surveillait que personne ne grillait le stop. Sauf que le stop était caché dans les buissons et on ne pouvait pas le voir. Du coup, on a demandé à mon papa qu'il descende du camion pour aller au poste de police. Le policier lui a dit : « Tu dois payer 50 dollars parce que tu as grillé le stop ». Mon père a dit non et il a récupéré son passeport de manière un peu brusque. Du coup, les policiers l'ont rassis sur sa chaise et lui ont dit : « Maintenant, tu paies 1000 tenghe ! ». Sauf que, à ce moment-là, un local a grillé lui aussi le stop. Alors, papa a pu récupérer son permis et on s'en est allé. 

J'ai adoré le Kirghizstan, car le paysage était magnifique, c'est l'un des meilleurs pays qu'on ait traversés et les gens étaient très accueillants et très gentils. Et merci à Rémy d'être venu !

 

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Juin 2016

KAZAKHSTAN

 

CORALIE

Un jour, on est allés à un lac et moi je « m'ai » baigné, mais elle était trop froide. En fait, je « m'ai » pas baigné pour de vrai, je « m'ai » baigné habillée parce que j'étais sur mon petit rocher dans l'eau et il y avait une pierre qui tenait, mais qui tenait pas, en fait. J'ai même perdu une tong, mais maman me l'a vite ramenée.

Même j'avais de la chance parce que c'était mon 2ème tour de « chevaux ». Un monsieur est venu à cheval et il a dit : « Si vous avez envie, vous pouvez monter en balade sur mon « chevaux » ». Mais moi, comme j'avais peur des chevaux, j'osais jamais les toucher, mais mes frères m'ont appris à caresser les chevaux sans que j'aie peur, et en plus, les frères ils m'ont dit : « Si t'as peur de lui, il aura peur ». Pour les chiens, j'ai appris maintenant sur les animaux comment les caresser.

Dans la mer d'Aral, tout était parti, toute l'eau.

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Il n'y avait plus de poisson, plus rien.

Du coup, en fait, il n'y avait pas d'eau parce que l'eau était toute partie. Il ne restait plus que les coquillages et ils étaient gros. Moi, j'en ai ramassé et, après, quand on était allé rouler, mon coquillage s'est cassé parce qu'il était trop vieux.

On était à ce lac pour voir les bateaux vieux.

On a vu le premier bateau, mais on n'a pas pu y aller parce qu'on avait peur qu'il se casse. On est allé voir un autre bateau un peu solide. On a pu monter à une échelle qui était solide, mais il fallait pas monter sur le toit parce qu'on sait pas si c'est solide ou pas. 

Les chameaux dans le gros bateau, ils m'ont fait peur parce qu'ils faisaient les grosses dents. 

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20 juin 2016

RUSSIE

 

CORALIE

Un jour, on avait rencontré nos copains. Notre copain, il s'appelle Cyril. 

Et un jour, Cyril il embêtait Estelle. Estelle, c'est sa femme. Mais, un jour, ils se sont vengés. Ils ne s'aimaient plus et, un jour, Cyril a rencontré une nouvelle femme. Donc, du coup, en fait, pour la rencontrer, elle faisait du ski avec lui, et après, on les a rencontrés en voyage.

Un jour, on les a retrouvés en haut de la colline, en Russie, et la femme, elle s'appelle Armony. A l'apéro, ils étaient fous mes parents, parce qu'ils avaient pris beaucoup d'alcool (d'ailleurs, à la douane, on a caché l'alcool et tous les policiers ils n'ont rien vu. D'ailleurs maman avait mis un sac pour pas qu'on voie). L'apéro, c'était tout très bon.

Un jour, on a visité quelque chose avec eux. On était à vélo. On disait que ceux qui étaient les meilleurs gagnaient la coupe « superman ». Mais moi, un jour, en ski, j'avais déjà gagné la coupe, parce que j'étais première.

A vélo, on est allé visiter. Il y avait une rivière, mais on n'a jamais pu se baigner. Moi, j'étais allé voir ma maman, mais c'était tellement profond que j'ai mouillé tous mes habits, donc après j'avais froid, alors j'étais resté avec Cyril et Armony.

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Maintenant, je vais vous raconter une autre histoire qui s'est passé, c'était marrant. Un jour, j'étais allée voir une grotte avec Cyril et Armony. On était complètement débile, parce qu'on avait oublié de prendre quelque chose, et Armony aussi. Elle avait oublié de prendre un gilet et une lampe. La dame nous demande nos tickets à la grotte, mais on n'avait pas nos tickets, parce que c'était Cyril et mon papa qui les avaient. Ils étaient pas là, parce qu'ils étaient en train de réparer le pneu. Quand ils sont arrivés, ils étaient en train de courir avec les tickets. Il y avait une dame qui nous montrait tout, elle disait : « ça c'est ci, ça c'est ça et blablabla ». Et après, en rentrant, on est allé se baigner. C'était chouette, parce que moi j'avais appris à plonger sous l'eau tout au fond, et après je remonte.

Ensuite, on est rentrés. Là, c'était le dernier jour avec Cyril et Armony. Et, ce jour, il y avait des méchants moustiques qui nous piquaient. Alors j'ai mis une chemise et un pantalon qui fait pas chaud. On avait fait un feu. Quand on a fait un coup de briquet, ça a fait un gros « vroum ». On prenait des bâtons et on les mettait dans le feu. Après, on tournait autour de la table avec les bâtons pour que ça fasse fuir les moustiques. On a mangé de bonnes choses à manger. Il y avait des petits raviolis. C'est une espèce de pâte avec un truc dedans. Ce soir, j'avais pas vu les raviolis là où il y avait l'eau et j'ai glissé dedans.

Le lendemain matin, on prend son petit déj, on prend de bonnes choses. On a dit au revoir à Cyril et Armony. Je suis un peu triste de ne plus les revoir.

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Après, je vous raconte une autre histoire.

C'était un peu triste, cette histoire, parce que c'est l'histoire de Dieu. On était allés voir une église pour qu'on pense à Dieu. Mais mes frères m'avaient dit des bêtises. Ils m'avaient dit : « Si on pense à Dieu, on est mort ». 

 

Faut que je vous raconte l'histoire de Jésus. 

Un jour, c'était une dame qui épouse un gentil monsieur. Un jour, elle voit dans le ciel qu'elle aura un joli bébé et ce joli bébé s'appellera Jésus. Jésus allait devenir le plus grand chef, parce qu'il était magicien. Il a réussi à faire de la bière pour qu'on continue à faire la fête. Et il a touché un monsieur qui était malade, et il n'était plus malade. Donc le roi du pays, il était fâché et il a organisé de tuer tous les petits bébés. Alors, Marie et Joseph ils sont partis. Mais Joseph, c'est pas son père pour de vrai, son père pour de vrai c'est Dieu. Après, ils arrivent chez un monsieur qui ne veut pas qu'ils dorment chez lui, alors ils vont dans un pré et le monsieur dit : « Vous serez très bien, il y a le boeuf et la vache. » Mais Joseph, il avait peur que Marie ait froid, alors le boeuf il souffle. Après il naît, Jésus. Et, un jour, il est grand et le roi qui disait . « Aucun roi ne peut devenir plus fort que moi… » alors il a décidé de l'enfermer et les gardes se cachent derrière un buisson. C'est marrant, n'est-ce pas, c'était pour attraper Jésus qui passait et les gardes lui ont sauté dessus et l'ont emprisonné. Le lendemain matin, les gardes ont dit : « Tiens, voilà ta croix » et « Tu la porteras jusqu'au sommet de la montagne » (tu vois, maman, on ne peut plus toucher Jésus puisqu'il est dans les airs. C'est vrai que quand on est allongé et qu'on est mort, ça nous déterre et on monte dans le ciel, c'est vrai ou non?). L'histoire est bientôt finie, parce que là, c'est un peu long. A la fin, Jésus, il est fatigué et les gardes disent : « Avance », alors Jésus appelle son père et lui dit : « Donne-moi du courage » Et son père lui dit : « Ne t'inquiète pas, je serai  toujours à côté de toi ».

Quand ils sont arrivés au sommet de la colline, ben vous savez quoi, ils l'ont planté avec des CLOUS, c'est horrible, non ? Moi j'avais pensé qu'ils l'accrochaient avec de la ficelle. En fait, il y avait d'autres gens. Du coup, ils ont papoté avec Jésus et Jésus leur dit : « Ne vous inquiétez pas, quand vous êtes morts, vous allez monter au ciel et vous serez à côté de mon papa ».

 

Dans l'église qu'on a visité, on a mis une petite bougie. On a acheté une bougie et on l'a allumé et on l'a mise.

 

 

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BILAN DU VOYAGE

 

SEBASTIEN

Ce que j'ai préféré en Turquie, c'était la Capadoce, car on a pu faire du VTT dans les vallées, et ça faisait comme un half-pipe. On pouvait s'amuser à doubler en montant sur le côté droit ou le côté gauche. Les kebabs, les pide, les lamaçun étaient super bons. Ce que j'ai aussi aimé, c'était la « plage italienne » avec son sable blanc, son eau turquoise et ses cent mille poissons. On a même pu embêter un poulpe qui nous a craché une fumée noire à la figure, c'était rigolo.

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En Iran, les gens étaient super gentils, ils voulaient toujours nous inviter. On s'arrêtait au bord de la route, dans des resto-routiers et ils nous servaient toujours la même chose : kebab avec une énorme assiette remplie de riz à ras bord, des tomates, beaucoup d'oignons et une super bonne soupe. C'était trop bon. Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est quand on est allés dans le premier désert car on a dû faire du franchissement dans un ruisseau qui serpentait tout le long d'une colline et on voulait remonter cette colline, sauf qu'on a dû faire demi-tour, car ce n'était pas possible de passer.

Par contre, j'ai adoré plus que tout le deuxième désert car on a pu faire du vélo dans les dunes et il y avait des vallées gigantesques. Par contre, on a vu un gros scorpion (l'un des plus dangereux du monde). En Iran, j'ai aussi pu conduire pour la première fois le camion de Cyril et c'était génial. On est aussi allés à l'île de Qeshm qui est une petite île à 10 kilomètres de l'Iran. On a trouvé une magnifique plage où on a pu faire une bouée avec une chambre à air du camion. 

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J'ai adoré les Emirats car on a pu voir des belles voitures qu'on ne voit pas souvent rouler sur nos routes en France. Et aussi parce que les gens étaient super gentils et très accueillants.

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En Oman, on a pu faire du body board pour de vrai pour la première fois dans les grosses vagues qui nous poussaient à toute vitesse et on a même pu se mettre à genou sur la planche. Parfois, on partait de 300 mètres de la plage et la vague nous poussait jusqu'à la plage, c'était génial. On a même rencontré dans un désert des bédouines qui nous ont invités à manger et il n'y avait pas de couverts, il fallait manger avec les mains. Pour manger avec les mains, il fallait faire des boulettes, sauf qu'on n'y arrivait pas, du coup, une dame nous préparait les boulettes comme pour un bébé.

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J'ai moins aimé l'Inde parce qu'il faisait trop chaud, il y avait trop de moustiques et les gens voulaient toujours essayer de monter dans le camion. Aussi, quand on a crevé les pneus et qu'on devait s'arrêter au bord de la route, il faisait très très chaud et il fallait surveiller tous les gens qui étaient au bord de la route pour qu'ils ne volent pas les outils. On était aussi obligés de balancer les poubelles par la fenêtre, les odeurs n'étaient pas toujours très agréables. Mais si on enlève toutes ces choses négatives, c'était génial. Les gens étaient très accueillants à leur façon. Au début, j'ai presque rien mangé parce que ça piquait trop et ensuite, on s'y est habitué. 

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Le Pakistan, par contre, j'ai adoré, car les gens étaient très gentils. Ils voulaient toujours nous aider en cas de problème. Ensuite, nous sommes arrivés sur la Karakorum Highway et on a pu voir de magnifiques montagnes avec l'Indus qui coule dans une vallée depuis Skardu. On a pu faire des magnifiques trecks en montagne au pied des grands sommets. J'ai pas aimé le policier qui montait avec nous avec sa kalachnikov dans le camion parce que ça prenait trop de place et j'étais obligé de me serrer à côté de Coralie. J'ai adoré la nourriture avec les chapati et le dahl (le dahl, c'est des pois chiches mélangés avec une sauce tomate, ça fait péter très fort) qu'on pouvait manger à la main. 

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En Chine, on a fait du vélo à Kashgar, c'était rigolo car on s'amusait à doubler les scooters qui étaient sur la même voie que pour les cyclistes et parfois on se faisait piéger car les scooters étaient obligés de ralentir pour passer un dos d'âne, alors que nous on pouvait passer à fond la caisse sans que ça nous secoue trop.

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Au Kirghizstan, j'ai adoré aussi car il y avait de belles montagnes. Il faisait beaucoup plus froid que dans les pays précédents. Environ 16 degrés le matin et 25 degrés l'après-midi. On a pu faire aussi beaucoup de vélo au milieu de ces splendides montagnes. Ce qui m'a vraiment plu c'est que notre copain Rémy soit venu avec nous pour nous rejoindre. La nourriture était super bonne. 

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Au Kazakhstan, c'était un peu la même chose qu'au Kirghizstan au début et, à la fin, ça s'est transformé avec de grandes plaines désertiques et, tout à coup, on trouvait un village au milieu de nulle part. Par contre, notre premier restaurant n'était pas terrible car on a mangé du gras de mouton et on croyait que c'était un barbecue. Mais un autre restaurant était meilleur, on a pu manger des bonnes brochettes d'agneau. J'ai moyennement aimé la mer d'Aral car c'était un peu toujours le même paysage. Sauf, à un moment, ça m'a bien plu parce qu'on est passés au milieu de roseaux. Au retour, on a même pu conduire le camion. C'était rigolo parce qu'Alex était obligé de se mettre debout sur la pédale d'embrayage, parce qu'il était trop petit et trop léger. 

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On s'est dépêchés d'aller en Russie pour retrouver nos amis Cyril et sa nouvelle copine Armony. On a fait un bout de chemin ensemble pour aller dans les montagnes de l'Oural. La nourriture était la même qu'au Kazakhstan et au Kirghizstan, toujours aussi bonne. Par contre les gens tiraient toujours la même tête.

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En Ukraine, le paysage était le même qu'en Russie, avec des arbres à perte de vue. On a tenté de passer par une piste qu'un copain à nous nous avait donné, mais c'était un peu l'échec car on était trop haut et on était obligé de couper les branches d'arbres. A ce moment-là, des gens sont arrivés à pied et nous ont pris en flagrant délit. Du coup, on a décidé de faire demi-tour car la suite de la piste n'était pas assez large et les branches des arbres étaient trop basses. On s'est trouvé un super bon endroit de bivouac après deux jours de recherche et on a pu y rester pendant deux jours à faire de très bonnes grillades. On pouvait aller chercher du bois très sec qui avait déjà été coupé et qui brûlait très bien. Le jour où on devait partir, il s'est mis à pleuvoir des trombes, alors, du coup, on a attendu que la pluie s'arrête, sauf qu'elle ne s'est jamais arrêtée. On a décidé de faire une « mission caca » à vélo, car la piste était boueuse et c'était rigolo car, à la fin, on a dû se laver dans la rivière tellement on était sales.

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Sinon, ce voyage m'a bien plu parce que je m'en rappellerai toute ma vie. A la fin du voyage, à partir du Kazakhstan, j'en avais un peu marrer et je voulais rentrer. Je pense que si Cyril et Estelle étaient restés avec nous tout le long du voyage, ça m'aurait plus plu parce que ça aurait été différent. 

A la fin du voyage, on s'énervait plus les uns et les autres. Je pense que c'est parce que tout le monde en avait marre et qu'il fallait qu'on rentre, qu'on n'avait pas de but. 

Pendant ce voyage, Coralie a commencé à se séparer de moi et elle ne voulait plus jouer avec moi.

 

L'école, dans le camion, c'était spécial car quand on faisait du français, ma maman était soit en train de nettoyer la cuisine ou de se nettoyer les cheveux, ce qui n'est pas le cas pour une vraie maîtresse (à moins que ça ne soit une maîtresse folle). Ce que j'ai bien aimé en maths, c'est que quand papa s'énervait, il disait : « Allez, arrêtez l'école, vous m'énervez ».

 

Il y a des blagues qu'on s'amusait à faire dans le voyage. Par exemple : « Appel à tous les sourds ! Je répète, appel à tous les sourds ! ». Quand il y avait un problème, on disait : « Bon dieu les enfants ! ». Une fois, au Kirghizstan, on est descendu dans un champ et on a dû passer une flaque boueuse et maman nous a dit : « Foncez les enfants, foncez ! » sauf que tout le monde s'est planté dans la boue. 

 

J'aime bien qu'on me laisse dormir, mais ça m'énerve car quand tout le monde est réveillé, j'ai envie que quelqu'un vienne me réveiller alors je me cache au fond de mon lit pour faire une blague, sauf qu'il y a jamais personne pour venir me réveiller ! Ce que j'aime bien aussi, c'est les bisous de ma maman et de mon papa le soir.

 

A la maison, je me réjouis de rien, j'ai pas envie de revoir le collège. Juste de revoir mes meilleurs amis. Je veux juste voir la famille. 

 

J'étais content de partir en voyage car mon année de 6ème s'est mal passée et j'en avais marre de ces profs. 

 

Je me rappellerai toujours de Valentine et de ses supers copains et copines qui étaient très gentils aux Emirats.

 

 

 

ALEXANDRE

En Europe, on a foncé comme des débiles et c'était pénible. C'est pour ça que, en Bulgarie, on s'est arrêtés au bord d'un lac et on a pu faire du canoë. On est restés trois jours. Puis, on est partis en Turquie.

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En Turquie, on est arrivés aux Dardanelles. Là, on est allés visiter Gallipoli. Mais, avant Gallipoli, on est allés à une plage, là on pouvait plonger. On a vu plein de poissons. Après, Cyril nous a rejoint. Puis on a visité Pamukkale. Dedans, il y avait plein de cheveux et ça, ça m'a dégouté. Les kebabs étaient super bons. Au lac de Van, on a fait un croisement de pont et le cri de maman, je m'en rappellerai toujours ! Le pire, c'est qu'on devait passer la frontière d'Iran ce jour-là. Mais avant ça, il y avait la Capadoce. Ça, c'était mon truc préféré parce qu'on pouvait faire plein de vélos, à part que tout le monde crevait, sauf moi. Du coup, moi je devais attendre qu'ils réparent leur vélo. Après, on a visité la « love valley ». C'est là où il y a les cheminées de fées les plus hautes. 

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En Iran, j'ai bien aimé là où il y avait le cratère énorme (Takht e Salomon) et la vieille ville de Yazd. C'était joli. Puis on est partis dans le désert Dasht e Kavir. Je crois que ça veut dire « désert du vide ». Puis, au bout d'une journée de route dans le sable, on a rencontré une patrouille qui nous disait ne ne pas y aller car c'était un parc naturel et qu'il y avait beaucoup d'animaux sauvages. Mais, en fait, nous on croyait que c'était plutôt un truc nucléaire. Du coup, nous avons essayé de feinter. Nous sommes partis dans la direction inverse puis, tout à coup, nous avons tourné à gauche. Mais vu qu'on faisait beaucoup de bruit et beaucoup de traces, un homme de la patrouille nous a rattrapés. Il est monté sur le toit du camion avec sa CIBI et il a pris son antenne et il l'a mise en l'air et il a dit : « Sofida Sofida ». Vu qu'il ne captait pas, il est redescendu et on est partis de l'autre côté du Dasht e Kavir. C'est là qu'on est descendus d'une dune et qu'on a foncé dans un buisson. 

Ce que j'ai bien aimé, c'est le Dasht e Lut parce qu'il y avait des énormes vallées avec du sable doux.
La nourriture était tout le temps la même car on allait tout le temps dans les restaurants routiers là où tu t'assois et les gens t'amènent à manger.

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Aux Emirats, pour y aller c'était compliqué, parce qu'on ne savait pas quel bateau il fallait prendre. Une fois dans le bateau, ça puait et il y avait des cafards. J'ai bien aimé la ville de Dubaï, car il y avait plein de grandes tours et des jolies voitures. Il y a un truc que je me rappellerai toujours c'est quand un monsieur avec une jaguar nous a invités à manger le soir et que, quand il est venu nous chercher avec tous ses amis, maman a dit : « Non, je suis désolée, un autre monsieur nous a invité, il avait la même voiture que vous, désolée, au revoir » C'est là que je lui ai dit : « Mais pourquoi t'as dit ça ? C'était le monsieur qui voulait nous inviter ! ». Du coup, on est parti à sa poursuite en courant. J'ai bien aimé la plage d'Ahmad à Sharjah, parce qu'il y avait des grosses vagues et on a rencontré des Français sympathiques qui habitent à Dubaï. Puis, on est allés dans le désert. Avant qu'on parte, au bord de l'échelle, je jouais un peu dans le sable et là, je vois un I-Phone 5S !

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A Oman, j'ai bien aimé les wadi parce qu'on pouvait faire des sauts de 8 mètres de haut. Et c'était très profond. J'ai bien aimé quand deux rochers s'étaient écroulés et il restait juste une toute petite entrée où il y avait juste la tête qui passait et après il y avait une cascade.

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En Inde, j'ai bien aimé mais j'ai pas aimé aussi. Il faisait chaud, il y avait trop de gens et il y avait trop de moustiques. Il y avait autant de gens que de moustiques. J'ai bien aimé les jolis temples et des jolies motos, comme les Royal Enfields.

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Le Pakistan, j'ai adoré, sauf au début. Le premier soir, c'était l'horreur. Il faisait chaud et il y avait trois fois plus de moustiques qu'en Inde. Tout était trois fois pire. Et on a regardé un film qui faisait super peur, du coup, on avait encore plus chaud. Mais après, on est arrivés dans les montagnes et là il faisait froid. Dans la Karakorum Highway, il y avait la rivière en dessous et on passait à 10 centimètres du bord. En plus, il fallait croiser des camions. Ils étaient super décorés, avec plein de clochettes et des pare-chocs vraiment gros et plein de petites choses qui pendouillent de tous les côtés, avec des portes en bois qu'ils avaient fabriquées eux-mêmes. C'est là qu'on a retrouvé le copain de papa qui s'appelle Zaid et on a fait plein de trecks ensemble. 

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En Chine, je n'ai pas aimé parce qu'il y avait une énorme tempête de sable qui nous retombait dessus, ça faisait un peu comme un film de science-fiction. 

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Après, on est allés au Kirghizstan. Le copain Rémy nous a rejoint. J'ai bien aimé quand on est allés au Song Kul Lake parce qu'il y avait des petites routes très jolies. Malheureusement, on n'est pas arrivés à aller par les pistes au Issy Kul Lake. 

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Au Kazakhstan, on a fait les visas pour la Russie et on a voulu visiter Baïkonour, mais on n'a pas eu le droit de visiter car on était des touristes français. J'ai bien aimé la mer d'Aral parce qu'on pouvait voir les coquillages qu'il y avait avant dans la mer et plein de lapins. 

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En Russie, on est partis vite du Kazakhstan pour aller vite rejoindre Cyril qui était en Russie. Là, on est allés faire du vélo dans l'Oural et on devait traverser des rivières super profondes. Puis on est partis en direction de l'Ukraine. Là, on est allé visiter les Carpates. On est monté à un sommet, le plus haut sommet des Carpates, mais en haut on ne voyait rien parce que c'était la tempête et il y avait plein de brouillard. 

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Et maintenant, nous sommes chez Dominik et Bianca en Autriche.

 

L'école, ça m'a trop énervé car chaque fois qu'il y avait des choses bien c'était : « Allez, Alexandre, viens faire un PETIT PEU d'école » alors qu'en fait, on faisait trois heures d'école, c'était HORRIBLE !!!

Il y a une blague qu'on se faisait tout le temps. On les a appelés : « Les blagues à la Suzanne ».  Du genre, « passe-moi le dossier » et le gars lui apporte le dossier de la chaise. 

Avec la famille, on a appris à être ensemble plus souvent, à se supporter. 

La personne dont je vais me rappeler le plus longtemps, c'est un turc-iranien qui habite à Dubaï. Il s'appelle Tufan et il avait mon âge. 

Dans le camion, j'ai bien aimé car à chaque fois qu'il y avait des souvenirs, je les achetais et maintenant ils pendouillent au-dessus de ma tête.

 

 

 

CORALIE

Bonjour à tous !

Je vais bientôt rentrer à la maison. Demain, je vais aller chez les parents à ma maman. Je ne sais pas dans quel jour on va y aller pour rentrer à la maison pour de vrai. Je me réjouis de retrouver des jouets, par exemple, les legos que m'a apporté le père Noël, j'ai grandi alors je peux jouer avec.

Le plus que j'ai aimé, c'est quand j'ai fait une balade avec des éléphants. C'était la première fois de ma vie que je faisais une balade avec des éléphants. 

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Ce que j'ai bien aimé manger, c'était les « chapati ». Vous ne pouvez pas connaître parce que c'est pas ici. C'est comme les « touk touk », on ne peut pas savoir ce que c'est. Les « chapati », c'est quelque chose qui se mange et c'est comme de la pâte. Un « touk touk », c'est quelque chose à trois roues qui roule, c'est un peu bizarre, je sais.

Le truc que j'ai trouvé trop beau, c'était tout en haut dans la montagne. Il y avait dedans un lit de la princesse, des instruments de musique dans sa chambre (à Karimabad).

Nous, on est des aventuriers. Ça veut dire qu'on est des voyageurs. 

Pendant cette année, j'ai appris à écrire mon nom en attaché, à écrire les jours de la semaine sur un modèle que ma maman m'a fait. J'ai pas encore appris à lire, c'est embêtant, parce que je sais qu'au CP, il faut qu'on « apprendre » à lire.

Je suis carrément contente de retrouver les copains. Je fais toujours des blagues stupides, alors je suis heureuse de retrouver mes copains pour faire des blagues stupides.

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J'ai rencontré une fille qui ramassait des poubelles. Sauf, pour pas que ma maman l'embête pour dire que c'étaient des poubelles vraiment, ma maman disait que c'était des trésors, mais moi je savais que c'était des poubelles.

Je m'« ai » trouvé des jolis habits, par exemple, des costumes des pays. Il y a différentes couleurs, des fois roses, des fois noirs. 

Je vais vous dire comment on demande l'addition aux gens en Russie, quand on veut payer. Ça se dit : « Chte chiotte ». Allez, mets ça, ça va faire rire, et après les gens ils vont dire : « Mais pourquoi elle dit des gros mots ? ». Je me rappelle aussi « Hochakal », ça veut dire « au revoir » en Turquie, mais moi, quand je m'en rappelais plus, je disais « Chantal », parce que ça ressemble. 

 

Je sais que ça a duré un peu long le voyage, mais je me réjouis de vous revoir tous ! Je me réjouis de retrouver quelques jouets à la maison !

 

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